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Médium & Guérisseur

Travailler avec les Etres de Lumière pour faciliter notre guérison spirituelle et le passage vers l'ère nouvelle. Contenus et articles sur la guérison spirituelle dans une vision chrétienne, spirite chrétienne, mystique, intégrant une approche sur la réincarnation et les phénomènes extraterrestres.

Abbé JULIO

Abbé JULIO

Sans dédaigner ce que le magnétisme à de bon et d'utile le cercle de nos connaissances, nous avons étudié à fond le spiritisme, et nous avons eu, par des faits nombreux et indéniables, la preuve qu'il avait été dans le passé, qu'il était dans le présent une source intarissable de guérisons et de bienfaits et que dans un prochain avenir il éclairerait d'une lumière intense les problèmes les plus graves de l'humanité.

Mais le spiritisme est comme toute sciences, puisqu'il est la science de l'Au-delà, le spiritisme est, disons-nous, un précipice aux bords escarpés, un abîme sans fond qui désagrège et engloutit à jamais l'imprudent qui sans une longue préparation matérielle et morale, se lance à la légère et désarmé vers ces parages inconnus et fertiles en pièges terribles, tandis que pour l'homme de science, de foi et de prière, ces sentiers si ardus mènent aux sommets et à la lumière. Mais comme l'homme, à cause de son ignorance native, à cause de ses appétits grossiers, dédaigne trop souvent la vérité, parce qu'elle est trop austère, les milles facettes du Vice, de la satisfaction, de la Jouissance l'attirent, et, pauvre alouette fascinée, il tombe infailliblement dans les noirs filets des Esprits Mauvais.

Voilà pourquoi l’Église, qui est cependant la Grande Spirite par excellence, mais qui, hélas ! À perdu la clé des mystères révélés par son fondateur Jésus-Christ, le Divin Spirite, en bonne mère poule prudente, à défendu à tous ses petits poussins, inconscients du danger, toujours prêts à se jeter dans le Merveilleux qui brille et est leur destinée future, de s'en occuper en aucune façon, sans distinguer quel est le bon et le mauvais ce cet incommensurable Au-Delà, C'était cependant sa mission : à elle de savoir, de prévoir, de diriger vers les hauteurs, de faire éviter les abîmes. Elle y viendra quand même, car l'heure est venue où l'Esprit-Saint, inspirateur de tout spiritisme vrai et pur, éclairera tout homme venant en ce monde.

Nous disons spiritisme vrai et pur, car il y a le spiritisme faux et impur qui est l'invocation des Esprits Mauvais, circulant autour de nous comme des bêtes rugissantes pour nous dévorer : c'est la Magie noire, la Démonologie sous toutes ses formes les plus variées pour la satisfaction des passions basses et des instincts pervers. Ces Esprits Mauvais existent bel et bien. Ce qu'on en dit au Moyen Age n'est nullement exagéré, et ce qui surprendra beaucoup, il n'y a rien changé de nos jours. Le devoir de tous prêtres, de tous guérisseur spirituel, de tous chrétien, est de s'en défendre, d'en défendre les autres, de les combattre sans trêve ni merci, car nous avons en mains tous les moyens de les vaincre, ils ne sont forts que de nos faiblesses ou de nos lâchetés. S'ils ont permission de nous tenter, ils ne le peuvent que si nous leur laissons la porte ouverte.

Mais il y a un autre spiritisme plus dangereux, parce qu'il paraît plus inoffensif et semble satisfaire notre curiosité et notre insatiable penchant au Merveilleux. C'est l'évocation des Esprits que je pourrais appeler ni Mauvais ni Bons, mais qui entourent la Terre de leur cercle serré et ne cherchent que les terrestres communications, soit pour y venir à demeure et voler les forces vitales et spirituelles de ceux qu'ils imprègnent, soit parce que n'étant pas encore complètement désincarnés et ayant conservé toutes leurs imperfections morales, ils ont peur de descendre, voudraient se rattacher à la terre à nos dépens, et quand ils ont ce qu'ils veulent, laisse le champ libre à tous les souffles pestilentiels. Ces Esprits sont ce qu'ils étaient sur terre, ils prennent tous les masques, ils satisfont plus ou moins les curiosités malsaines, et se moquent de leurs adeptes. C'est le spiritisme des salons ou des petites réunions privées. Résultats trop fréquents. Maladies nerveuses, déséquilibre, folie. Nous avons guéri nombre de victimes de ce sport trop recherché.

Le spiritisme, que j'appelle scientifique, parce qu'il est pratiqué par des hommes de science et de haute intellectualité, mérite plus d'attention, car ils sont sur le seuil du mystère et sûrement la clé du sanctuaire leur sera confiée. Mais ils ont aussi un grave écueil à franchir. Dans leur enthousiasme des immenses découvertes qu'ils font chaque jour, ils s'imaginent que le spiritisme est tout, que c'est une religion nouvelle faite de toutes pièces, appelée à détruire toutes les religions, particulièrement l’Église Catholique qui est intolérante de par ses ignorants ministres et les condamne en bloc sans se donner la peine d'examiner.

Le spiritisme n'est pas une religion, c'est, je le répète, la lumière qui éclairera toutes les religions, qui les rendra scientifiques, qui les fusionnera toutes dans l'Unité par la Charité à travers tous les Mondes.

Les Églises sont spirites malgré elles, et particulièrement l’Église Catholique. Qu'est-ce donc que ces trois Églises : l’Église militante, nous tous les combattants de la terre ; l’Église souffrante, les désincarnés qui courent après l'infini sans pouvoir l'atteindre encore ; l’Église triomphante, les Fils de Dieu, qui ont cherché la lumière ici-bas dans la simplicité de leur âme et la trouvent dans l'Au-delà dans une ascension perpétuelle vers l'absolu ?

Ce sont ceux-là qui sont nos vrais guides dans nos ténèbres terrestres, ils n'ont pas cette céleste et insolente indifférence que l’Église leur prête si gratuitement ; ils ne se désintéressent pas de leurs frères d'ici-bas, ils ont toutes les tendresses pour nos misères et nos luttes, mais ne se communiquent qu'à ceux qui sont dignes, par la préparation nécessaire, par leurs efforts héroïques vers la vertu, d'entrer en rapport avec eux.

Je crois à la communion des Saints.

Voila le spiritisme vrai et pur, c'est celui que nous pratiquons, et nous en avons tous les moyens par la Foi, et par la Prière, par la Vertu (ce sont des moyens à la portée de tous), par notre caractère sacerdotal, par la haute médiumnité de personnes privilégiées, par le Saint Sacrifice de la Messe.

Le don de médiumnité existe véritablement, comme le don de prophétie, le don de guérison, le don des langues et tous les autres dons naturels ou surnaturels. C'est l'Evangile qui nous le dit.

Mais il en est de ces dons comme des qualités naturelles : si vous les tournez vers le bien, elles grandissent jusqu'à la perfection ; si vous en mésusez ou simplement les galvaudez sans discernement, elles se dissipent et vous font descendre au dessous de tout.

Comme nous avons une mission qui s'accomplira à son heure, Dieu nous a donné la faculté, non de faire des miracles (il n'y en a pas), mais de guérir ceux qui souffrent, quand tout espoir semble perdu, de consoler ceux qui gémissent, non par nous-mêmes qui ne sommes rien, mais par la Foi, par la Prière, par la Vertu du sacrifice de la Messe, avec l'aide de nos puissants médiums et l'assistance des Bons Esprits de l'Au-Delà.

Beaucoup de personnes négligent ce grand moyen d'obtenir une grâce : le Très Saint Sacrifice de la Messe ; elles se contentent d'apporter des cierges à un sanctuaire quelconque. Elles oublient que les cierges doivent être offerts comme accompagnement de la Messe ou d'une Prière spéciale ; ils doivent brûler pendant cette Messe ou cette Prière, parce qu'ils signifient que le postulant ou la postulante prie avec ardeur ; que son cœur se consume d'amour pour Dieu comme la cire que fond la flamme ; que son âme brûle d'obtenir telle ou telle demande, par l'intercession des Saints invoqués dans cette Messe ou ces Oraisons particulières, par la puissante et efficace intervention de cette Divine et Volontaire Victime qui intercède sans cesse pour nous et avec nous.

Le cierge seul n'a pas grande signification, quelque fois même il n'est plus qu'une pratique superstitieuse, puisque l'on se croit par là exempt de prier. Voilà une aberration que certains prêtres laissent commettre et ne veulent pas redresser, parce qu'elle tarirait une source de revenus. Nous croyons utile de ramener les fidèles à la véritable pratique chrétienne.

Il vaut mieux, en effet, avoir une messe, que d'offrir des dizaines de cierges plus ou moins luxueux, sans messe aucune.

On peut faire dire ces messes par n'importe quel prêtre, mais de préférence par le prêtre de sa paroisse, en lui faisant préciser le jour de la célébration, afin d'y assister soi-même, s'il est possible. Mais s'il s'agit d'une maladie ou d'une neuvaine à faire, il est préférable de les faire dire par un prêtre guérisseur ou d'un guérisseur spirituel, qui prie en union avec la neuvaine.

† JULIO


En savoir plus sur http://www.daniel-guerisseurspirituel.com/pages/l-abbe-julio/page.html#vXZiW1RSXJkeARKD.99

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