6 Décembre 2015
Qu’est-ce que la Guérison spirituelle ?
La Guérison spirituelle est le Processus qui permet à un être humain malade de corps et/ou d’âme de guérir grâce à la Force spirituelle.
Est-il donc possible de guérir spirituellement ?
À cette question la réponse est indubitablement oui.
Lorsque, aujourd'hui, un être humain, se trouvant dans la détresse, qu’il s’agisse de son corps ou de son âme, en une ardente Prière, se tourne vers son Dieu, alors il peut arriver que, de Là-Haut, il soit entendu et que, de ce fait, il puisse guérir.
Quel est le Processus agissant au cours de la Guérison spirituelle ?
La Loi énoncée par le Christ Jésus dit :
« Demandez et il vous sera donné » (Luc XI, 9),
Jésus qui, précisément, a dit aussi :
« Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin,
mais les malades. » (Matthieu XI, 12) (Luc V, 31)
et encore :
« Je ne suis pas venu pour les bien-portants mais pour les malades. »
Il faut déjà que le malade lui-même demande à guérir. Cela doit donc déjà venir de lui-même, et il doit, par conséquent, demander à guérir.
Demander, oui, mais à Qui ? Il faut que le malade ait intérieurement reconnu que la Santé est une Grâce venant de Dieu.
Nécessité impérative de la vraie Foi en Dieu
Cela présuppose donc absolument qu’il a déjà la Foi, la Foi en Dieu et en Sa Force guérissante. Un incroyant, un athée (= un sans-Dieu), d’emblée, se ferme au Secours issu des Hauteurs Lumineuses. Il ne peut donc pas guérir spirituellement.
Que ce soit par Imposition des Mains d’un Guérisseur ou d’une autre manière – c’est-à-dire directement, sans intermédiaire ou intercesseur -, la Force de Vie présente dans la Création afflue alors dans les malades.
La Parole de Jésus: « Qu'il Te soit fait selon Ta Foi ! » (Matthieu VIII, 13) est, ici, la Clef du Processus de Guérison. Le Succès de la thérapie ou de la démarche, donc la Guérison, se règle entièrement en fonction de la Valeur réelle de l'être humain malade considéré.
Cela veut dire qu’il guérit exactement dans la mesure avec laquelle il est digne de guérir, ou, en d’autres termes, ainsi qu'il est, intérieurement, réellement disposé - donc croyant, confiant, reconnaissant sa faute et humble -, et non pas seulement ainsi que lui ou d’autres se l'imaginent. À ce degré-là, ni plus ni moins, il obtiendra la Guérison escomptée !
Un tel Processus de Guérison se forme entièrement, selon la Loi de l’Effet de Réciprocité, en fonction des inflexibles Lois du Créateur. Cela implique que celui qui est intérieurement tourné vers les ténèbres ne peut pas accueillir en lui-même la Force de Lumière pour la Guérison, et si un malade ne veut pas guérir – ce qui arrive plus souvent qu’on ne le croit ! -, alors la Guérison ne peut pas, non plus, lui échoir de force.
C’est exactement comme dans l'Évangile. Même Jésus ne peut amener dans le Royaume des Cieux quelqu’un qui ne se soit pas réglé en fonction de Son Évangile, ce qui veut dire, qui ne vive pas d'après lui.
Jésus Guérisseur
Comme, grâce aux Évangiles, cela est bien connu, Jésus a accompli de fort nombreuses et tout à fait impressionnantes Guérisons, lesquelles étaient de véritables Miracles. Son But était aussi, ainsi, d’attirer l’attention sur Sa Parole, laquelle agissait aussi en guérissant les âmes, tout comme Sa Force guérissait aussi les corps gros-matériels.
Quelle Force Jésus utilisait-Il pour guérir ?
Même pour les Guérisons miraculeuses et, de façon générale, pour les Miracles de Jésus, la conformité aux Lois de la Création a toujours été respectée.
Il n’aurait, du reste, pas pu en être autrement, car les Lois de Dieu dans la Création sont, depuis l'Origine, parfaites et, étant donné que ce qui est parfait ne peut être amélioré, elles ne peuvent donc être ni changées ni abrogées.
Pour Ses Guérisons miraculeuses, Jésus employait la Force Divine, ce qui, tout naturellement, provoquait de tout autres effets – bien plus puissants - que ceux qui peuvent être produits par des êtres humains n’utilisant que la Force Spirituelle, d’origine divine elle aussi, mais en représentant, toutefois, une gradation inférieure.
La condition pour guérir
Voici une importante condition pour guérir, exposée par Jésus Lui-même [1] :
« Taisez plutôt le fait que J'ai guéri un corps malade et sachez que Je ne puis guérir aucun corps dont l'âme ne soit au préalable guérie ! Vous vous étonnez que le pécheur le plus endurci ait obtenu Mon assistance, alors que Je l'ai refusée à l'homme qui agit toujours correctement et est estimé partout! Lequel d'entre vous a le droit de juger les actes d'un être humain? Celui que, selon votre opinion, vous appelez un pécheur endurci, porte souvent en lui un monde d'aspirations à la Pureté, et celui que précède une renommée d'honnête homme ne connaît, dans sa suffisance, que lui et rien que lui. Je vous le dis: La justice des hommes n'est pas la Justice. »
Les Guérisons de Jésus
Comme déjà dit, elles sont fort nombreuses.
Voici un récit tiré des Évangiles :
« Quand ils furent sortis de la barque, les gens, ayant aussitôt reconnu Jésus, parcoururent tous les environs, et l'on se mit à apporter les malades sur des lits, partout où l'on apprenait Qui Il était. En quelque lieu qu'Il arrivât, dans les villages, dans les villes ou dans les campagnes, l’on mettait les malades sur les places publiques, et on Le priait de seulement leur permettre de toucher le bord de Son vêtement. Et tous ceux qui Le touchaient étaient guéris. » (Marc VI, 53-56)
Voici le récit de la Guérison du fils de l’officier du roi :
« Il y avait à Capharnaüm un officier du roi, dont le fils était malade. Ayant appris que Jésus était venu de Judée en Galilée, il alla vers Lui, et Le pria de descendre et de guérir son fils, qui était près de mourir. Jésus lui dit : Si vous ne voyez des Miracles et des Prodiges, vous ne croyez point. L'officier du roi lui dit : Seigneur, descends avant que mon enfant ne meure. Va, lui dit Jésus, ton fils vit. Et cet homme crut à la parole que Jésus lui avait dite, et il s'en alla. Comme déjà il descendait, ses serviteurs venant à sa rencontre lui apportèrent cette nouvelle : Ton enfant vit. Il leur demanda à quelle heure il s'était trouvé mieux ; et ils lui dirent : Hier, à la septième heure, la fièvre l'a quitté. Le père reconnut que c'était à cette heure-là que Jésus lui avait dit : Ton fils vit. Et il crut, lui et toute sa maison. » (Jean IV, 46-54)
Voici, maintenant, extrait du « Livre de Jésus, l’Amour de Dieu » :
La guérison de la fille du centurion :
« Jésus demanda à l'homme, qui portait un uniforme de centurion romain, ce qu'il désirait. Après une courte hésitation, celui-ci dit :
- "Seigneur, mon enfant se meurt, il n'y a plus d'espoir, si Tu ne viens pas lui rendre la santé!"
Alentour, mécontent, le peuple grondait :
- "Qu'attend donc ce Romain de notre Prophète? Qu'il s'en aille, c'est un païen!"
Mais Jésus ne tint pas compte de la remarque. Il considéra d'abord longuement le Romain, puis lui dit:
- "Je guérirai Ton enfant. Je Te suis, va devant!"
C'est alors que l'homme se retourna et précéda Jésus en direction de la ville. Cependant Judas, qui l'avait amené à Jésus, espérait qu'ici, enfin, aurait lieu le Miracle si ardemment attendu.
À Capharnaüm, la foule était si dense, le long des rues, que les Disciples furent obligés de se frayer un passage à coups de poings devant la maison du centurion. À l'intérieur, les pleureuses gémissaient et se lamentaient déjà. La fille du Romain était morte.
Judas tressaillit, son attente devint fébrile. Il était tendu, voulant savoir ce que ferait Jésus.
En entendant les pleureuses, le Romain faillit s'effondrer à l'entrée de la maison. Mais une main ferme se posa sur son épaule.
- "Aie confiance, Tu n'es pas seul. Je T'ai promis du Secours et Je T'aiderai. Je Te rendrai ton enfant."
- "Seigneur, ne vois-Tu pas qu'elle est déjà morte?"
Puis Jésus pénétra dans la chambre d'où provenaient les lamentations. À Son entrée, les femmes se turent. Jésus leva la main et montra la porte. Mais personne ne bougea. Il regarda le Romain:
- "Si Tu veux revoir Ton enfant, chasse les femmes qui Me gênent."
Pierre s'approcha de son Maître. Déconcerté, il L'avait suivi.
- "Seigneur, ne vois-Tu pas que l'enfant est morte? Je T'en supplie, quitte cette maison!"
Alors Jésus Se fâcha. Son œil étincelait, menaçant. Jamais encore Pierre ne L'avait vu ainsi.
- "Allez-vous en, tous, allez aussi loin que possible! Laissez-Moi Seul! Comment osez-vous Me donner un conseil?"
Il Se retourna et laissa Pierre, qui se retira, tout honteux.
Seul, face à l'enfant morte, Il S'approcha tout près de la couche. Pendant un moment, Il ferma les yeux et sembla absent. Jésus devait d'abord apaiser le courroux qu'avait éveillé en Lui la méfiance de Ses Disciples. Son Âme devait se calmer avant de rappeler la vie dans le corps déjà froid.
Ces preuves répétées de l'incapacité de tous Ses Disciples Lui faisaient mal. Et dire que dans toutes les situations critiques auxquelles Il Se trouvait confronté, ils Lui retiraient leur confiance!
L'Amour l'envahit à la vue de la figure calme et paisible de la jeune fille morte. Cette enfant était heureuse et, maintenant, Il la rappelait dans ce monde de discorde et de désarroi. Jésus vit la vie de l'enfant, son karma; Il vit également qu'elle devait revenir sur Terre où trop de fils la retenaient encore. Il vit aussi le fil qui reliait toujours l'âme au corps. Il n'était pas encore coupé et tiendrait encore plusieurs jours. L'enfant était partie trop brusquement.
- "Petite fille, lève-toi! Je te rappelle sur cette Terre pour que, grâce à la Force que Je vais te donner, tu puisses achever ta vie selon la Volonté de Dieu!"
L'âme enfantine revint lentement dans le corps. Jésus remarqua comment la vie ranimait la dépouille déjà raide, en y faisant de nouveau circuler le sang.
Il attendit que l'enfant ouvrît les yeux et Lui sourit avant de tomber dans un profond sommeil. Alors seulement, Il appela ses parents.
Sans attendre les remerciements des parents au comble du Bonheur, Jésus quitta doucement la chambre et sortit de la maison. Les Disciples L'attendaient dehors et Jésus, de nouveau rayonnant et serein, Se joignit à eux. En plaisantant, Il exprima Sa surprise qu'ils soient restés auprès de Lui, malgré leur frayeur! Ils voulurent s'excuser, mais les mots leur manquèrent. En silence, ils suivirent Jésus.
La nouvelle du prodigieux Miracle, que Jésus avait réalisé pour la première fois, se répandit rapidement dans toute la ville. Jamais Jésus n'avait été fêté aussi triomphalement que ce jour-là. On Lui amena une foule de malades et, infatigablement, Jésus imposa Ses mains sur les corps, leur prodiguant, pour les guérir, une Force nouvelle. »
La Guérison au Nom de Jésus
Jésus est l’Incarnation et la Personnification de l’Amour de Dieu.
Est-il permis de guérir en Son Nom ?
La réponse se trouve dans l’Évangile :
« Jean Lui dit :
- Maître, nous avons vu un homme qui chasse des démons en Ton Nom; et nous l'en avons empêché, parce qu'il ne nous suit pas.
- Ne l'en empêchez pas, répondit Jésus, car il n'est personne qui, faisant un Miracle en Mon Nom, puisse aussitôt après parler mal de Moi. »
Jésus témoigne aussi du fait que celui qui fait un Miracle en Son Nom agit dans Sa Force, la Force de Dieu dont Il est une Partie. De ce fait, il est tout simplement impossible que quelqu’un qui s’est à ce point ouvert à la Force de Dieu puisse, aussitôt après, se retourner contre Dieu ou Son Fils. Car celui qui agit dans la Force de Dieu sert obligatoirement la Volonté de Dieu.
Et Jésus ajoute :
« Qui n'est pas contre Nous est pour Nous.
Et quiconque vous donnera à boire un verre d'eau en Mon Nom, parce que vous appartenez au Christ, en Vérité, Je vous le dis, il ne perdra point sa récompense.
Mais, si quelqu'un scandalisait l’un de ces petits qui croient, il vaudrait mieux pour lui qu'on lui mît au cou une grosse meule de moulin, et qu'on le jetât dans la mer. » (Marc IX, 39-42)
Il est donc permis de {réellement} guérir au Nom de Jésus, au Nom de l’Amour de Dieu.
Relation entre la maladie et le péché, donc le mal
Jésus a dit :
« Ce ne sont pas les bien-portants qui ont besoin du Médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »
De ce fait, une claire relation se trouve-t-elle ainsi établie entre le mal et la maladie (Il faut savoir écouter ce que le « mal-a-dit » !). Le Pardon des péchés s’avère encore plus indispensable pour l’âme que la Guérison pour le corps, de sorte que la Rémission des péchésapparaît comme une véritable Guérison psychique.
Exemple d’un malade demandant à être guéri
Prenons donc le cas d’un malade qui, en une ardente prière de demande, implore intérieurement pour sa guérison.
Si sa demande est sincère, il sera, au cours de cette prière, d’un point de vue spirituel, largement ouvert à l'exaucement de sa demande, dans la plus pure Humilité. Mais s’il est dépourvu d’Humilité – la plus grande de toutes les Vertus -, alors cela signifie que la présomption ou l’exigence égoïste ferment, elles aussi, l’être humain à la Réception de la Force. Alors que s’il est croyant, confiant,reconnaissant (dans les deux sens du mot) et humble, et que, vu de l’Omnisagesse Divine, la Guérison constitue pour lui une réelleGrâce, alors, sans aucun doute, il sera exaucé et donc guéri.
Nécessité de l’Humilité
L’Humilité est, à juste titre, souvent définie comme la plus grande des Vertus. Elle a pour sœur la Modestie. Si la demande est faite humblement, alors la supplique s'élève vers la Lumière, vers la Source de tout Exaucement. Une telle supplique, qui - bien qu’en réalité la Prière à proprement parler soit uniquement de l’Adoration - est une sorte de prière, émet de ce fait un rayonnement et c’est sur le rayonnement de cette supplique, remplie d’Humilité, que l'exaucement peut, en retour, dans la Fonction de Réciprocité, descendre vers le demandeur.
Origine de l’Exaucement et juste terrain
L’Exaucement en question est, tout bien considéré, une Décision prise par la Lumière afin de porter Secours au requérant. La Décision émane, dans la Fonction de Réciprocité, du Vouloir de la Lumière, Lequel, totalement dépourvu d’arbitraire, réside, immuable, dans la Lumière Elle-même, et est prêt, à tout moment, à porter Secours là où Elle trouve pour cela le juste terrain, donc la Foi et l’Humilité.
L'humble et croyante supplique est donc le juste terrain en lequel peut plonger et s’enraciner la pure Force de la Lumière. Le seul mais effectif mérite de l'esprit humain dont les enveloppes sont malades, c’est tout simplement de s'ouvrir à la possibilité de recevoir l'Aide issue de la Lumière. C’est donc la conséquence d'une activité ou d'un vouloir réels de l’esprit humain considéré. Un tel esprit montre ainsi sa vitalité.
Une importante chose doit, toutefois, être ici bien prise en considération : Quoi que ce soit que puisse faire un esprit humain pour la guérison de ses enveloppes, cela ne sera, toutefois, jamais la cause même de sa guérison. Il ne peut que s’ouvrir à la Force, trouver la Clef pour elle, mais pas lui-même la produire.
Autrement dit, cela n’est pas de la « méthode Coué » ou de la « pensée positive » ! L’autosuggestion n’a en cela rien à voir ; elle ne peut jamais réellement guérir ! Ceux qui professent de telles théories ne font qu’offenser Dieu, sont au service de la présomption et de la vanité, donc au service des ténèbres, et causent de grands préjudices à ceux qui les croient.
La Lumière guérissante
L’on peut dire que l'Aide dans la Lumière Se tient aussi toujours prête pour celui qui s'ouvre justement pour la recevoir.
Lorsqu’il s’agit de relativement petites choses, l’on peut dire que l’Aide de la Lumière entoure constamment l’être humain, parce qu'une part de cette Aide repose dans les Rayonnements de la Création elle-même, proportionnés au genre de la Création matérielle.
Par la juste ouverture d'esprit pour lui permettre de pénétrer en lui, l’être humain peut se procurer l’Aide. Rien de plus, mais rien de moins !
L’Aide de la Lumière repose uniquement dans la Lumière, c’est-à-dire en Dieu Lui-même, car c’est Lui Qui, dans l’Activité automatique de Ses Lois Parfaites, l’envoie aux requérants. La juste disposition, c'est-à-dire la juste et grande ouverture de son esprit, permet à l’être humain de la recevoir. En dehors de Ses Serviteurs, personne d’autre que le Plus-Haut ne peut offrir l’Aide de la Lumière à des requérants.
La Loi de Rayonnement
C’est en vertu de la Loi de Rayonnement que, suivant constamment l'impulsion de la Loi Fondamentale, des Irradiations de Lumière existent dans toute la Création. En fonction de l’Activité des Mille Lois de la Création, ces Irradiations de Lumière sont ramifiées et subdivisées de mille manières différentes. Des Irradiations de la fortifiante et donc ainsi aussi de la guérissante Lumière sont donc tissées dans toute la Création Postérieure, afin de vivifier tout ce qui s’y ouvre, attendant donc que les créatures – et, en particulier, les créatures humaines ! - les utilisent !
Les Irradiations de la Lumière guérissante ne se trouvent cependant pas dans l'esprit humain lui-même, encore bien moins dans le corps humain lui-même, mais bien dans la structure même de la Création, donc en dehors de l’esprit et du corps humain, car la Lumièretout comme la Force viennent uniquement de Dieu !
C’est l'esprit humain qui doit chercher la Liaison – car le corps en est bien incapable ! - et s'ouvrir convenablement pour la Réception, ce qui repose le mieux dans le recueillement d'une sérieuse Prière.
L’on peut donc dire, sans risque d’erreur, que l'Aide de la Lumière se trouve donc toujours prête pour l'esprit humain, si, toutefois, celui-ci veut s'y ouvrir. Aussi arrive-t-il que maint être humain trouve déjà une petite Aide à l'aide d'une façon de s’ouvrir qu’il a apprise, donc d’une façon extérieurement provoquée.
C’est déjà ce qui se passe dans de nombreux Cercles de Prière existants, lesquels ont pour but la Guérison de leurs propres membres ou bien, par prières d’intercession, de tiers.[2]
Lorsque de telles Aides arrivent, il y a toujours un instant où l'intuition d'au moins un esprit humain correspond tout à fait réellement aux Lois de la Création pour la Connexion avec l'Aide.
Cette intuition n'a pourtant pas besoin d'être terrestrement consciente à celui qui la vit intérieurement; car elle est exclusivement unÉvénement spirituel, qui, bien souvent, n'est même pas perceptible à l'intellect terrestre. Pour cela suffit l'émotion d'un Instant.
Et c’est ainsi que se met alors en place l'Aide de la Lumière, parce que les Lois existantes pour cela ne peuvent jamais manquer de produire leurs effets ! Elles s'accomplissent, même si cela arrive à l'être humain malade d'une façon inconsciente.
Les deux sortes d’Aides
Dans la Création Postérieure existe déjà une Force, mille fois ramifiée, constamment disponible pour la Guérison, et, au moins dans une certaine mesure, beaucoup peuvent la capter, même lorsque leur attitude à l’égard de l’Unique Source de la Force n’est pas entièrement juste.
Mais si un présumé guérisseur ou un malade croi{en}t qu’avec la Guérison spirituelle il s’agit de suggestion ou d’autosuggestion, l'Aide pour la Guérison, avec ou sans intermédiaire, ne peut jamais arriver là où – ce qui est fréquent, lorsqu’il s’agit de maladies graves - est nécessaire une Force encore renforcée par rapport à celle qui repose déjà, toujours prête, à l'intérieur même de la Création.
En de tels cas, pour obtenir la Guérison, il faut tout d'abord qu'intervienne un Acte de Volonté particulier de la Lumière venu d'En-Haut, pour renforcer le Courant de Force guérisseuse !
Et un tel Renforcement de Force ne peut exister qu'à la suite d'une véritable Prière pleine de Foi, d'une supplique qui provienne de l’absolue Conviction dans la Toute-Puissance et l'Amour de Dieu !
Les Prières d’Intercession
Une authentique prière d'intercession peut parfois aussi apporter de l'Aide à ceux qui en bénéficient !
Quand un être humain tombe gravement malade, il est, en général, alors aussi affaibli en lui-même, indifférent. Il n'y a alors pas de résistance en lui, même s'il n'était pas, jusqu’ici, par ailleurs, lui-même très croyant. Cet état de son esprit permet l'Irruption de la Force de la Lumière, Qui peut, en provenance de tiers, être guidée vers lui par une sincère prière d'intercession ! Et c’est ainsi qu’il arrive alors que, sans l’avoir lui-même demandé, par dérogation au Principe général de nécessité d’une demande personnelle, un être humain reçoive parfois, aussi, en provenance d’autrui, de l'Aide par intercession.
Les Œuvres de Jésus
Jésus a dit :
« En Vérité, en Vérité, Je vous le dis, celui qui croit en Moi fera aussi les Œuvres que Je fais, et il en fera même de plus grandes, parce que Je M'en vais au Père ; et tout ce que vous demanderez en Mon Nom, Je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en Mon Nom, Je le ferai. Si vous M'aimez, gardez Mes Commandements. Et Moi, Je prierai le Père, et Il vous donnera un autre Consolateur, afin qu'Il demeure éternellement avec vous, l'Esprit de Vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne Le voit point et ne Le connaît point ; mais vous, vous Le connaissez, car Il demeure avec vous, et Il sera en vous. » (Jean XIV, 12-17)
De quelles « Œuvres » parle ici Jésus ? Cela inclut-il Ses Guérisons miraculeuses ? Probable ! Mais comment un simple être humain ne pouvant utiliser que la Force spirituelle pourrait-il faire mieux que le Fils de Dieu utilisant la Force Divine ?!? C’est ce qu’il nous est difficile de comprendre… Pourtant, cela n’est pas si compliqué… Si un être humain veut guérir avec sa propre Force, il ne pourra, en effet, utiliser que la Force spirituelle, mais si, en tant que simple intermédiaire, il guérit au Nom de Dieu ou au Nom de Jésus, alors la Force Divine peut faire des Miracles non pas en lui mais simplement à travers lui… C’est sans doute cela que l’on appelle un Thaumaturge [3].
L’être humain et la Force
Avoir la Force ou pas, tout est toujours là.
La Force Divine traverse toute la Création. C’est d’Elle que tout dépend. L’être humain ne peut pas s’en passer.
Lorsque l’être humain commence sa journée en implorant la Force, et qu’il la finit en remerciant pour Elle, il se met déjà dans l’attitude juste.
Cette juste attitude correspond, tout d’abord, à un don total de soi de la créature à son Créateur, en laquelle la créature humaine, reconnaissant les Droits paternels de Dieu sur elle, Lui dit : « Je suis à Toi, Seigneur ! ».
La créature humaine qui se donne dans la Prière reconnaît qu’elle doit sa vie, son existence à son Créateur et, en retour, elle veut pour cela, en tant que valeur de compensation, lui offrir le présent de sa Gratitude. Cette volonté d’apporter la juste compensation pour tant de Grâces reçues avec la vie est un vouloir de l’esprit. Mais même l’accomplissement d’un tel vouloir dépend, lui aussi, d’un apport de Force provenant de l’Unique Source de Force : Dieu ! Et c’est pour cela que Dieu, afin que les créatures puissent L’honorer de leur Gratitude, leur accorde, en retour, le Secours de Son indispensable Force.
Certes, aucune créature ne peut vivre sans recevoir, à chaque instant, un minimum de Force, et ce minimum vital lui est déjà octroyé, sans plus, avec la vie même. Mais un surcroît de Force lui est nécessaire si la créature veut rendre à son Créateur l’hommage de sa Gratitude. Afin de recevoir ce surcroît de Force, la créature doit demander, afin qu’il lui soit donné. Et en demandant, l’esprit manifeste déjà qu’il est vivant, car la demande est aussi une activité de l’esprit.
La demande vis-à-vis de la Force et des Grâces divines ne doit, toutefois, jamais devenir exigence, mais demeurer une humble requête.
Qu’est-ce qu’un Miracle ?
Le Miracle est un événement qui surprend les êtres humains. Il ne devrait pas, car il ne contrevient pourtant jamais aux Lois de la Création ou Lois de la Nature, mais ne fait, en réalité, que prodigieusement en accélérer le cours grâce à un important et inattendu surcroît de Force, lequel rend possible ce qu’autrement l’on croyait impossible. Voilà ce qu’est un Miracle. De nombreux Miracles ont comme champ d’action la Guérison spirituelle des êtres humains malades. Jésus et Ses Apôtres en ont accompli beaucoup et, encore aujourd’hui, il peut arriver que de grands Guérisseurs accomplissent de véritables Miracles.
Mais lorsqu’un être humain gravement malade, s’étant ouvert à la Force, guérit, sans avoir recours à un tel Médiateur appelé, d’une maladie présumée incurable, c’est aussi un Miracle.
Comment recevoir la Force guérissante ?
Alors, celui qui est gravement malade et n’a pas de Guérisseur à portée de main, peut-il quand même espérer guérir ?
Oui, bien sûr, car Jésus a dit :
« Tout ce que vous demanderez avec Foi par la Prière, vous le recevrez. »
(Matthieu XXI, 21)
Alors, comment va-t-il faire pour obtenir sa guérison ?
Il faut d’abord savoir que :
Le désir pour la Guérison est déjà une disposition qui conditionne la Réception et l'Effet de la Force.
Pour recevoir le Courant de Force Guérissante déjà présent dans la Création, il est bon de se recueillir en soi-même et de se mettre en état de Prière, ce qui signifie rechercher la Liaison avec la Force Divine, Origine de toute vie, déjà agissante dans la Création Postérieure.
Pour cela, la plus grande détente de l’âme et le plus grand relâchement du corps sont requis. En effet, le Cadeau de la Force exige, comme supposition préalable, un terrain correspondant dans l'être humain lui-même. Si la condition préalable n'est pas offerte, alors la Liaison avec la Lumière ne peut pas être établie. Dans un terrain non relâché ou aspirant vers le bas, la Lumière ne peut pas descendre, puisque le Processus de Pénétration nécessite, afin de ne pas opposer de résistance à l’Effet de la Force, le plus grand relâchement.
L'esprit aussi doit se relâcher, afin de se déployer, peu à peu, et de recevoir la Liaison avec le Genre qui lui est propre, avec le Plan Spirituel, dans le Rayon de Lumière de la Grâce Divine.
Concrètement, il est bon de s’asseoir ou de s’allonger confortablement, surtout en évitant de croiser bras et jambes, et de placer, selon la position choisie, ses paumes de mains sur ses cuisses ou genoux, ou à côté de soi, ouvertes vers le Ciel.
Se blottir dans les Lois
Jésus a dit :
« Je vous le dis, en Vérité, si vous aviez de la Foi gros comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d'ici jusque là, et elle se transporterait ; rien ne vous serait impossible. » (Matthieu XVII, 20),
et encore, au sujet du figuier desséché :
« Je vous le dis, en Vérité, si vous aviez de la Foi et que vous ne doutiez point, non seulement vous feriez ce qui a été fait à ce figuier, mais quand vous diriez à cette montagne : Ôte-toi de là et jette-toi dans la mer, cela se ferait. » (Matthieu XXI, 21)
L’Insertion – le « Se Blottir » - dans les Lois peut donc produire des Miracles. Il suffit pour cela de s’en remettre entièrement aux Lois en une totale confiance dans l’Omnisagesse Divine se manifestant en Ses Lois parfaites.
Même dans la matière grossière, les animaux sauvages ont des facultés que l’être humain n’arrive pas à imiter et qui proviennent uniquement de leur abandon, de leur docilité à se blottir dans les Lois de la Création. Tel est le cas des couleurs protectrices des animaux.
Cela résulte simplement du désir d’autoprotection bien naturel chez ces animaux. Ce désir, ce besoin, a automatiquement conditionné les couleurs de leurs plumes, de leur fourrure ou de leur peau, de sorte qu'ils se trouvent complètement comme fusionnés à leurs environnements respectifs et c'est pourquoi, du fait de ce camouflage (« technique » imitée par les militaires !), il est très difficile de les en distinguer. Cela provient uniquement du fait que de tels animaux se meuvent dans la Loi de la Création. Ils le font naturellement, sans contrainte, sans se créer à eux-mêmes des obstacles artificiels – ainsi que le font tant d’êtres humains ! - par un vouloir-savoir-mieux-que-les-Lois-de-la-Création.
Bref, l’on peut dire qu'ils ont encore la capacité de recevoir; même si cela est, chez eux, inconscient, au moins sont-ils encore, quant à eux, à cet égard, en harmonie avec les Lois de la Création.
Les êtres humains aussi, en cela devenus sachants, pourraient bien accomplir de tout autres choses que ce qu’ils font présentement, si... ils s’inséraient volontairement dans les Lois du Créateur en vigueur dans Sa Création! C’est Miracle sur Miracle qu’ils vivraient constamment ! Et, en particulier, Guérison miraculeuse sur Guérison miraculeuse ! Cependant, bien évidemment, jamais en fonction de leur vouloir propre ! Mais uniquement en fonction de la Volonté de Dieu ! Et c’est cela qui fait toute la différence…
Vouloir ce que Dieu veut, c’est tout l’inverse que de vouloir que Dieu veuille ce que nous voulons ! Lorsque les êtres humains disent (et écrivent sur la boucle de leur ceinturon !)[4] « Gott mit uns ! »[5], ils s’imaginent que Dieu est au service de leurs désirs ! Mais c’est tout l’inverse qui est vrai ! Cela veut dire, au contraire, que c’est parce que les êtres humains se sont entièrement appropriés la Volonté de Dieu que Dieu soutient alors leurs actions.
De même, le proverbe « Ce que femme veut, Dieu le veut ! » est, bien souvent, faussement compris. Ce n’est pas du tout Dieu Qui veut accomplir le désir particulier de telle ou telle femme, mais si une femme est capable d’offrir en elle un Ancrage à la Volonté Divine, de telle sorte à ne plus vouloir que ce que Dieu veut, autrement dit de sorte à ce que sa volonté personnelle soit en totale fusion avec la Volonté Divine, alors la Volonté Divine soutiendra terrestrement ce vouloir qui Lui est conforme… C’est bien différent !
Un intermédiaire est-il nécessaire pour la Transmission de la Force spirituelle ?
En principe, n’importe quel être humain de bon vouloir peut s’ouvrir seul à la Force guérisseuse.
Dans la pratique, compte tenu de la faiblesse des êtres humains, en particulier lorsqu’ils sont malades, l’intermédiaire n’est pas forcément indispensable, mais souvent bien utile !
Il y a, en fait, deux sortes d’intermédiaires, l’intermédiaire-guérisseur jouant lui-même un rôle actif et l’intermédiaire-intercesseur qui se contente de prier, donc d’intercéder auprès de la Lumière pour que quelqu’un d’autre qui lui est cher puisse recevoir la Force de Guérison.
Utilité des Intermédiaires ou Médiateurs Appelés
L’utilité des Intermédiaires pour la Force ne fait pas de doute. En effet, à Ses Disciples, Jésus a dit :
« Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. »
Notons, au passage, que la Force Elle-même ne doit pas être monnayée, car c’est un Don de Dieu :
« Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. »
Ici Jésus parle de la Force elle-même. Celle-ci est un Don de Dieu et ne peut donc se monnayer en tant que telle.
Il est toutefois normal que la peine prise, ainsi que le temps passé par les Guérisseurs spirituels aux Guérisons fassent l’objet d’une juste compensation matérielle. Et c’est aux bénéficiaires d’y pourvoir d’eux-mêmes, sans que le Guérisseur ait à demander ou à « facturer » son intervention…
En outre, à ce sujet, il convient aussi de distinguer si un guérisseur donne de son propre magnétisme ou s’il transmet des courants en provenance de l’Au-delà. (Voir, à ce sujet, plus loin, le passage au sujet du magnétisme).
Et c’est pourquoi à Ses Disciples Jésus a aussi dit :
« Dans quelque ville que vous entriez, et où l'on vous recevra, mangez ce qui vous sera présenté, guérissez les malades qui s'y trouveront, et dites-leur : Le Royaume de Dieu s'est approché de vous. »
Marc, parlant de l’Activité des Disciples de Jésus, raconte :
« Ils chassaient beaucoup de démons, et ils oignaient d'huile beaucoup de malades et les guérissaient. » (Marc VI, 13)
Le rôle de l’huile pour faire pénétrer la Force est ici mis en relief.
Et, concluant son Évangile, Marc rapporte encore cette Parole de Jésus :
« Voici les Miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en Mon Nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents ; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris. » (Marc XVI, 18)
Ce qui importe donc, encore aujourd’hui, c’est d’agir au Nom de Jésus !!!
Avec tout ce que cela comporte.
Et c’est déjà bien ce qui se produisit au temps des Apôtres :
« Et ils s'en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la Parole par les Miracles qui L'accompagnaient. »
(Marc XVI, 20)
De telles Guérisons miraculeuses accomplies par des Médiateurs Appelés sont aussi racontées dans le Livre « Les Apôtres de Jésus »[6] :
« Les Disciples quittèrent la ville pour se diriger vers Lystra. Un grand nombre de ceux qui étaient devenus croyants les accompagnèrent, certains pour en apprendre davantage, mais la plupart par peur des Juifs.
Entre-temps, la nouvelle de ce que les Disciples prêchaient les avait devancés. En arrivant à Lystra, ils trouvèrent déjà une grande foule réunie au temple.
Il y avait là un homme paralysé, qui, pénétré du désir ardent de guérir, s'était fait transporter au temple. Couché sur les marches de l'autel, les mains jointes, il leva le regard vers Paul. L'on aurait dit qu'un rayon de lumière émanait de celui qui recherchait Paul, si bien que l'Apôtre, ressentant cette Nostalgie, s'efforça avec son âme de rejoindre ce rayon.
Alors, il aperçut l'homme paralysé et lui dit à haute voix:
- Lève-Toi et marche !
L'homme obéit aussitôt; il se leva comme un être bien portant et demeura debout devant tout le monde. Puis, il se jeta à genoux et remercia le Dieu inconnu Qui l'avait guéri. C'était un païen, comme la plupart des assistants. Une exultation immense les saisit tous. Ils croyaient que leurs Dieux étaient redescendus sur Terre, comme autrefois. »
Et encore :
« Paul, Timothée, Julius et le capitaine du navire se rendirent en compagnie du chef de l'île Mélitta sur son domaine où il comptait les héberger. Il raconta en route que son père était alité; il était gravement malade depuis longtemps et devait bientôt mourir. Il pria Paul d'annoncer Dieu également au malade.
En entrant dans la maison de Publius, Paul alla voir immédiatement le vieillard, qu'il trouva très mal. Il lui imposa la main sur le front, puis sur le cœur et pria Dieu de rendre la Santé au vieillard comme nouvelle preuve de Sa Toute-Puissance.
Et Dieu bénit la main de Paul. Le malade tomba dans un réconfortant sommeil, dont il se réveilla, le lendemain, guéri. »
Le Médiateur Appelé
Lorsque le malade est ouvert, alors la Force de Lumière du Médiateur Appelé afflue de lui.
Par exemple, dans les Actes des Apôtres l’on peut voir que Pierre était, pour la Force de Lumière, un grand Médiateur Appelé :
« Le nombre de ceux qui croyaient au Seigneur, hommes et femmes, augmentait de plus en plus, en sorte que l'on apportait les malades dans les rues et qu'on les plaçait sur des lits et des couchettes, afin que, lorsque Pierre passerait, son ombre au moins couvrît l'un d'eux.
La multitude accourait aussi des villes voisines à Jérusalem, amenant des malades et des gens tourmentés par des esprits impurs ; et tous étaient guéris. »
Mais Paul, autre grand Médiateur Appelé, faisait, lui aussi, d’extraordinaires Miracles:
« Et Dieu faisait des Miracles extraordinaires par les mains de Paul, au point que l'on appliquait sur les malades des linges ou des mouchoirs qui avaient touché son corps, et les maladies les quittaient, et les esprits malins sortaient. »
Le Magnétisme guérisseur
Un cas particulier de Guérison spirituelle est celui du Magnétisme guérisseur.
Dans le Magnétisme guérisseur, deux cas doivent être clairement distingués :
- Le magnétisme guérisseur corporel.
- Le magnétisme guérisseur spirituel.
Dans le cas du Magnétisme guérisseur corporel, la guérison de mainte souffrance survient par le Magnétisme du corps du magnétiseur.
Dans le cas du Magnétisme spirituel, le seul qui nous intéresse ici, il s’agit de la transmission de Courants similaires en provenance de la Matière Fine, donc de l'Au-Delà, voire, dans le meilleur des cas, du Spirituel.
Le Magnétiseur ou Magnétopathe agit donc, le plus souvent par imposition des mains, avec ou sans contact direct, en tant qu’agent transmetteur de Force. Mais un Guérisseur n’est pas forcément un Magnétiseur. Si tous les Magnétiseurs peuvent être désignés comme étant des Guérisseurs, tous les Guérisseurs ne sont pas pour autant des Magnétiseurs. Le Magnétiseur agit, en général, sur unepersonne à la fois, alors que le Guérisseur-Thaumaturge, ainsi que cela s’est vu, peut simultanément agir sur des foules entières.
Le Guérisseur a-t-il même obligatoirement du magnétisme ? Pas forcément. Car, le plus souvent, il n’agit pas à partir de sa propre Force mais est ce que l’on appelle un « Thaumaturge », un Intermédiaire pour la Force Divine. Il agit au Nom de Dieu ou de Jésus et provoque la confiance et l’ouverture d’esprit chez les malades à qui il s’adresse, et invoque, en toute confiance, la Force Divine, afin qu’Elle agisse sur les malades présents en les guérissant.
Et c’est ainsi que des foules entières, lesquelles sont, aujourd’hui, plus nombreuses qu’à l’Époque de Jésus, peuvent simultanément guérir et que, pour les vrais croyants en Lui, peut encore s’accomplir la Parole de Jésus :
« Celui qui croit en Moi fera aussi les Œuvres que Je fais,
et il en fera même de plus grandes ».
David De La Garde
[1] Dans « Le Livre de Jésus, l’Amour de Dieu », disponible en brochure aux Éditions de Cristal (et bientôt en Livre, à paraître pour Noël 2003).
[2] Voir, par exemple, le cas bien connu des Cercles de Prières de Guérison selon l’Enseignement de Bruno Gröning. Bruno Gröning a dit : « Dieu est l’émetteur et l’homme est le récepteur de la Force curative » et « Il n’y a rien qui soit incurable, Dieu est le plus grand médecin ». Et encore : « Chacun devient son propre médecin; fais confiance et crois, la Force Divine aide et guérit. »
[3] À cet égard, par exemple, le Thaumaturge Bruno Gröning, simple intermédiaire pour la Force Divine, a dit : "Ne me remerciez pas, mais remerciez plutôt Dieu le Père!"
[4] Ce que faisaient les soldats allemands à une époque pas si lointaine…
[5] « Gott mit uns ! »: „Dieu avec Nous“ (Sens du Nom „Imanuel“ ou, en français, „Emmanuel“).
[6] « Les Apôtres de Jésus », toujours aux Éditions de Cristal
SOURCES: