1 Décembre 2015
D’origine sociale modeste et dépourvu de tout diplôme scolaire ou universitaire, Edgar Cayce (1877 - 1945) fut pourtant l'un des plus grands clairvoyants que l'Amérique ait connus.
Au cours de ses fameuses "lectures" captées en état de transe médiumnique, il interprétait les rêves des personnes venues le consulter, leur prédisait leur avenir, retrouvait leurs incarnations antérieures et leur prescrivait les solutions médicales les mieux adaptées à leur état.
Il reçut de son vivant le surnom de "prophète dormant", car il était capable de visualiser non seulement le chemin de vie de ses consultants mais des pans entiers de l’avenir de l’humanité. Il avait d’ailleurs indiqué avec exactitude des années à l’avance le jour et même l’heure de sa propre mort à son entourage. Au début du XXème siècle, il parlait déjà de la planète Pluton (bien avant sa découverte), de l'énergie atomique, de la télévision et du rayon laser (bien avant leur invention), ainsi que de l’aura et des glandes endocrines (dont l'importance était alors totalement sous-estimée). On commence d’ailleurs à s'apercevoir qu'il était non seulement un grand guérisseur et un extraordinaire visionnaire, mais aussi un véritable Initié de la Science ésotérique.
Dorothée Koechlin de Bizemont a consacré une partie de sa vie à traduire les 14.256 lectures d’Edgar Cayce et à faire connaître le message de cet être hors du commun auprès du public francophone. Or, plus les années passent et plus on s’aperçoit que les pièces du « puzzle prophétique » qu’il construisit dans les années 1920 – 1930, se mettent désormais en place avec une précision déconcertante.
Elles concernent notamment le dérèglement climatique et ses conséquences immédiates avec la perspective d’un basculement des pôles au cours des prochaines années, hypothèse aujourd’hui reprise par de nombreux scientifiques. (Cf. notre page consacrée au débalancement des pôles)
Voici quelques extraits de son article paru récemment à ce sujet dans le numéro 12 de l’excellente et toute nouvelle revue « Sacrée Planète » (anciennement « Stargate »).
Visions d’Edgar Cayce sur les grands bouleversements climatiques.
Edgar Cayce a annoncé en 1936 : « Le glissement de l'axe des pôles, c'est-à-dire le commencement d'un nouveau cycle, se fera d'abord en douceur. Puis, il viendra un temps où, le processus s'accélérant, il deviendra violent, sous forme d'éruptions volcaniques, séismes, pluies diluviennes, tsunamis, etc. » (lecture 826-8 du 11 août 1936)
Lors du tsunami de décembre 2004, le bon sens populaire a parfaitement compris que quelque chose venait de changer et que bien d'autres choses étaient sur le point de changer. Mais pour les lecteurs d'Edgar Cayce, il n'y avait pas de surprise. Il l'avait prophétisé depuis longtemps !
« Le renversement de l'axe des pôles aura comme conséquence que les pays à climat froid et semi-tropical deviendront tropicaux, avec des mousses et des fougères » (lecture 3976-15)
Les zones climatiques, en effet, sont la conséquence de l'inclinaison de l'axe de la Terre par rapport au plan de son écliptique. Autrement dit, l'axe des pôles n'est pas à angle droit de l'écliptique (c'est-à-dire du trajet de la Terre dans sa course autour du Soleil (voir illustration ci-dessous) Si cet axe se met à bouger, les saisons vont se télescoper ! Le changement, d'ailleurs, ne se fera pas d'un seul coup, mais progressivement, au moins au début.
La Terre est normalement inclinée sur le plan de l'écliptique, c'est-à-dire son trajet autour du Soleil, et c'est cette inclinaison (actuellement de 22°27) qui provoque les «ceintures climatiques», c'est-à-dire les saisons. Mais si l'axe des pôles Nord/Sud change de position, plus rien ne sera pareil.
« II y a dans chaque être humain, des forces profondes qui font écho aux forces créatrices du monde de la matière - Cela commencera dans les années 58 à 98 lorsque viendront les temps où la lumière du Christ pourra être vue sur les nuages… » (lecture 281-5)
En effet, les géophysiciens constatent déjà depuis quelques années que le pôle Nord magnétique se déplace. Il n'est plus à l'endroit où il était il y a cinquante ans. On sait que la migration des pôles (tant géographiques que magnétiques) est un phénomène connu depuis longtemps en géophysique, car le pôle géographique tend naturellement à s'aligner vers le pôle magnétique.
On a retrouvé des fossiles de palmiers et de fougères géantes sous la place de la Concorde, du temps où Paris était une lagune tropicale, il y a de cela, des millions d'années. Donc les pôles sont baladeurs... et ce n'est nullement de la science-fiction, c'est une réalité scientifique.
Quant à la partie de cette prophétie qui évoque le visage du Christ « sur les nuages », elle s'est réalisée pendant la guerre de Corée. De très nombreux habitants de Séoul, observant un combat aérien qui se déroulait au-dessus de leurs têtes, ont aperçu dans le ciel un gigantesque visage du Christ dessiné par les nuages (un visage ressemblant étrangement à celui du suaire de Turin). J'ai vu les photos qui en ont été prises, et ont paru dans les journaux américains, coréens et japonais, dont j'ai encore les coupures. C'est très spectaculaire.
« la Terre se rompra dans l'ouest de l'Amérique. La plus grande partie du Japon doit s'effondrer dans la mer. La partie supérieure de l'Europe se trouvera changée en un clin d'œil. De la terre ferme apparaîtra au large des côtes est de l'Amérique. Il y aura des soulèvements dans l'Arctique et l’Antarctique, ce qui amènera des éruptions volcaniques dans les régions torrides. » (même lecture 3976-15)
D'autres prophéties confirment celle-ci, annonçant entre autres, le grand tsunami qui doit ravager New-York (également prophétisé par les Frères de Lumière à Sarlat en mars 2005 (Cf. le site des Êtres de Lumière), et par Ned Dougherty (Cf. notre page Raz-de-marée sur la côte est des Etats-Unis).
Edgar Cayce ajoute : « Si vous constatez une activité accrue du Vésuve, ou de la Montagne pelée en Martinique, alors la côte Sud de la Californie et le pays compris entre Salt Lake City et le sud du Nevada peuvent s'attendre à une prochaine inondation due à des tremblements de terre... (lecture 270-35 du 21 janvier 1936). Il conseille aussi de surveiller l'Etna de près.
Ces catastrophes sont-elles inéluctables et inéluctablement apocalyptiques ? D'après Edgar Cayce, ce qui les aggraverait, c'est la négativité des humains. Il rend l'humanité responsable d'une grande partie des cataclysmes. Lorsque l'on voit la pollution galopante, la mer souillée par les hydrocarbures, les rivières transformées en égouts, on comprend une partie de ce qu'il voulait dire, mais une partie seulement. Car ce sont nos pensées et nos projections mentales et émotionnelles qui sont la principale cause des catastrophes passées, présentes et à venir.
« Comme nous l'avons si souvent indiqué ici, ce n'est pas le monde, la Terre, les conditions géologiques ni même les influences planétaires qui régissent l'homme. C'est plutôt l'homme qui, par sa soumission aux lois divines, est capable de mettre de l'ordre dans le chaos ; ou s'il les méprise, s'il refuse de s'y associer, peut créer le chaos et ouvrir la porte aux forces qui détruiront son milieu de vie...» (lecture 416-7)
C'est évidemment ce que nous faisons à l'heure actuelle. La course à la consommation a pour résultat de détruire les forêts. Votre table de cuisine était peut-être il n’y pas si longtemps un arbre qui faisait partie du territoire d'un Indien d'Amazonie qui se retrouve aujourd'hui dans un bidonville. Notre faune est décimée par les pesticides qui amènent la disparition des cigognes, des hirondelles, des moineaux et de nos derniers rapaces et qui nous rendent malades (pourquoi avons-nous de plus en plus de cancers ?)
« Quand ces changements géologiques deviendront-ils apparents ? » avait demandé un consultant d'Edgar Cayce visiblement inquiet.
« Lorsque se produiront les premières cassures dans les mers du Sud, et dans le sud Pacifique, ces bouleversements entraîneront des submersions, et au contraire, des émergences de terres à l'autre bout du monde, c'est-à-dire en Méditerranée, dans la zone de l'Etna. Alors vous saurez que cela a commencé. » (lecture 311-8, avril 1932)
Faut-il pour autant céder à la panique ? Mais sûrement pas. Déjà, pour commencer, les gens peuvent être avertis. On l'a bien vu en Thaïlande, lors du récent tsu¬nami. Certains, plus à l'écoute de la nature que d'autres, ont compris ce qui se préparait, ce qui leur a sauvé la vie. Ils ont observé les animaux, ils ont respecté leur intuition profonde, et ont ainsi utilisé les quelques minutes de répit dont ils disposaient pour gagner des lieux en hauteur, échappant ainsi en partie aux flots.
« En pareil cas, » préconise Edgar Cayce, « il faut entrer dans son moi profond, en s'ouvrant aux perspectives spirituelles par la méditation telle que nous vous l'avons enseignée ici. Il faut entourer son moi de la Conscience christique, et celle-ci vous servira de guide dans ce qui vous sera ainsi dévoilé. Ces puissances d'intuition, qui surgissent dans les profondeurs du moi lors de la méditation, vous donneront beaucoup d'informations et vous guideront. » (lecture 513-1)
Dans mon dernier ouvrage, "Edgar Cayce, la mémoire spirituelle de la matière", j'ai raconté l'histoire merveilleuse de ce soldat japonais, oublié par les siens, à la fin de la guerre du Pacifique, sur une île déserte. N'ayant personne à qui parler, le malheureux avait fini par éta¬blir un dialogue avec les arbres et les plantes de son entourage. Et quel dialogue ! Subtil, intelligent, amical ! Les plantes lui indiquaient quels fruits manger, quelles racines utiliser pour se soigner... C'était comme si elles veillaient sur lui ! Un matin en se réveillant, il leur trouva l'air triste. « Qu'avez-vous, chères amies ? » demanda-t-il. « C'est que voilà arrivé le jour de notre séparation ! Aujourd'hui des hommes vont venir te chercher, et tu vas nous quitter pour toujours... »
Incrédule, le soldat japonais décida néanmoins d'aller sur le rivage, et là, il aperçut un bateau japonais. Il fit de grands signes. On le vit et l'on vint le chercher.
De retour au Japon, il fut longuement interrogé par des enquêteurs scientifiques sur la façon dont il avait survécu. « C'est grâce aux plantes » expliqua-t-il aux psychologues « Elles me parlaient. »
- « Que voulez-vous dire ? »
- « Ce que je vous dis, c'est que littéralement, elles me parlaient. Elles me disaient quoi manger, quoi éviter, comment me soigner. »
Et il donna de nombreux exemples très concrets. Il apprit alors que des milliers d'autres soldats japonais avaient été comme lui, oubliés sur un îlot du Pacifique, lors de la dernière défaite, puis de la retraite des armées impériales. Bien des années après la fin de la guerre du Pacifique, on les retrouva. Ils étaient tous dans une surprenante forme physique et mentale ! Et tous, ils racontèrent la même histoire : ils avaient été sauvés, guéris, pris en charge en somme, par ces dévas végétaux des jungles isolées du Pacifique.
Dans la plupart des catastrophes, il y a des survivants, ce qui n'est nullement un hasard. Souvent les rescapés disent avoir reçu une sorte de prémonition, d'avertissement intérieur, et avoir eu la vie sauve grâce au fait qu'ils ont écouté et pris au sérieux les signes que leur envoyait notre mère la nature.
Vous souvenez-vous du terrible tremblement de terre qui avait ravagé le Caucase il y quelques années ? Une école entière avait été détruite, et tous les enfants étaient morts.., tous sauf ceux d'une classe que leur maîtresse avait fait sortir dans la cour avant l'heure.
« Pourquoi avez-vous fait sortir les enfants en récréation, à ce moment-là ? » lui demanda-t-on.
- « Je ne pouvais plus obtenir leur attention. Ils mettaient tous la main à l'oreille en me disant qu'ils entendaient un bruit bizarre. Je leur ai demandé ce qui leur arrivait. »
- « On ne sait pas, » m'ont-ils répondu, « un bruit comme on n'en a jamais entendu, ça gronde, ça siffle ... on a peur...»
L'institutrice n'entendait rien. Mais comme les enfants avaient la tête ailleurs, elle décida de les envoyer jouer dehors avant l'heure prévue. Cinq minutes plus tard, l'école était secouée par le séisme et son toit s'effondrait sur les autres classes...
Ceux qui pratiquent la méditation auront les moyens de se protéger, tels ces Atlantes sauvés lors de la grande catastrophe qui engloutit leur continent : « Leur sauveur était un Guide Atlante, un Initié, gardien des informations secrètes. C'est à lui qu'étaient confiés les messages des visiteurs d'autres sphères. C'est lui qui transmettait ces messages. Ce fut lui qui reçut l'information annonçant que les enfants de la Loi du Un devaient émigrer dans d'autres pays. Il fut l'organisateur des expéditions qui quittèrent l'Atlantide juste avant son effondrement. » (lecture 1681-1, extrait de "L'Univers d'Edgar Cayce").
Alors, chers amis lecteurs, inutile de se faire une grande frayeur à l'avance ! Ceux qui doivent être prévenus le seront. Ceux qui feront ce qu'il faut à ce moment-là seront préservés. Mais ne comptez pas sur la télé pour vous dire quoi faire, bien au contraire !
Dorothée Koechlin de Bizemont
pour le compte du magazine "Sacrée Planète"
Ceux qui doivent être prévenus le seront. Le message viendra du ciel !
Les scientifiques donnent raison à Edgar Cayce
Le basculement des pôles ? Certains vous diront : « Vous plaisantez ? C'est de la science-fiction ! » Mais en réalité, c'est une vieille histoire qui intéresse depuis longtemps les savants. Les géologues ont mis en évidence ce qu'ils appellent "la migration" des pôles magnétiques au cours des âges. On a trouvé, par exemple, que dans les coulées de lave sortant des volcans, les particules ferromagnétiques s'orientent - pendant le refroidissement de la coulée - selon le champ magnétique terrestre. Elles indiquent le Nord magnétique au moment de l'éruption. On s'est aperçu en étudiant les coulées anciennes que le Nord magnétique a beaucoup voyagé !
Le même phénomène a pu être identifié dans des poteries préhistoriques qui sont restées à la place où elles avaient été cuites. On a pu observer que les particules métalliques contenues dans l'argile se sont orientées pendant la cuisson et le refroidissement vers le Nord magnétique de l'époque, qui, dans bien des cas, n'était pas au même endroit que l'actuel. Ainsi, on a la preuve scientifique du déplacement du pôle Nord magnétique.
Est-ce pour autant la preuve que le pôle nord géographique s'est, lui aussi déplacé ? La Terre est un gigantesque aimant qui, comme tous les aimants, comporte un pôle négatif et un pôle positif. Les boussoles indiquent le pôle nord magnétique et non le pôle nord géographique qui n'est jamais très loin. Les scientifiques ont longtemps pensé que ces déplacements du nord magnétique étaient simplement dus aux variations naturelles du champ magnétique de la Terre et ne pouvaient en aucun cas déclencher une catastrophe géographique. Mais les plus éminents spécialistes ne sont désormais plus de cet avis...
Immanuel Velikovsky, auteur de "Mondes en collision", a été le premier à soutenir, dès 1950, que la Terre avait eu une histoire des plus "sportives", parsemée de collisions avec d'autres corps célestes, de galipettes apocalyptiques... bref, de plaies et de bosses, sans douceur aucune ! Velikovsky a mené une recherche historique très approfondie, qui montre que la mémoire des peuples antiques conserve le souvenir d'un basculement de la Terre.
La Terre a probablement eu une histoire parsemée de collisions, de plaies et de bosses apocalyptiques.
Ainsi, dans un ouvrage de l'auteur latin Pomponius Melaque, il est écrit : « Les Égyptiens ont déjà vu la course des étoiles changer quatre fois de direction, et le Soleil s'est couché déjà deux fois dans la partie du ciel où il se lève aujourd'hui. »
Hérodote rapporte la même chose d'ailleurs - et Velikovsky de citer des textes indiens, chinois, mayas, sumériens, etc.
Bien entendu, le monde de la science tenta alors de le tourner en ridicule. Mais d'autres vinrent conforter son hypothèse, notamment Wegener, avec sa théorie de "la dérive des continents". Wegener, méprisé, rejeté, il y a encore quelques années commence enfin à être reconnu. Il croit, lui aussi, que la Terre a basculé jadis de façon brutale, ce qui aurait provoqué de vastes inondations, ce que l'on a appelé "le déluge".
Récemment, des observations plus précises ont confirmé que l'axe de la Terre n'était pas aussi stable qu'on l'avait cru. On a constaté que le pôle Nord géographique était sujet à différentes sortes d'oscillations encore mal connues. Si bien qu'au fond, le basculement subit de l'axe des pôles est la seule explication rationnelle qui rendrait compte de tout ce que les savants constatent sans pouvoir l'expliquer : les changements de climat, les glaciations, la dérive des continents et la tectonique des plaques, la surrection des chaînes alpines, les éruptions volcaniques, les tremblements de terre, les raz-de-marée, tout !
L'homme est-il responsable oui ou non, de ce phénomène de basculement de l'axe des pôles ? D'après les nombreux messages qui nous parviennent actuellement des mondes de Lumière, il semble qu'il y ait une sorte de cycle géophysique inévitable, mais aggravé par l'activité destructrice de l'homme. Cette activité s'exerce bien évidemment au plan physique mais aussi et même principalement au plan psychique.
Chacun d'entre nous est ainsi personnellement responsable de l'avenir de l'ensemble de l'humanité. Il est temps non seulement d'en prendre conscience, mais d'en tirer les conséquences.
Extraits du magazine "Sacrée Planète" N°12
Ère Nouvelle – février 2006