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Médium & Guérisseur

Travailler avec les Etres de Lumière pour faciliter notre guérison spirituelle et le passage vers l'ère nouvelle. Contenus et articles sur la guérison spirituelle dans une vision chrétienne, spirite chrétienne, mystique, intégrant une approche sur la réincarnation et les phénomènes extraterrestres.

Père François Brune : la vie après la mort

 

La vie après la mort

La résurrection immédiatement après la mort

Pour le prêtre François Brune, si la résurrection n’intervenait qu’à la fin des temps, il serait inutile de prier pour les morts et il faudrait écarter l’enseignement de l’Église et des saints qui sont nombreux à avoir prétendu avoir des apparitions de ceux qui les avaient précédés sur terre. Mort et résurrection ne sont que les deux faces du même phénomène et il n’y a pas d’autre résurrection que celle qui a lieu au moment de la mort : en accord avec les Pères Marie-Émile Boismard et Michel Aupetit, François Brune assure que la solution la mieux attestée dans le cadre de la révélation est celle que propose saint Paulaux Corinthiens : « C’est dès la mort que nous obtenons notre état définitif, sans que l’on ait à attendre la fin des temps pour retrouver un corps. Au terme de notre vie terrestre, l’âme, grâce à la puissance de l’esprit qui l’a transformée, se reforme en corps glorieux, lumineux, qui est l’empreinte en elle du corps matériel qu’elle a laissé sur la terre et qui disparaît. »

Ce corps glorieux spirituel, une fois libéré par la mort, n’a aucune envie de se retrouver à nouveau dans un autre corps physique matériel. François Brune considère que trois phénomènes témoignent de cette immédiateté de la résurrection et confirment l’enseignement de l’Église et des saints :

  1. les expériences de mort imminente (EMI) dont François Brune croit que la multiplication fait partie du plan de Dieu pour pallier le manque de foi de son Église et témoigner du fait que la résurrection intervenait dès la mort et dont il affirme, citant les travaux de multiples chercheurs, qu’elles ne sont en rien le résultat de sécrétions d’endorphines.
  2. l’écriture automatique qui permet la transmission de messages des morts aux vivants et dont certains permettent de comprendre les mystères de l’au-delà et les plans de Dieu ; François Brune considère que les messages venus de l’au-delà sont riches d’enseignements ; il s’appuie notamment sur ceux que lui a fait découvrirJean Prieur, en particulier ceux de Pierre Monnier et Roland de Jouvenel, qui constituent par leur haute valeur théologique et spirituelle un « cadeau de Dieu » ;
  3. la transcommunication instrumentale (TCI), c’est-à-dire la possibilité de recevoir des défunts des messages sur magnétophone, haut-parleur radio, téléphone ou écrans d’ordinateur ou de télévision. Ces contacts sont réalisés dans la plupart des pays du monde. Le Père François Brune a participé à de nombreux congrès sur ces communications et a participé à plusieurs échanges avec des défunts, notamment avec son frère entre 2006 et 2010.

Se fondant sur les expériences de mort imminente, le Père François Brune affirme que :

  • le mourant voit venir vers lui des défunts qui veillent sur lui et l’accueillent dans l’autre monde ;
  • Dieu se manifeste dans son essence conformément à la théologie chrétienne comme Amour et Lumière, les deux mots employés par saint Jean l’évangélistedans son Évangile pour décrire Dieu ;
  • les morts font l’objet d’un jugement particulier : les défunts assisteraient à une révision de leur vie au cours de laquelle leur sont montrées leurs erreurs ; ceux qui n’ont pas atteint le développement spirituel nécessaire et qui n’ont pas assez appris à aimer, connaissent des périodes d’épreuve et de souffrance assimilables au Purgatoire de la théologie chrétienne.

Se fondant sur les messages transmis par écriture automatique, le Père François Brune affirme que :

  • lorsque l’épreuve de l’ensemble de l’humanité sera terminée, une sorte de récapitulation finale aura lieu correspondant au Jugement dernier, à la suite duquel les âmes qui auront constamment refusé de renoncer à elles-mêmes, à leur orgueil, à leur égoïsme, en un mot auront refusé d’aimer, seront abandonnées au feu du remords et de la honte. Elles s’anéantiront, ce sera la seconde mort, la dernière miséricorde de Dieu envers elles étant de les laisser retourner au néant, ce qui correspondrait à une seconde mort; le Père Brune cite plusieurs témoignages comme celui de Natuzza Evolo selon lesquels l’Enfer disparaîtrait à la fin des temps ou de sainte Julienne de Norwich à laquelle le Christ aurait dit qu’il réparerait tout ; il cite également le Père de Lubac pour lequel, dans son essence inchangée, « le même feu divin qui pour celui-là est supplice, est Purification pour cet autre, pour cet autre enfin Béatitude » ;
  • les enfants morts grandissent jusqu’à environ trente ans, l’âge du Christ, et que ceux qui ont dépassé la trentaine y reviennent;
  • les défunts peuvent progresser dans l’au-delà et à chaque degré de cette évolution, le corps dans lequel on vit se transforme, de même tout le monde qui l’entoure : c’est une sorte de transfiguration progressive, de spiritualisation toujours plus grande de la matière ; cette transfiguration « de gloire en gloire » est conforme à l’enseignement de saint Paul.

François Brune s’appuie sur les travaux des Pères Marie-Émile Boismard et Michel Aupetit, pour qui la solution la mieux attestée dans le cadre de la Révélation est celle que propose saint Paul aux Corinthiens (voir la citation au début du paragraphe).

Matière et esprit

Le Père Brune considère que la théologie doit s’appuyer sur les découvertes scientifiques pour comprendre le sens de la création des mondes visible et invisible. Il adhère aux théories du physicien Emmanuel Ransford, qui formule l’idée de la fin de l’opposition entre esprit et matière, en incluant l’esprit dans la matière avec le concept de psychomatière. Les travaux d’Emmanuel Ransford sont cohérents avec les messages de Pierre Monnier, pour qui  :

  • il n’y a pas de séparation entre le monde matériel et le monde spirituel, entre le monde visible et le monde invisible, l’esprit et la matière étant la même chose mais à un degré différent de condensation ;
  • l’homme est en esprit composé de la même substance que Dieu et en ce sens Dieu est pleinement notre Père, cette consubstantialité n’étant entre homme et Dieu conservée sans altération que dans le Christ ;
  • les âmes sont des vibrations de la substance divine, qui comme toute vibration est produite par le prolongement d’une impulsion, donnée par un « centre d’attractions et de répulsions simultanées et alternatives, qui font que cette vibration partie du centre initial et moteur, tend à revenir vers son point de départ. L’âme, née de Dieu, consubstantielle de la nature de Dieu, souffre de l’éloignement et vient reprendre sa force actionnante dans son élément naturel : Dieu lui-même. »

S’appuyant sur les recherches de ceux qui ont étudié les expériences aux frontières de la mort comme le docteur Jean-Jacques Charbonier, le Père Brune en arrive à la conclusion que le cerveau n’est qu’un émetteur/récepteur comme un poste de radio  : lorsqu’un poste de radio est abîmé, il ne peut plus transmettre la musique mais l’orchestre continue de jouer. Pour le Père Brune, le cerveau ne produit pas la pensée, il ne fait que la transmettre. François Brune s’est aussi appuyé sur les travaux du docteur Melvin L. Morse, spécialiste des expériences de mort imminente chez les enfants et considéré par ses pairs comme l’un des meilleurs médecins américains ; ce dernier, avec des spécialistes de physique théorique du laboratoire de Los Alamos et du National Institute of Discovery Science, en est arrivé à la conclusion que les énergies dégagées sous forme de pensée ne disparaissent pas mais survivent quelque part dans la Nature : les souvenirs seraient stockés dans le cerveau dépendant des interactions électrochimiques neuronales et triés en permanence par l’hippocampe, puis seraient mélangés par le système limbique à des souvenirs et des émotions plus anciens et seraient enfin transférés au lobe temporal droit qui les connecterait à une sorte de banque de données universelle. Le lobe temporal droit agirait plus comme un récepteur-transmetteur que comme une zone de stockage. Selon certains physiciens, tout ce qui s’est passé, se passe, ou va se passer, se passe simultanément dans cette usine à souvenirs : c’est par lui que les médiums auraient accès à une banque d’informations universelles Ceci a été aussi mis en évidence par le neurochirurgien Wilder Penfield qui a constaté, en plaçant des électrodes dans le lobe temporal droit d’un patient, que celui-ci avait ressenti l’impression de sortir de son corps et affirmé avoir rencontré des décédés, observations également faites par le professeur Olaf Blanke, neurochirurgien à l’Hôpital universitaire de Genève qui constata le même phénomène.

Le cerveau pouvant être récepteur de pensées, le Père Brune admet que des esprits puissent communiquer par transmission de pensée : des défunts pourraient s’adresser aux vivants au travers des médiums, des anges pourraient s’adresser aux hommes comme celui de Gitta Mallasz, voire la sainte Vierge et le Christ.

C’est aussi par cette capacité du cerveau à recevoir des pensées extérieures que le Père Brune explique les phénomènes présentés comme relevant de la réincarnation. Bien que n’excluant pas que Dieu la permette exceptionnellement, le Père Brune explique l’impression d’avoir vécu une ou plusieurs vies antérieures par un phénomène de parasitage : l’esprit de défunt interférerait avec celui d’un vivant et lui communiquerait ses souvenirs que le vivant peut croire les siens propres. Le Père Brune cite des cas où le défunt, ne comprenant pas ce qui lui arrive, s’introduit sans s’en rendre compte dans le corps d’un vivant. Il s’agit alors de phénomène de possession sans rien de diabolique, pouvant expliquer des manifestations de double personnalité. Si le Père Brune n’exclut pas la possibilité exceptionnelle de la réincarnation, comme d’autres théologiens chrétiens comme le Cardinal Daniélou, il critique la tendance de certains à préférer se réincarner éternellement plutôt que de vouloir aller vers Dieu.

François Brune croit en l’existence des anges, des anges gardiens et des anges rebelles, les démons. Il croit aussi que d’autres esprits sont créés par les pensées des hommes, bonnes ou mauvaises : ces pensées, finissent par former des égrégores et s’autonomiser comme esprits émanant des forces psychiques des hommes. Pour le Père Brune, toute la tradition des chrétiens d’Orient insiste sur cette garde du cœur : les pensées que nous acceptons dans notre cœur, une fois que nous leur avons donné vie, continuent leur vie propre, agissent et se prolongent en ondes vibrantes et animées.

La divinisation

Proche par la pensée des Pères grecs, le Père Brune insiste sur la théologie de la divinisation qu’il a étudiée dans son ouvrage Pour que l’homme devienne Dieu et en tire les conclusions sur le caractère non définitif du statut accordé au défunt après sa mort.

  • Il se réfère tout d’abord à la théologie des énergies incréées : celles-ci sont des émanations de Dieu ne cessant pas d’être Dieu lui-même se donnant en participation.
  • Il s’appuie également sur les messages attribués à Pierre Monnier et Roland de Jouvenel selon lesquels chaque âme renferme en elle le souffle de Dieu ; étant Dieu en l’homme, elle lui permet de dire comme Dieu : Je suis. Cette parcelle de l’homme, issue du souffle de Dieu, est la personnalité qui demeure et est appelée à l’éternité. Les âmes seraient dans cette optique des substances spirituelles formées par Dieu, des « possibilités d’âmes », issues directement de la pensée créatrice de Dieu et que l’action conjugale appelle à la naissance définitive. Dieu ne rend indépendantes ses parcelles de lui-même que pour lui permettre de s’anoblir car il aime la lutte qui glorifie toute victoire et sanctifie les combats. Roland de Jouvenel également cité par le Père Brune parle de rayons qui émanent du centre sans cesser d’être le centre. C’est la théologie de la divinisation de l’homme développée par les Pères grecs et les théologiens orthodoxes contemporains que François Brune a étudiés.
  • Il adhère à l’idée d’une trichotomie de l’homme par la distinction de l’âme, de l’esprit et du corps contre saint Thomas d’Aquin qui, comme Aristote, ne reconnaît que deux éléments dans l’homme. Pour François Brune, il faut distinguer activité spirituelle et activité intellectuelle : l’activité du chercheur dans son laboratoire n’est pas celle du moine dans sa cellule. Il critique la dichotomie qui tend à présenter la prière contemplative, très différente de toute activité intellectuelle, comme inutile. Pour François Brune, la méditation est une réflexion sur Dieu, l’oraison est un contact établi avec Dieu. Il faut dans cette perspective distinguer esprit, âme, corps. L’intelligence subit les avatars du corps et périt avec lui, l’âme est éternelle car l’âme est une parcelle de Dieu en chacun.
  • Selon François Brune qui cite Maître Eckhart, c’est au sein du troisième élément de la nature humaine que se réalise l’union avec Dieu. Ce contact direct entre la substance de l’âme et celle de Dieu est une vraie divinisation, comme dans la théologie orthodoxe.
  • L’idée de divinisation joue un rôle central dans la théologie orthodoxe mais est aussi présente chez les catholiques : elle est par exemple clairement exprimée dans la Constitution Dei Verbum sur la Révélation, no 2 : « Il a plu à Dieu dans sa bonté et dans sa sagesse de se révéler en personne et de faire connaître le mystère de sa volonté, grâce auquel les hommes, par le Christ, le Verbe fait chair, accèdent à l’Esprit Saint, auprès du Père, et sont rendus participants de la nature divine. » Ces mots sont repris d’une Épitre de saint Pierre qui parle également de participation de la nature divine mais contrairement aux orthodoxes, les catholiques réduisent souvent cette participation à la nature divine et donc à l’être divin, à une participation à la béatitude divine, sous l’influence de la notion de vision béatifique, ce qui est beaucoup moins fort et corrige injustement la pensée de saint Pierre confirmée par les messages venus de l’au-delà. Le Père Brune s’appuie sur les témoignages des expériences de mort imminente selon lesquels la relation à Dieu est une relation d’union avec Dieu et non de simple vision de Dieu.
  • Le Père François Brune défend l’idée que, la divinisation étant un processus ayant lieu après la mort et qui peut se développer dans l’au-delà, l’enseignement selon lequel les êtres humains seraient fixés pour l’éternité dans le degré d’union à Dieu que nous aurions atteint est désespérant et constitue une grave erreur courante dans la théologie catholique traditionnelle, même s’il existe au sein du catholicisme des courants indépendants qui ne professent pas cet enseignement1. S’appuyant sur le témoignage des messages attribués à Pierre Monnier et Roland de Jouvenel, le Père Brune affirme que la vie dans l’au-delà permet une progression continue et infinie vers Dieu et la perfection divine. Il en découle également que Dieu accepte le repentir au-delà de la très courte période que les hommes passent dans leur corps matériel. S’appuyant sur le Traité du Purgatoire de sainte Catherine de Gênes, le Père Brune met en avant que les zones de purification et de souffrance que doit traverser le défunt sont une étape dans la voie de la participation à la nature divine, qui suppose finalement l’éloignement de ce qui en soi sépare des autres. Néanmoins, certains êtres ne pourraient évoluer et resteraient à l’état d’entités malfaisantes.

La prédication de l’Evangile aux morts

Pour le Père Brune, la descente de Jésus après sa propre mort au séjour de ceux qui étaient morts avant lui n’est pas un mythe mais correspond à la réalité décrite par saint Pierre dans le Nouveau Testament et évoquée dans le symbole des Apôtres. Cette prédication est confirmée par de nombreux messages supposés venus de l’au-delà : certains décédés sont missionnés par Dieu pour prêcher l’Évangile à ceux qui ne l’ont pas connu sur la Terre. Cette idée est reprise dans un ouvrage du IIe siècle, le Pasteur d’Hermas qui explique qu’à leur mort les apôtres vont à leur tour proclamer la Bonne Nouvelle à ceux qui sont morts. Chaque défunt s’épanouirait dans un domaine qui reflète son savoir, ses connaissances, sa sensibilité et son vécu et les âmes se répartiraient en groupements selon leurs affinités.

Les messages de Pierre Monnier (1891-1915) cités par François Brune affirment d’ailleurs que le Christ est descendu dans les régions des « ténèbres du dehors » avant même de consoler les apôtres désolés afin d’« apporter aux âmes en détresse la certitude glorieuse qu’il y avait pour elles une lumière sur le chemin de la sombre vallée des regrets et des larmes. » Selon les messages, le repentir est possible dans la patrie spirituelle où les anges de l’Éternel s’emploient aux rachats des condamnés qui ne sont pas sans espérance.

Extraits d’un article très complet de wikipedia

Interview du Père François Brune en 2012.


-Monique : Quel est l'évènement majeur qui a motivé ton intérêt pour l'au-delà?

-François Brune : C'est à l'âge de 7 ans environ, au moment de ma communion privée. Je le dois en partie à une religieuse qui nous faisait le petit catéchisme pour enfant. Je ne me suis rendu compte de l'importance du rôle qu'elle avait joué que très longtemps plus tard, quand j'avais environ 50 ans.
Peu à peu je me suis dit que tout était parti à ce moment-là, elle a joué un rôle capital et elle a servi de catalyseur entre Dieu et moi dans la prière.

À partir du moment où on a une foi solide, qui a connu quelquefois des moments de crise, notamment à l'âge de l'adolescence, j'ai eu la chance pour ma philo d'avoir un professeur qui était un ancien catholique devenu communiste athée et même s'il était très respectueux de ma foi, il est certain que sans trop le vouloir il m'a invité à me remettre en question. C'était une bonne chose et il faut connaître ces épreuves-là.
L'élément majeur après cela, c'est la naissance de mon intérêt pour l'au-delà.
C'est ce qui m'a amené à songer à devenir prêtre. Cela s'est passé à la fin de la guerre à découvrir les horreurs des camps de concentration. Je me suis rendu compte qu'il y avait une puissance de haine terrible. C'était pas seulement dans ces camps de détruire physiquement les Juifs, les Tziganes, les malades mentaux, les homosexuels, il s'agissait de les détruire dans leur âme, de les amener à être déshumanisés, à reconnaître qu'ils n'étaient que de la boue, des excréments, rien du tout, une espèce de déshumanisation pour les détruire au plus profond d'eux-mêmes, et pour cela il faut une force de haine colossale.

Je me suis dit que si le monde tient quand même, alors qu'il a en son sein une telle force de destruction, il faut bien aussi qu'il y ait une force d'amour correspondante et encore plus forte.

Cela a renforcé considérablement ma foi et en même temps j'ai pensé que si ce monde veut essayer de faire quelque chose pour le salut général : faire de la recherche médicale, construire des ponts dans les pays sous-développés, c'est bien, mais on ne s'attaque qu'aux effets du maL.. Je ne dis pas qu'il ne faut pas le faire, on fait un travail magnifique en le faisant, c'est évident, comprenez-moi bien, mais je me disais que ce qu'il faudrait, c'est s'attaquer à la racine du mal.
Si le monde est si perturbé, même physiquement : tremblements de terre, irruption volcanique etc... c'est parce que l'homme est séparé de Dieu et que le monde n'est certainement pas tel que Dieu l'aurait voulu.

C'est cela le point de départ de mon intérêt pour l'au-delà. J'ai bien compris que cette venue sur terre n'était qu'un passage, il ne s'agissait pas de s'y installer, nous ne sommes là que très provisoirement et cela peut s'interrompre à chaque instant... Je peux vous quitter pour l'au-delà avant d'avoir fini cette intervention!

Je découvrais peu à peu toutes les vies des Saints et donc l'au-delà n'était pas pour moi une sorte d'hypothèse. Je ne crois pas du tout à la vie éternelle, je n'y crois pas, je sais qu'elle existe, ce n'est pas la même chose.
C'est pas pareil pour Dieu, je ne peux pas dire que je sais que Dieu existe, je crois qu'il existe, je le crois de toutes mes forces.
Je le crois si fortement que toute ma vie est construite là-dessus.
C'est une croyance très forte, mais ce n'est pas de l'ordre de la connaissance, tandis qu'avec tout ce que j'ai découvert peu à peu, vraiment la survie après la mort c'est pour moi de l'ordre de la connaissance.

Il y a eu une époque sur la terre où il y avait ceux qui savaient que la terre était ronde et les autres qui continuaient à croire qu'elle était plate. Il y a eu une époque aussi où certains savaient que de l'autre côté de l'immensité de la mer il y avait d'autres terres et d'autres qui ne le savaient pas, ou ne le croyaient pas.

Maintenant on est à peu près dans la même situation, il y a des gens qui continuent à ne pas savoir qu'il y a une vie après la mort et il y a ceux qui le savent déjà puisqu'il y a eu des phénomènes, notamment les expériences aux frontières de la mort :
NDE, EMI. Je préfère finalement l'expérience de la mort provisoire, je préfère ce terme et le Dr Jean-Jacques Charbonnier est tout à fait d'accord. Cela veut dire que c'est une définition de la mort qu'il faudra réviser.

Pour moi l'au-delà n'était pas une sorte d'hypothèse que l'on peut espérer, dont on n'est pas sûr, c'est une certitude et en même temps la certitude que c'est ce qu'il y a de plus beau. Heureusement qu'il y a une vie après cette mort.

Je me souviens du passage de Ste Thérèse de l'Enfant Jésus où elle se rappelle qu'elle était assise par terre, dans la prairie au milieu de ses tartines de confiture, elle s'adresse à sa mère en lui disant : "Ma petite maman, j'aimerais tant que tu meures".
Son entourage proteste alors: "Tu n'as pas honte, c'est épouvantable, qu'est-ce que tu racontes ?". "Mais puisque c'est là qu'on est heureux" répondit-elle...

Et oui bien sûr et tous mes amis, les membres de ma famille le savent, tout ce que je leur souhaite c'est de mourir. Je n'ose pas dire le plus vite possible, mais pour moi si. Je n'ajoute pas ça quand même, cela ne se fait pas, ils savent bien que pour moi si c'est la volonté de Dieu, c'est ce que je leur souhaiterai de meilleur. Mais il faut aussi tenir compte de la famille, de ceux que l'on aime, le problème est plus complexe que cela!
Si je ne voyais que leur bonheur à eux, c'est ce que je leur souhaite, c'est la vraie vie qui commence, c'est encore la petite Sœur Thérèse qui disait en mourant: "J'entre dans la vraie vie".

Cela n'est pas non plus dévaloriser notre vie de ce monde, car on comprend que cette vie dans l'au-delà va dépendre de la façon dont nous aurons vécu ce premier passage.
Nous sommes à la maternelle pour le moment et avant de faire des études supérieures il faut passer par la maternelle.
Voilà l'élément majeur...


-Monique : À titre personnel, que t'a apporté la Tci ?


-François Brune: Je dirai, pour moi personnellement, et je ne voudrais pas vous décevoir: rien!

L'essentiel je le savais déjà. Ce qu'elle m'a apporté quand même, et ce n'est pas secondaire, c'est très important, c'est la possibilité d'aider quantité de gens qui n'ont pas les mêmes convictions, qui eux ont besoin de preuves. C'est un moyen fantastique parce qu'à travers un médium on peut garder des doutes, à travers l'écriture automatique on peut toujours se demander si c'est son subconscient qui intervient. Là, on a le direct.

Il reste quand même des problèmes, parce qu'on peut se demander si c'est vraiment ma grand-mère qui cause sur la bande.
Lorsque c'est la grand-mère ce n'est pas trop angoissant, mais est-ce mon petit garçon ou ma petite fille?
Là le problème est plus grave et il faut reconnaître que nous n'avons pas alors la certitude absolue.
Dans l'immense majorité des cas, on a un certain nombre d'indices, je ne dis pas de preuves, mais d'indices, que l'on a bien à faire avec telle ou telle personne, on ne peut pas aller au-delà de cela.

L'ensemble de ces indices, pour quantités de cas, constitue une preuve de la survie.
Certes, on peut avoir des coïncidences, mais on ne peut pas être sûrs de l'identité de la personne qui parle. Toutefois on a des preuves, puisqu'elle peut faire allusion à des tas d'éléments que personne ne pouvait connaître, à des événements qui vous sont arrivés la veille par exemple.
On s'aperçoit aussi qu'ils suivent nos lectures, qu'ils savent qui nous avons rencontré, donc on a la preuve que "quelqu'un" dans l'au-delà voit ce que je fais sur terre: donc une preuve de la survie.

Je pense en particulier au fils de Lino Sardos Albertini, un jeune garçon qui devait passer ses derniers examens de droit. Il décide de passer quelques jours de détente avant ces examens, mais il a été assassiné. Pas de nouvelle, son père fait appel à la gendarmerie, à la police, aux hôpitaux, cela ne donne rien.
On lui conseille de consulter une dame médium. Cette dernière va avoir un contact en écriture automatique avec son fils qui indique que son corps a été jeté dans le lit du Po, à l'endroit où le fleuve traverse Turin, et l'on va retrouver un pantalon correspondant à sa taille exceptionnelle.
Il va parler de preuves, car il va dire à son père que, si Dieu a permis qu'il soit assassiné, c'est que tous les deux ont la mission de donner au monde la preuve de la survie.

Pour le mot de "preuve" les scientifiques ne sont pas d'accord. Je ferai quand même remarquer que le mot de "preuve" s'emploie également dans le droit devant les tribunaux. On va parler de preuve et l'on emploie ce terme dans certains nombres d'indices, de témoignages, de faits qui emportent notre conviction.
Il y a toujours une estimation des indices et certains vont dire que c'est la preuve, tandis que d'autres diront que l'on n'a jamais eu la preuve à partir des mêmes indices.

On me dira : "En science ce n'est pas la même chose", et tous les scientifiques sont d'accord. Moi je dis que si, c'est la même chose pour ce qui vaut comme preuves indubitables pour tous les scientifiques d'une époque, cela peut très bien paraître insuffisant 50 ans plus tard.
Donc, en réalité, et dans tous les cas on emploie le mot preuve lorsque des faits, des témoignages ou des phénomènes entraînent votre conviction, mais il ne s'agit pas de preuves absolues.

À travers la Tci, il y a une aide extraordinaire qui peut être apportée. Ce n'est pas parce que vous n'avez pas pu obtenir vous-même le contact de votre enfant que cela remet en cause toutes ces preuves.
Les preuves sont tellement innombrables à travers le monde que votre enfant survit lui aussi. Il n'y a aucune raison pour que les autres survivent et pas le vôtre.

C'est quelque chose d'extraordinaire et qui pourrait bien aider à une époque où à la Sainte-Église Catholique Romaine est en grand désordre épouvantable (notons que le Père Brune utilise le terme "foutoir" plus imagé...).

  Par exemple, dans le même office, on va vous dire, pour celui qui est parti "Il est dans le sein de Dieu"... bon alors il n'y a pas à s'inquiéter ! Et plus tard on va vous demander "de prier pour lui pour abréger son purgatoire"... tiens, alors il n'est pas dans le sein de Dieu... et puis voilà qu'au cimetière on va vous ressortir cette ineptie incroyable : "Qu'il repose en paix en attendant la résurrection"... comme s'il allait "roupiller" sous la dalle pendant des siècles... surtout qu'au bout d'un certain temps il ne reste rien.
Ils ne se rendent pas compte depuis qu'il répète cela qu'ils se contredisent, et ils vont répéter indéfiniment les mêmes âneries, vous pouvez leur faire confiance, cela ne changera pas!


-Réflexion dans la salle : Quand on parle des signes reçus par nos défunts, on nous prend généralement pour des "illuminés".

-Jacques : On sent bien que dans certains domaines, notamment le domaine médical, cela évolue un peu, mais on s'aperçoit que dans le domaine religieux il semble y avoir une chape épouvantable qui fait que l'on ne trouve aucune compatibilité entre la religion qu'elle professe, car elle parle de la vie après la vie entre parenthèse, et la pratique de la Tci.
Est-ce que tu ne crois pas quand même qu'il aurait pu y avoir une compatibilité, avec toute la prudence nécessaire bien entendu?


-François Brune : Je comprends d'une certaine façon les réticences de l'Église, un certain nombre est justifié, je ne fais que répéter: d'ailleurs ce que vous dites dans toutes les conférences.
Le danger est de tomber dans l'illusion, car on peut être effectivement illuminé quand on est dans l'illusion. J'ai connu quelqu'un qui tenait absolument à me faire entendre la voix d'un grand chanteur disparu sur sa bande magnétique : il n'y avait que le grincement de sa chaise et le bruit de la voiture qui passait dans la rue, il n'y avait rien d'autre. Elle vivait comme ça par magnétophone une sorte d'amour fantastique avec ce chanteur. Elle était sincère, ce n'était pas du charlatanisme. On peut avoir cela, mais on peut aussi avoir des charlatans c'est vrai!

Et puis il y a aussi le danger d'addiction.
L'Église a raison de le dire. On peut effectivement devenir beaucoup trop dépendant, on peut ouvrir la porte à des forces inconnues, et très souvent quand on ouvre la porte on ne sait pas qui va entrer, qui va s'engouffrer, et lorsqu'on veut refermer cette porte il est quelquefois trop tard.

Il y a des accidents si l'on ne prend pas les mesures de prudence nécessaire. Si on ne le fait pas dans un climat de pureté du cœur et de prière, on risque alors d'attirer de mauvais esprits et finalement de devenir possédé. Cela peut être simplement l'invasion d'un défunt dans votre vie, cela peut être carrément une possession diabolique à laquelle je crois toujours, cela peut aller jusque-là.

Alors l'Église a raison de vous mettre en garde, mais je crois que son rôle n'est pas de refuser l'existence de ces communications avec l'au-delà, mais de vous rappeler ces règles de prudence et de vous guider, de même que son rôle n'est pas de vous interdire de prendre votre voiture, mais de vous rappeler que si vous êtes à moitié ivre ce n'est pas très bon, c'est dangereux pour vous et pour les autres ! Le rôle de l'Église devrait être celui-là.

Par ailleurs, de manière individuelle, il y a un certain nombre de prêtres qui sont plus ouverts. J'en ai rencontré, mais c'est vrai que c'est assez rare.
Moi j'appartiens à une petite compagnie de prêtres qui avaient un rôle très important parce qu'ils étaient eux-mêmes formateurs des prêtres des grands séminaires. Je me rappelle que l'on m'avait convoqué pour m'interdire de continuer à parler et à faire des conférences là-dessus. Je leur avais répondu: "Non, il n'en n'est pas question, je continuerai". J'ai senti qu'on n'était au point de la rupture, et j'ai fini par leur dire :
"Agissez selon votre conscience et moi j'agirai selon la mienne"... et puis il n'y a pas eu de suite.

Une autre raison de l'Église pour ces réticences c'est que cela échappe à son contrôle... et elle n'aime pas beaucoup cela. Je dirai que, pour une part, un certain contrôle est nécessaire, y compris dans les expériences spirituelles et les expériences religieuses plus ou moins mystiques. Il peut y avoir des illuminés, des gens dangereux, qui peuvent alors donner lieu à une secte.
Cela peut aller très loin, et puis il y en a d'autres qui sont allés jusqu'à des sectes dangereuses et racontent n'importe quoi.


Par exemple, dans bien des communications de l'au-delà en écriture automatique, il y a les "vraies vies" du Christ en abondance et en surabondance.
Je ne cautionne absolument pas bien entendu, chacun raconte son histoire et pour chacun c'est la "vraie vie", soit obtenue en écriture automatique, par médium, sous hypnose, ou encore en extase. .. il y en a des quantités.
Il est évident que tout cela n'a pas grand intérêt, mais il faut savoir que cela existe et je comprends que l'Église soit réticente.
En ce qui me concerne je me dis au contraire que j'y vais à plein, c'est très bien, plus il y en aura, mieux ce sera, parce qu'elles se contredisent toutes.
Il est donc vrai que l'Église doit exercer un certain contrôle, mais il faut qu'elle le fasse de façon très mesurée, très modérée.
Actuellement, elle n'est pas en état de le faire, les prêtres n'ont pas la formation nécessaire.


-Monique : Quelle est l'expérience qui t'a le plus marqué à l'étranger au niveau de la Tci?


-Père Brune: Je crois que l'expérience qui m'a le plus marqué, et le plus ému, c'est une histoire arrivée à une italienne qui travaillait dans une grande entreprise nationale à Milan.
En fin de journée, alors qu'elle s'apprêtait à partir, son chef de service arrive en courant d'air et lui dit : "Attendez, il faut encore taper ce texte, il faut absolument que ça parte aujourd'hui".

Alors elle tape le texte en 4 paragraphes, vérifie sur l'écran de l'ordinateur qu'il est correct, et puisqu'il en faut 4 exemplaires, elle lance l'imprimante pour avoir quatre impressions du texte.
Or, sur les 2 premiers exemplaires c'est bien le texte qu'elle a tapé, mais sur les deux autres exemplaires le texte a changé et sans passer apparemment par l' ordinateur

Cela se présentait de la manière suivante:
- Sur les 2 premiers exemplaires sont indiqués "Région de Lombardie. . . "

"Destinataire"..." "Motif...", puis suivent les 4 paragraphes, et à la fin la signature du responsable.

Sur les deux derniers exemplaires :
"Région de Lombardie" est resté, ensuite le "destinataire" a changé et l'on trouve : "A mes très chers parents"... "Motif: demande de pardon pour le geste désespéré commis en leur absence...", puis le "texte du garçon en 4 paragraphes à peu près de même longueur que ceux de l'exemplaire correct", signé: "d'un monde d'amour et de paix... Marco Bessana".

J'ai rencontré plusieurs fois cette secrétaire, honnêtement si c'était quelqu'un qui aurait voulu me tromper ce n'aurait pas été difficile, elle aurait très bien pu me berner, je suis bien conscient du risque.
Ce qui fait que je la crois, c'est qu'autrefois elle était une communiste athée et que peu à peu elle est devenue catholique pratiquante. Quand je l'ai rencontrée elle était déjà en relation constante avec tout un groupe de catholiques pratiquants, pas seulement de l'Église, mais pratiquant aussi la Tci Ils pouvaient garantir que l'histoire était vraie.


-Jacques : Comment toi tu peux percevoir actuellement l'avenir de la TCI, parce que nous constatons une chose, en France notamment, peut-être aussi dans les pays étrangers mais on ne le sait pas exactement, que la Tci semble rester le parent pauvre de la recherche en paranormal. On parle beaucoup des médiums, de tous les messages reçus, mais dès l'instant où l'on parle de Tci on a l'impression que cela fait peur, ou que les gens ne veulent pas en entendre parler, ou encore commencent à nous demander des preuves scientifiques ? Qu'en penses-tu personnellement?


-Père Brune: Je pense qu'il y a des débuts de recherches scientifiques qui sont très importants. Je pense surtout au laboratoire de Bologne, Paolo Presi et Daniele Gülla font un travail magnifique, rigoureux, qui permet de prouver que ces voix enregistrées ne sont pas le produit d'une voix humaine... c'est déjà énorme.

En faisant des comparaisons rigoureuses ils montrent très bien qu'un certain nombre de syllabes, quelquefois des mots entiers, ne comportent pas les fréquences fondamentales qui sont produites par les cordes vocales.
Ces mots ne sont constitués que par les formants dans la cavité buccale, pour parler avec précision. Ce n'est pas la voix de quelqu'un qui est vivant qui a pu les prononcer. C'est donc une voix qui vient d'une autre source, c'est fantastique.
Mais cela va plus loin, car dans un certain nombre de cas où elles ont été comparées à la voix de quelqu'un de décédé, dont on a enregistré la voix en Tci et que l'on avait avant sa mort, on a trouvé une correspondance de plus de 99 %. On a alors la certitude morale qu'il s'agit bien de la même personne.
Cela reste en Italie, je dirai même auprès des amateurs de Tci Comme les travaux de Marcello Bacci, cela reste dans les cercles fermés.

Toutefois, je pense qu'un jour viendra où cela débouchera davantage parce qu'il y a quantité de gens de l'au-delà qui à travers des messages en écriture automatique nous avaient annoncé, notamment Roland de Jouvenel, qu'un jour nous capterions leurs voix et leurs images aussi facilement que nous captons la lumière. Je pense que cela finira par venir. Il ajoute d'ailleurs: "Cela n'a rien de blasphématoire, car ces zones avec lesquelles vous communiquez ne sont que le tout début de l'au-delà, et ces zones sont à peine plus éclairées que la vôtre. Elles sont aussi loin du ciel de Dieu que l'on peut l'être de la plus proche étoile".


-Monique : Est-ce que tu crois qu'il est souhaitable que la communication se fasse très facilement, je ne dis pas plus facilement parce que ce serait bien...mais TRES facilement?


-François Brune: C'est une grosse question et là tu m'en demandes trop.

Que ce soit plus largement répandu, je le souhaite. Je pense que cela viendra. Est-ce que cela deviendra quelque chose de possible pour tout le monde ? Pas forcément.

Il faut quand même que la séparation reste entre les deux mondes. Nous avons notre vie à mener sur terre. L'essentiel c'est que nous soyons rassurés : ils sont vivants, le lien d'amour n'est pas mort, on les retrouvera bientôt, ils veillent sur nous.
Même si l'on n'a pas de message depuis 20 ou 30 ans, si un jour on se trouve devant une difficulté importante, devant quelque chose d'angoissant, une grave opération par exemple, tout à coup il y aura un message. Quand on sait cela, on n'a plus besoin d'avoir le "téléphone" continuellement avec eux.


-Jacques : Pour finir, aurais-tu quelque chose à rajouter, un grand message d'espoir par exemple?


-François Brune: Je vais répéter ce que j'ai entendu de la bouche du Père Ceyrac, ce Jésuite mort récemment à 98 ans: "Ce qui est fantastique, c'est qu'au bout de 2000 ans, le message du Christ n'ait pas encore pénétré en Inde et en Chine, entre autres.
Ce qui est incompréhensible c'est que le monde continue à aller si mal".

Pourquoi ? Parce que nous ne savons pas aimer. C'est l'amour qui manque. Répandre l'amour autour de vous, vous n'avez pas besoin de faire comme Sœur Emmanuelle, il n'est pas nécessaire d'aller au bout du monde... c'est bien aussi... mais déjà autour de vous il y a tant de malheureux, tant de solitude, tant de pauvreté. Aimez, aimez, ne vivez que pour l'amour.

Tout ce que vous avez résidence secondaire, bateaux etc... tout va bientôt disparaître, vous n'aurez plus rien de tout cela... Tant mieux ! Abandonnez tous vos jouets alors qu'il y a tant de malheureux autour de vous. Essayez d'aimer, ne vivez que pour les autres, c'est la seule façon d'être heureux."

 

Source : article du journal : « Le Messager » édité trimestriellement par Monique et Jacques Blanc-Garin, de l’association française Infinitude

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