18 Décembre 2018
En 1948 : suite à des accusations basées sur de faux témoignages, Michaël est arrêté. Condamné à quatre ans de prison, près de Paris. Suite à une enquête des services de contre-espionnage, en 1960, il sera complètement réhabilité et recevra les excuses officielles de l'État français.
En 1947, Michaël est dénoncé à la police française et, selon les journaux, il serait accusé d’avoir violé une quarantaine de femmes. Il s’agissait d’une accusation parue dans la presse.
Un espion russe avait convaincu plusieurs femmes, peut-être une dizaine. Sur la base de ces accusations qui, aux cours des années suivantes, seront avérées fausses ou dont les auteurs se rétracteront.
Certains biographes ont écrit que les faux témoignages provenaient de jeunes femmes dont le Maitre avait refusé les avances. Les frustrations de ces femmes avaient alors été "instrumentalisée" pour contraindre le Maitre à espionner pour le compte de la Russie
Le 28 septembre 1960, la Cour d'Appel d'Aix-en-Provence délivre un acte de réhabilitation officielle en faveur de Michaël. Des années plus tard, le Garde des Sceaux de la République lui enverra une lettre d'excuses pour avoir « illégalement influencé la décision du juge » qui avait condamné frère Michaël. En 1962, certains disciples de Michaël, devenu Omraam Mickhaël Aïvanhov témoigneront en sa faveur.
Omraam Mikhaël Aïvanhov affirmera plus tard, au sujet de ces évènements :
« La calomnie est quelque chose que nous ressentons comme un poison mortel. Mais la science initiatique était là pour me montrer que c'était la meilleure chose qui pouvait m'arriver, car elle m'a forcé à aller sur un chemin inconnu, à trouver en moi des armes et des ressources insoupçonnées, des énergies qu'autrement je n'aurais jamais trouvées ».