13 Août 2017
Jean Sempé est le plus grand et le plus célèbre guérisseur mystique Français qui a par exemple eu comme disciple le bon Abbé Julio . Jean Sempé, magnétisé, priait, et faisait prier avec lui, bénissait (ce qui est tout un) de l’eau, du sel, de l’huile, effectuait des rituels et chassait le mal, mais uniquement au nom de Jésus et par Jésus, que le malade fut en sa présence ou très éloigné .
Aujourd'hui encore Jean Sempé a de nombreux disciples qui soulagent, guérissent et aident toutes personnes venant à eux grâce aux Prières Merveilleuses .
Jean Sempé prit pour principal disciple l'abbé Julio de son vrai nom Jules Houssay fils de maçon .
L'abbé Julio Ordonné prêtre en 1867, à Laval, est nommé le 28 février 1885 au vicariat à la paroisse Sainte-Marguerite.
Enfin en 1901, à Fontenay-sous-Bois, il reçoit la visite de Monseigneur René Vilatte qui rejoindra le 4 décembre 1904 lorsqu'il sera est consacré évêque et chef de l'Église catholique libre de France après avoir ouvert les yeux sur le comportement et différents débordements et mensonges de l'église Romaine.
Jean Sempé est mort le 9 janvier 1892 à Vincennes et encore aujourd'hui sa tombe est continuellement fleuri par de nombreux admirateurs et disciples.
Aujourd'hui à notre image il y a encore de nombreux magnétiseurs guérisseurs mystiques qui utilisent les prières et les rituels de l'Abbé Julio pour soulager, aider et réconforter toute personne venant à eux.
INTRODUCTION:
Qui était saint Jean de Vincennes?
Personne n'en sait pas grand chose, en vérité. Depuis la mort de l'abbé Julio, le personnage est tombé dans l'oubli. Sans doute notre mission et notre site internet sont les seuls à adopter son saint patronage.
Jean Sempé est un mystère doublé d'un guérisseur mystique comme le monde en a rarement vu. Et comme il n'en voit plus guère, – ce qui n'est pas pour étonner les hommes intuitifs (pour reprendre une expression de l'abbé Julio).
Son "élève" et biographe, Mgr Julien-Ernest Houssay (le désormais célèbre abbé Julio), en révèle fort peu dans son premier livre, "Prières merveilleuses pour la guérison de toutes les maladies physiques et morales" ('morales' devant être compris comme 'psychiques'). Une biographie du personnage a été rédigée par l'abbé, qui la proposait à la vente en 1907, et dont il fait mention dans ses Grandes Prières merveilleuses.
Fac-similé de l'édition originale (1907) des Grands Secrets Merveilleux, de l'abbé Julio.
Dans la liste de ses publications, page de gauche,
figurait bel et bien la biographie de Jean Sempé;
cette seule petite inscription m'a permis durant des années
de ne pas abandonner l'idée qu'une biographie complète de Jean Sempé
existait, bel et bien.
(Cliquez sur l'image pour agrandir.)
I.La biographie de Jean Sempé, par son disciple
C'est sans doute à cause des deux Guerres mondiales (14-18 et surtout 39-45 et de l'Occupation), que très peu d'exemplaires originaux de cette biographie nous sont parvenus, dont quelques-uns se trouvent enfouis dans des bibliothèques, notamment à Genève, en Suisse. Aucune grande édition n'a estimé qu'il valait la peine d'être édité. En 2015, un privé qui détient physiquement l'ouvrage quelque part en France m'a fait parvenir par courriel les photos de la page de titre, suivi de la table des matières.
La valeur de cet ouvrage réside dans le fait qu'il décrit la vie d'un saint. C'est à dire une personne dont les actes et les paroles étaient celles que l'on peut attribuer à un saint. Mais attention: nous ne signifions pas cette bien triste addition appelée "liste de l'héroïcité des vertus" selon laquelle l'Eglise de Rome juge quelqu'un apte ou inapte à la sainteté (liste dont on se doute du contenu).
Jean Sempé accomplissait des guérisons miraculeuses au nom de Jésus, certes, mais il n'avait pas d'intérêt marqué pour l'institution eccésiale, pour son pape et ses dogmes, ses institutions, etc. – Trop mystique, notre homme. Et courageux, à l'instar de tous les saints. "Vivons cachés, vivons heureux" n'était certes pas la devise de Jean. Il déclinait son identité sans crainte, et ce à une époque où même la liberté de la presse n'était qu'à ses premiers balbutiements – déclarant haut et fort ce qu'il était: un guérisseur. Plus tard, son seul disciple connu, l'abbé Julio, devait lui donner le titre de magnétiseur (c'est par ce terme assez vague que l'on désignait les guérisseurs vers la fin du 19e siècle). Bien pis: il était marié, ce qui lui fermait pour toujours la porte aux ordinations majeures et le disqualifiait complètement aux yeux de l'Eglise.
Une autre vertu de Jean Sempé était une confiance inébranlable en Dieu. Jean était "un homme de foi", autre terme devenu vieillot. En réalité, Jean Sempé n'avait pas la foi: il savait, depuis son enfance, que Dieu est vivant et toujours présent, et qu'Il guérit par intermédiaire de son Christ. Dans ce sens, il était au bénéfice de la "foi qui déplace les montagnes" dont nous parle l'Evangile: et là résidait toute sa force. Il ne prit jamais de cours pour devenir guérisseur, – ni fréquenta des cercles de magnétiseurs, très répandus à l'époque. Il développa ce don avec un maître spirituel; il devint lui-même, beaucoup plus tard, le maître spirituel de l'Abbé Julio.
C'est du 19e siècle qu'émerge l'oeuvre salvatrice de l'Abbé Julio, disciple de Jean Sempé – une oeuvre qui exhume de vieux exorcismes et invocations comme on invoquerait le Feu de Dieu. C'est de ce siècle froid, arrogant, colérique et meurtrier, de ce siècle dans lequel s'enracinent toutes les souffrances du 20e siècle et la guerre mondiale spirituelle qui a lieu en ce 21e siècle – qu'émerge l'oeuvre de l'abbé Julio. Ses livres, basés sur l'enseignement de Jean Sempé, tous fruits d'une très grande érudition, ont été publiés à compte d'auteur. Puis, pendant 50 ans, ils tombèrent dans l'oubli. – Aujourd'hui, ces livres sont à notre disposition comme autant de moyens de défense contre les fruits du mal (principalement) semés au 19e siècle, mal qui maintenant vient à pleine maturité. – Ces livres divulguent à tout un chacun les armes de guerre de la voie spirituelle chrétienne. Ces armes, l'Eglise de Rome les avait escamotées, enterrées, afin que personne – prêtres compris, surtout les prêtres! – n'aient point accès à ces puissants antidotes contre les poisons de Satan.
Jean Sempé, le guérisseur de Jésus, vivait en plein milieu de ce 19e siècle, et il savait que les "miracles", tels qu'on les définit, n'existent pas. Jésus ne faisait pas de "miracles"; Jésus exerçait de droit la puissance de Dieu sur terre et tous ces actes sont autant de SIGNES. Il n'y a rien de miraculeux dans les apparitions de Lourdes, par exemple; il n'y a que Volonté divine de se manifester à un moment crucial pour l'humanité. Quand Dieu Père-Mère veut se manifester, IL/ELLE le fait, un point c'est tout. Ce que M. Sempé percevait, dans les guérisons qu'il opérait, c'était tout simplement l'Energie de Dieu en action... et aussi Sa grâce, qu'il avait obtenues grâce à une clé dorée: LA FOI EN DIEU.
La biographie écrite par l'abbé Julio est un document historique. – Jean Sempé l'a-t-il lu?... Forcément, puisqu'il fut publié à compte d'auteur un an avant sa mort – et qu'on voit mal un Abbé Julio ne pas lui faire parvenir un exemplaire...
D'un point de vue littéraire, l'ouvrage 'ne casse pas des briques' comme on dit, et peut être était-ce fait exprès; on y sent un brin de timidité, une plume toute pénétrée de respect; le ton est poli, toujours, comme il était d'usage à l'époque; mais on reconnaît bien la plume combattive et un brin ironique de l'Abbé Julio. D'ailleurs, certaines scènes sont carrément dignes d'un roman de Jack London
Cela dit: cet ouvrage ne fera pas le bonheur des exités du paranormal, les fans de symboliques compliquées et autres ésotéristes du week-end, puisqu'il relate tout simplement la vie d'un guérisseur oeuvrant par la puissance du Verbe de Dieu; celle d'un mari modèle, un homme courageux, un aventurier même, fidèle au Christ et à la très sainte Vierge, qui a marché sur cette planète en accomplissant des guérisons inexpliquées par centaines.
Ce livre nous plonge dans une époque socialement révolue, mais dont la frilosité et l'hypocrisie perdure jusqu'à nos jours. Et ce livre, le voici: il m'a grâcieusement été envoyé par "Laurent", quelqu'un qui souhaite garder l'anonymat et qui habite en France, et par "Jean-Robert", informaticien habitant la Vendée. Il s'agit d'une copie numérisée provenant de Google, que nous remercions au passage.
II. L'invocation
L'abbé Julio nous a laissé une prière d'invocation à saint Jean de Vincennes, reçue par voie d'inspiration (cf. en fin de cette page). On remarquera en particulier que cette invocation, qui s'adresse à Dieu par intermédiaire de Jean Sempé, ne concerne pas seulement nos propres personnes, mais qu'elle engage au combat spirituel et à l'action de grâce. Il est très important de rappeler ceci dans une société pétrie de craintes diverses et plombée de vices, dont un "matérialisme spirituel", où le seul objectif de la prière serait d'obtenir ce que l'on désire et d'accroître son propre "bien-être". – En effet: il n'y aurait pas ces dizaines de milliers de visiteurs, dans les sanctuaires mariaux (en commençant par Lourdes) si tous ces bons catholiques n'étaient d'abord intéressés à sauver leur peau. Or, le Christ a dit: «Qui veut sauver sa vie, la perdra...». Signifiant par là l'égoïsme fondamental qui sous-tend si souvent nos pratiques religieuses.
Julio affirmera avoir obtenu cette prière (toujours dans ce style flamboyant qui lui créa des problèmes chez les frileux), "par voie médiumnique". Dans le petit recueil de prières chrétiennes et fort anciennes, utilisées par Jean Sempé dans son activité de guérisseur et compilé en 1895 à Vincennes, l'abbé Julio présente cette invocation en stipulant qu'elle avait été "dictée d'une façon extraordinaire".
"Cette invocation a été dictée dans une communication médianimique par les esprits supérieurs, au milieu desquels se trouve Jean Sempé délivré de ses liens terrestres, mais continuant toujours au milieu de nous la sublime mission dont Dieu l'a chargé. (...) Elle sert tout particulièrement à ceux et à celles qui, voulant continuer l'oeuvre de Jean Sempé, entreprennent de guérir leurs semblables, en usant des moyens et des prières contenues dans ce livre. Car ne l'oublions pas, jamais Jean Sempé n'a prétendu avoir obtenu pour lui seul le privilège de guérir; toute personne dont l'âme est droite et pure possède ce don en elle même."
De tous les livres publiés par l'abbé, c'est sans doute celui-ci le plus émouvant, surtout parce qu'il est d'une grande simplicité et qu'il ne contient en effet, que les prières chrétiennes dont Jean de Vincennes se servait lui-même. "Ces Prières Merveilleuses, que nous donnons dans ce petit volume, sont les prières même de Jean Sempé, écrit l'abbé Houssay. Merveilleuses elles sont, en effet: car à maintes reprises, nous en avons été témoin, elles opéraient de vraies merveilles, lorsque Jean Sempé les prononçait sur les malades."
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EXTRAITS
Saint Jean de Vincennes, par l'abbé Julio
(tirés de la préface aux Prières Merveilleuses, 1895)
Le 9 janvier 1892, mourait, à Vincennes, un homme plein de jours et de vertus. Ce juste s'appelait Jean Sempé. Il était d'une grande simplicité et n'avait aucune espèce d'instruction; néanmoins il fut grand devant Dieu et bon nombre de personnes en France, voire même à l'étranger, l'ont pleuré et le pleurent encore; car la renommée de ses bienfaits, nous pourrions dire des miracles de guérison obtenus par ses prières, s'était répandue un peu partout; et chaque jour de nombreuses visites de malades, des lettres de demandes encore plus nombreuses, affluaient dans son humble retraite de la rue Fontenay.
Ce bon et saint vieillard, nous avons eu le bonheur de le connaître personnellement, et l'honneur de devenir son ami le plus intime, ainsi que son biographe fidèle, durant les derniers jours de sa vie terrestre. Longtemps nous l'avons vu à l'oeuvre, et mieux que personne nous savons tout le bien qu'il a fait autour de lui.
Nous ne raconterons pas ici la vie de JeanSempé, faite de simplicité, de dévouement et d'amour pour ses frères.
Cette extraordinaire puissance de guérir les maladies les plus désespérées, Jean Sempé la possédait au plus haut degré: c'est par centaines qu'il faut compter les guérisons opérées; mais Jean Sempé déclarait humblement qu'il n'avait pas cette puissance en lui-même; il l'avait reçue d'un autre vieillard. Il priait, disait-il, faisait prier avec lui, bénissait ou magnétisait de l'eau, du sel, de l'huile, et chassait tout mal uniquement au nom de Jésus et par Jésus, que le malade fût en sa présence ou très éloigné.
C'est ainsi qu'il vécut et passa au milieu de nous en faisant le bien, et maintenant il a reçu sa récompense. Sa dépouille mortelle repose au cimetière de Vincennes, et sur sa tombe vont le prier et l'invoquer ses nombreux et fidèles amis.
(...)
« La mission qui nous a été confiée, écrivait-il et nous a-t-il répété maintes et maintes fois, – ce don divin que Dieu, dans sa bonté infinie, a daigné nous accorder pour nos frères et nos sœurs, c'est de guérir toute maladie désespérée, quelle qu'elle soit; c'est de consoler ceux qui pleurent, de vaincre partout et chez tous l'Esprit du mal et de donner aux grandes âmes la jouissance suprême, qui est la possession de l'Infini, autant qu'âme humaine en puisse avoir la capacité. Ce don merveilleux de guérir et de consoler ne périra pas avec nous. C'est un serviteur de Dieu qui nous l'a donné; nous aussi nous la donnerons à un autre serviteur de Dieu (...)."
Ce jour et cette heure sont venus: c'est à nous que Jean Sempé a confié tous ses papiers, à nous qu'il a donné son précieux et antique livre de prières, à nous qu'il a livré ses merveilleux secrets de soulager ou de guérir toute maladie physique ou morale, avec charge expresse de ne pas laisser périr ce don, mais de le transmettre à notre tour, selon l'inspiration de l'Esprit, à quiconque remplit les conditions nécessaires pour le posséder.
(...)
Ces antiques prières, ces livres précieux, Jean Sempé nous les a transmis, avec puissance de les transmettre à notre tour.
(...)
Pour la plénitude du don de guérison, le désintéressement est en effet la condition première. Aussi Jean Sempé fut-il pauvre toute sa vie; s'il ne mourut pas de faim, c'est que parmi tant de personnes qu'il guérit, il s'en trouva quelques-unes qui, reconnaissantes et généreuses, veillèrent à subvenir jusqu'au dernier moment à tous ses besoins matériels, auxquels ce saint homme ne songait guère, ne pensant qu'à prier Dieu, à conjurer les mauvais esprits, à guérir tous ses malades. Il a passé en faisant le bien, mais il n'en a pas acquis.
(...)
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