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Médium & Guérisseur

Travailler avec les Etres de Lumière pour faciliter notre guérison spirituelle et le passage vers l'ère nouvelle. Contenus et articles sur la guérison spirituelle dans une vision chrétienne, spirite chrétienne, mystique, intégrant une approche sur la réincarnation et les phénomènes extraterrestres.

Quelques exemples de guérison

Quelques exemples de guérison

Le vendredi 21 Mai 1897, une petite fille de dix ans est amenée par sa maman. L’enfant se traînait sur son séant, ne pouvait faire aucun mouvement de ses jambes et présentait une déviation marquée de la colonne vertébrale.

La mère explique que cette enfant, qui est l’aînée de quatre autres se portant bien, est dans cet état depuis 7 ans et que les médecins n’ont obtenu aucune amélioration. M. Philippe lui demande alors si elle veut payer ce que l’on va lui demander.

Elle se met à pleurer.

«Ce n’est pas une fortune matérielle que je demande», lui explique M. Philippe, «mais seulement la promesse de ne jamais médire de personne jusqu’à ce que votre fille ait 20 ans. Le promettez-vous?».

Sur la réponse affirmative de la mère éplorée, M. Philippe fait mettre l’enfant à terre et dit: «Examinez votre enfant et voyez s’il y a de l’amélioration».

C’était exact. Alors s’adressant à la fillette: «Lève-toi toute seule, sans t’appuyer sur le banc». Après quelques efforts, l’enfant se leva devant toute l’assemblée, dont l’émotion était à son comble.

Le mardi 30 Août 1898, plusieurs guérisons immédiates sont obtenues, dont celles d’une femme relevant de couches et venant de l’Hospice de la Charité.

Cette femme était infirme d’une jambe et ne pouvait marcher. Un appareil avait été fixé pour soutenir sa jambe. M. Philippe affirme à la malade qu’elle va pouvoir se passer de son appareil.

Il demande d’abord au docteur Encausse de passer dans une chambre voisine avec la malade, pour cliniquement examiner la jambe atteinte. Après l’examen, ils reviennent dans la salle commune.

La femme n’a plus son appareil (ôté par le docteur Encausse), elle déclare souffrir beaucoup moins et avoir bien plus de force.

Un jour arrive une femme dont l’extérieur dénote une certaine aisance. Son enfant, une petite fille de dix mois, est atteinte d’une bronchite tuberculeuse, compliquée de tuberculose intestinale. Le médecin de la famille vient, en consultation avec un professeur, de déclarer l’enfant irrémédiablement perdue.

«Madame, dit M. Philippe, vous n’êtes pas assez riche pour nous payer. Vous pouvez avoir de la richesse matérielle, mais vous dites tant de mal des uns et des autres, et vous avez si peu partagé votre avoir avec les pauvres, que vous n’avez que bien peu de cette monnaie d’épreuves, de souffrance et de dévouement, la seule que le Ciel connaisse, la seule que, dans son insigne faveur, il nous ait autorisé, bien que nous en soyons indigne, à escompter.

La monnaie de César n’a pas cours ici, seule la monnaie du Christ y est respectée. Et cependant vous venez à nous pour que le Ciel guérisse votre enfant?»

On devine la réponse de la mère.

- «Eh bien! Nous allons demander aux personnes ici présentes de se cotiser pour guérir votre enfant. Alors, promettez-moi tous de ne pas dire du mal de votre prochain hors de sa présence pendant 3 jours. Est-ce promis?»

- «Oui.»

- «Madame, me promettez-vous, et faites attention que la vie de votre enfant en dépend, de ne plus calomnier vos amis?»

- «Oh ! Je le promets de tout mon cœur et pour toujours.»

- «Je vous demande seulement 3 mois d’efforts; allez, votre enfant est guérie.»

Une mère dont le fils était en danger de mort vint supplier M. Philippe de sauver son enfant. M. Philippe hésita et, devant l’angoisse de la mère qui se traînait à ses pieds, il dit: «Puisque tu le veux, il va guérir, mais tu l’auras voulu…».

Étonnement de l’assistance devant cette remarque… Or, un an après, la même femme revint et, de nouveau elle était en larmes. M. Philippe lui dit alors: «Eh bien! Tu as voulu qu’il guérisse.» Or le jeune homme venait de tuer son père…

J. Bricaud a donné quelques détails intéressants sur l’organisation habituelles des séances:

«Elles étaient bi-quotidiennes. Dès l’arrivée des malades, M. Philippe opérait deux sélections, leur demandait s’ils venaient pour la première fois ou s’ils avaient déjà suivi le «traitement»; puis il renvoyait les personnes susceptibles de troubler l’atmosphère ‘fluidique’.

Les assistants étaient placés sur des rangées de chaises et sur des bancs, comme à l’église, et il était recommandé de se recueillir, pendant que lui-même se retirait dans une pièce voisine. Lorsqu’il faisait son entrée définitive, il disait ordinairement: «Levez-vous!». Puis il prescrivait le Recueillement pendant quelques minutes et une invocation à Dieu.

Pendant ce temps, il regardait, tour à tour et fixement, les assistants. Il les faisait assoir et les mains derrière le dos, appliqué à tout voir, il se promenait dans l’allée centrale. Puis, brusquement, s’arrêtait devant un malade, le touchait et, le regardant fixement, il lui intimait l’ordre de guérir.

Il poursuivait le tour de l’assemblée, accordait à chacun quelques minutes d’attention et, posant bien souvent la main sur l’épaule, il disait: «Allons! Allons, ça ira!», parlant avec assurance de la guérison. Il faisait quelquefois des passes magnétiques sur certains malades, recommandait à d’autres de prier dans des conditions déterminées.»

Le considérant comme un vulgaire charlatan, bien qu’il ne réclamait jamais d’honoraires, et déplorant qu’il leur enlevait une bonne partie de leur clientèle, les médecins de la ville le firent traduire plusieurs fois devant le tribunal correctionnel pour «exercice illégal de la médecine».

Il fut condamné, le 3 Novembre 1887, à une amende de 15 francs. En 1890, il fut à nouveau poursuivi et condamné à 46 amendes de 16 francs. Puis, en 1892, il fut traduit deux fois devant le tribunal correctionnel, acquitté la première fois, et condamné la deuxième fois à 29 amendes de 15 francs. Ses défenseurs habituels, précise J. Bricaud, étaient Maître Clozel, avocat à la cour d’appel et maître Fleury-Ravarin, ancien député.

Un procureur de la République, témoin de ses guérisons et sachant tout le bien qu’il faisait, le préserva pendant plusieurs années. Finalement, les médecins lyonnais se lassèrent de poursuivre M. Philippe. Il y en eut même qui lui envoyèrent ceux de leurs clients dont les cas étaient les plus embarrassants.

Mais M. Philippe n’était pas seulement un thérapeute digne de ce nom, il avait encore d’autres capacités, telles celles de commander aux éléments.

Papus (Gérard Encausse) disait de M. Philippe:

«Il m’a appris à essayer d’être bon; il m’a enseigné la tolérance envers tous et pour les défauts d’autrui; la nécessité de ne pas dire du mal, la confiance absolue dans le Père, la pitié pour la douleur des autres; enfin, il nous a montré qu’on ne pouvait évoluer qu’en partageant les souffrances des autres et non en s’enfermant dans une tour d’ivoire de crainte de perdre sa pureté et sa sagesse.»

«Voilà pourquoi j’essaye de remuer un peu l’Humanité, de répandre autour de moi quelques idées qui ne proviennent pas de mon cerveau et de propager les deux grandes Vertus qui nous viennent du Ciel: la Bonté et la Tolérance.»

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