* Le premier texte, celui de la première partie, est notamment consacré au rapport OVNIs/ apparitions mariales.
* Le deuxième texte concerne essentiellement les relations de visites extraterrestres interprétées, dans les temps bibliques, en termes d’interventions divines.
* La troisième partie, celle-ci, concerne l’intervention de visiteurs de l’espace dans le cadre de la mission christique. Ce texte, plus court que les précédents, sera complété après la parution du prochain livre, en deux tomes, de Daniel Meurois : « Le livre secret de Jeshua » (premier tome disponible, en France, en janvier ou février 2016). J’inclurai aussi plus tard la version d’Omnec Onec.
* Un quatrième texte est spécifiquement consacré à la destruction de Sodome et Gomorrhe.
Dans « Le retour du Christ : une réalité imminente ? » (éditions Le Temps Présent, 2012), j’ai évoqué les nombreuses manifestations de l’« étoile » associées au processus d’émergence de Maitreya, ces « étoiles » (car il y en a plusieurs) correspondant en fait, selon Benjamin Creme, à des vaisseaux originaires de planètes de notre système solaire. Il convient donc de se poser la question du lien entre certains êtres de l’espace et la mission christique.
1. Des sources “canalisées” :
Les informations reçues par divers channels ont confirmé l’implication de sources extraterrestres dans la Bible. Voici, à ce sujet, deux sources “canalisées” dont l’origine alléguée est Jésus lui-même :
a) Joseph Whitfield :
Dans les années 1970, Joseph Whitfield a été informé (la source donnée étant Jésus/Sananda) que le Plan Divin a été « soutenu et exécuté activement d’au-delà de la Terre » par des « interventions extraterrestres » :
« Ceci est révélé dans les événements ou ‘miracles’ consignés dans les Ecritures, qui ne furent pas compris en ce temps-là ni apparemment depuis : quand ‘Dieu’ apparut à Moïse dans un buisson incandescent, quand la mer Rouge s’ouvrit, quand Moïse reçut les tablettes au Sinaï, quand Elie fut emmené au ‘paradis’ dans un chariot ardent, quand les eaux du Jourdain s’en allèrent, quand ‘l’étoile’ guida les trois Sages jusqu’à Bethléem au moment de la naissance de Jésus, etc. En résumant le déroulement du Plan, Joseph, je ne peux trop insister sur l’importance de l’aide qui fut donnée aux ‘ouvriers de la lumière’ sur la Terre par nos frères d’autres planètes et d’autres dimensions. Dans l’histoire écrite, dans beaucoup d’Ecritures et de légendes, il est fait référence à des vaisseaux spatiaux et à des êtres extraterrestres apparaissant aux hommes de la Terre. Ils se montrent aujourd’hui en bien plus grand nombre partout sur la planète, faisant partie d’un Plan Divin intelligent et coordonné qui touche le Système Solaire en entier et va bien au-delà. » (1)
b) Winfield Brownell :
Voici une autre communication dont la source alléguée est également Jésus/Sananda. L’information a été « canalisée » le 29 novembre 1978 par Winfield S. Brownell :
« Les Frères de l’espace constituent une part importante de la Légion de la Lumière. Ils viennent des nombreuses planètes de la Fédération ainsi que d’autres galaxies. Beaucoup des anciennes religions sur notre planète Terre trouvèrent leurs origines dans les activités des ‘gardiens’ venus en vaisseaux de l’espace et qui furent transformées en ‘miracles’ par les peuples les plus primitifs de l’époque. Les passages dans la Bible, de Moïse, Elie et Ezéchiel, contiennent de nombreuses et très claires références sur les vaisseaux de l’espace et leurs occupants.
Lorsque je naquis à Bethléem en Judée, l’étoile qui guida les Mages était un vaisseau spatial de Vénus* : (…).
Lors de mon Ascension, un vaisseau de l’espace m’attendait pour me recevoir. Actes I, versets 9-12 : ‘Après avoir dit cela, il fut élevé pendant qu’ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux. Et comme ils avaient les regards fixés vers le ciel pendant qu’il s’en allait, voici, deux hommes vêtus de blanc leur apparurent et dirent : ‘Hommes galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel.’ La nuée était la condensation et l’ionisation de l’air créées par le champ de force autour du vaisseau. » (2)
(* Précisons, bien que ce ne soit pas spécifié dans le texte à la suite de cette citation, qu’il s’agit ici d’un vaisseau « éthérique », donc « multidimensionnel », Vénus n’étant évidemment pas habitée au niveau de la 3 D, pas à la surface – en excluant « l’Agartha vénusien » – en tout cas.)
2. L’étoile des Mages :
Dans « Le retour du Christ : une réalité imminente ? » (éditions Le Temps Présent, 2012), j’évoque le fait qu’une étoile, identifiée à un vaisseau spatial extraterrestre, est associée à l’imminente émergence de Maitreya, et qu’une étoile a été vue lors de l’apparition de Maitreya en juin 1988 à Nairobi. On ne peut pas s’empêcher de penser, à ce sujet, à la fameuse « étoile » qui a permis aux Mages de localiser le lieu de naissance de Jésus.
L’étoile des Mages, vue à l’occasion de la naissance de Jésus, est bien connue. Certains chercheurs ont émis l’hypothèse qu’il s’agissait de la conjonction Jupiter/Saturne survenue en l’an 6 ou 7 avant notre ère. Des spéculateurs – comme cela a été le cas dans une émission sur Arte en décembre 2008 – ont identifié l’étoile à un phénomène astronomique visible à l’époque. L’hypothèse de la conjonction Jupiter/Saturne est privilégiée, notamment, par Jean-Christian Petitfils (« Jésus », éditions Fayard, 2011), et elle a été présentée comme l’hypothèse la plus probable par un intervenant d’un documentaire sur France 3 : « L’ombre d’un doute », en décembre 2011. Si des spéculateurs ont ainsi identifié cette étoile à la conjonction Jupiter/Saturne qui s’est produite quelques années avant notre ère – on trouve aussi cette identification dans La cosmogonie d’Urantia -, d’autres personnes, ainsi que des sources paranormales, ont identifié l’étoile des Mages à un vaisseau extraterrestre. En 1996, un lecteur ou une lectrice de la revue Partage international a posé à Benjamin Creme les questions suivantes :
– A la naissance de Jésus, une grande étoile brillante apparut, guidant les Rois mages vers lui. Plus récemment, une semaine avant que Maitreya n’apparaisse miraculeusement à Nairobi, Job Mutungi a rapporté dans le Kenya Times qu’« une grande étoile brillante avait été aperçue au-dessus de la ville ». (1) Etaient-ce réellement des étoiles, et sinon de quoi s’agissait-il ? (2) Cela se produit-il avec l’avènement de chaque nouvel Instructeur ? (3) Qui étaient les trois Rois mages ? (4) Jésus est-il réellement né dans une étable ?
Les réponses de Benjamin Creme sont les suivantes :
« (1). Il s’agissait d’ovnis. (2). Non. (3). Ils étaient trois initiés. (4) Non. D’après mon Maître, il est né dans une maison, petite, mais tout-à-fait convenable. » (3)
A propos de l’étoile des Mages, voici ce qu’a précisé Anna, la grand-mère de Jésus canalisée par Claire Heartsong :
« Après la cérémonie, nous nous sommes retrouvés chez Joseph d’Arimathie, dans son élégante maison située non loin de là. Il nous informa que des Mages étaient venus d’Orient avec quelques-unes de leurs femmes. On lui avait rapporté qu’ils avaient eu une audience avec le roi Hérode. D’après des membres bien informés du Sanhédrin, ces Mages étaient à la recherche d’un enfant vu dans une vision et dont la naissance avait été prédite dans les prophéties présentées dans divers textes.
Ils étaient au courant de certains phénomènes célestes qui avaient été prophétisés, y compris une grande conjonction planétaire avec une exceptionnelle mise en place zodiacale de planètes, et annoncés par l’apparition d’une comète observée l’année précédente. Et ils étaient aussi informés qu’au cours des trois derniers mois une nouvelle et brillante étoile était apparue dans les cieux et que, contrairement aux autres étoiles, elle restait stationnaire au-dessus de la Judée. D’après leurs calculs, et l’interprétation qu’ils en donnaient basée sur leurs guidances intérieure et extérieure, ils déduisaient que cet enfant était peut-être déjà né dans les environs de Bethléem. Ils étaient maintenant désireux de le trouver afin de le reconnaître comme le héraut du prochain millénaire. » (4)
On aura noté le caractère particulier de cette étoile…
Certains auteurs, dont Raymond Drake, avaient identifié l’étoile de Bethléem à un vaisseau de l’espace :
« Le seul objet céleste qui puisse apparaître soudain assez près de la Terre pour n’être visible que dans un rayon limité, se déplacer pour guider des gens qui le suivent puis s’arrêter, immobile, est un vaisseau de l’espace piloté par des êtres intelligents. Jésus naissait dans une étable ! » (5)
On trouve la même version chez Lobsang Rampa :
Un messager de l’espace, pris pour un ange, rendit visite à Marie. Trois membres d’équipage du vaisseau de surveillance se rendirent à l’étable :
« Ils furent consternés d’apprendre qu’on avait aperçu leur aéronef et qu’à l’Occident on l’avait décrit comme une Etoile. » (6)
L’ésotériste britannique Benjamin Creme (1996) identifie aussi l’étoile des Mages à un OVNI. (7) Précisons que cet auteur dit tenir ses informations, de nature télépathique, d’un Maître de la Hiérarchie planétaire.
Cette identification à un vaisseau (ou OVNI) a également été mise en avant par George Hunt Williamson (1958). Faisant référence à l’étoile des Mages, ce dernier a apporté les précisions suivantes :
« On a établi, par des calculs, qu’il y eut une conjonction de Jupiter et de Saturne en l’an 6 (av. J.-C.). Cependant, cela ne peut expliquer d’une façon satisfaisante comment ‘l’astre les devança jusqu’à ce qu’il vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où était l’enfant’. Certains astronomes pensent que l’‘Etoile de Bethléem’ fut peut-être un astre qui explosa et brûla avec éclat à cette époque. De nombreuses étoiles explosent chaque année dans la galaxie de la Voie Lactée, et cela n’explique rien ! Les théologiens se trompent lourdement sur la nature de la ‘lumière surnaturelle’ produite par l’étoile, telle que la virent les Mages ! Il s’agissait en fait d’un vaisseau spatial, celui-là même qui avait conduit le peuple d’Israël hors d’Egypte, qui l’avait nourri de la ‘manne’ pendant quarante ans et qui avait envoyé ses ‘engins de reconnaissance’ (les ‘frelons’) pour faciliter l’entrée des Hébreux en ‘terre promise’. Ce vaisseau avait quitté la Terre, après l’action de ses ‘frelons’ sur les bords du Jourdain. (Les eaux du Jourdain furent séparées et les murs de Jéricho s’effondrèrent.) »
Les « Mages », écrivit George Hunt Williamson, « étaient en fait des représentants du vaisseau spatial ». (8) Au début de son livre, l’auteur des « Gîtes secrets du lion » précise que les informations qu’on trouve dans son ouvrage sont extraites de documents se trouvant dans une bibliothèque localisée dans une “cité perdue” des montagnes du Pérou. Comme l’a révélé Michel Zirger, ces informations ont été obtenues via le channeling. Voyez le livre de Michel Zirger et de Maurizio Martinelli (avec un avant-propos rédigé par moi) : « Extraterrestres. Le contact a déjà eu lieu ! », éditions Le Temps Présent, 2015.)
De même, la source Ramala, reçue en channeling, précise que « les trois sages » venaient d’autres planètes du système solaire. Et « cette étoile qui se tenait au-dessus de l’étable n’était pas une étoile mais plutôt leur moyen de transport ». (9)
3. La nuée de paix :
J’ai évoqué, dans les deux premiers textes sur le thème « Visiteurs de l’espace et religion », les « nuées » ou nuages associés à certains événements bibliques et apparitions mariales, mais aussi à des observations contemporaines d’OVNIs.
Voici, à ce propos, le témoignage de Daniel Meurois et Anne Givaudan, ceux-ci ayant vécu, il y a 2000 ans, en Palestine. Ils s’appelaient alors Simon et Myriam. La scène a été revécue dans les “Annales Akashiques” (mémoire « magnétoscopique » ou holographique des événements passés et présents) à la faveur d’une sortie hors du corps :
A un moment donné, leur attention fut attirée par un nuage « en tous points différent des autres à cause de sa forme et de sa luminosité ».
« C’était une petite masse ovoïde qui paraissait suspendue dans les airs alors que les formations voisines défilaient indéfiniment. Au bout de quelques instants d’observation intense, une certaine inquiétude nous gagna lorsque du nuage jaillit à deux reprises une lueur verte qui embrasa la moitié du ciel. L’émotion devint extrême lorsque la masse cotonneuse, au lieu de se désagréger comme nous nous y attendions, se mit à grossir et à se rapprocher rapidement. La logique aurait voulu que nous fuyions, car la mémoire de notre peuple colportait de ces sortes d’histoires étranges que nous ne comprenions pas bien. A vrai dire, nous n’eûmes pas même le temps d’y songer. Le petit vent des collines parut soudain suspendre sa route et une grande clarté blanche se déploya sur plusieurs brasses autour de nous, tel un filet. Le silence se fit total et un énorme char, brillant de mille feux, apparut devant nous, suspendu dans les airs à environ deux coudées du sol. Nous n’eûmes pas un geste, incapables de réagir ni même de penser. Alors, presque instantanément, sans que nous eussions pu voir d’où ils venaient, trois êtres se trouvèrent devant nous. Ils étaient vêtus d’une longue robe blanche un peu semblable à la nôtre, mais tellement plus fine, tellement plus soyeuse. Il serait vain de vouloir décrire leur visage.
Ils étaient d’une luminosité et d’une pureté parfaites en regard des nôtres déjà burinés par le soleil, et il émanait d’eux une forme d’amour que nous n’avions connue jusque-là que dans nos plus beaux songes. Une longue chevelure blonde leur tombait harmonieusement sur les épaules, cependant que leur peau, légèrement ambrée, semblait dépourvue de toute pilosité. Etaient-ce d’ailleurs des hommes ? Nous n’aurions su le dire tant la finesse de leurs traits pouvait être enviée par bien des femmes. Instantanément, nous sentîmes une indéfinissable vague de chaleur monter en nous et submerger tout notre être. Puis, rapidement, le décor s’estompa et nous nous crûmes pris dans un rayon de lumière blanche où nos membres paralysés tentaient vainement de se rencontrer. Il nous sembla que nous étions soulevés par quelque vent chaud et anesthésiant, ou par une énergie qui nous extrayait doucement du sein même de la matière. Enfin, sans savoir ce qui s’était au juste produit, nous nous retrouvâmes dans un lieu clos d’où irradiait de toutes parts une lumière de Paix. Les trois êtres étaient toujours là, face à nous, illuminés par un sourire de bonté. Ils s’avancèrent, nous assurant dans notre langue que nous n’avions rien à craindre d’eux. »
« Amis », fit l’un d’eux, « soyez les bienvenus parmi les forces du Père qui parcourent les mondes » :
« La gloire de l’Eternel chauffe nos cœurs et nous sommes heureux de pouvoir parler à vos âmes. Vous êtes dans un des chars que les vents solaires mènent à travers les univers. Vous êtes parmi ceux qui peuplent votre petite étoile, celle qui plus que les autres brille la nuit au firmament. Vous êtes avec Lune-Soleil… »
L’être vient ici de dire qu’ils sont originaires de Vénus, « Lune-Soleil » étant l’appellation essénienne de cette planète. La « petite étoile » (« l’étoile du Berger »), qui est bien sûr une planète (et non un Soleil), est celle qui brille le plus, vue de la Terre.
Simon et Myriam distinguèrent les parois d’une vaste salle hexagonale « ayant pour centre ce qui semblait être un énorme joyau, émettant diverses lueurs ». Tout autour se trouvaient disposés une douzaine de « sièges étranges, ressemblant à des trônes ». Sur une longue et unique table, on voyait une multitude « d’objets hétéroclites entourés de dessins non moins étranges », certains palpitant « comme les étoiles dans la nuit ».
L’un des êtres s’exprima ainsi :
« (…) Ainsi, nous sommes les anges du Sans Nom (…). Depuis le commencement des temps, nous ensemençons ce monde et votre cœur afin d’en chasser les obscurités. Nous avons parlé aux hommes de la Terre en de multiples langues, sous de multiples visages, nous leur avons donné des dieux à leur mesure selon l’éclat de leur âme. (…) Il fut un temps où les hommes de ce monde vivaient sur une autre Terre que celle-ci, quelque part dans la spirale…(…) ; la puissance du mental tua leur amour et leur monde fut projeté aux confins des univers. Nous cultivons les âmes, et la providence de l’Eternel a voulu que nous les replantions ici, entre la lumière et les ténèbres, pour leur apprendre à discerner. Mais la sagesse a voulu aussi que le jardinier demeure parmi les plantes dont il avait la garde. (…) »
L’être vient donc de dire que les Terriens sont originaires d’une autre planète. Après avoir été à l’origine de l’explosion de celle-ci, à cause de la prépondérance et de l’abus de la technologie (« la puissance du mental tua leur amour »), ils furent transférés sur la Terre. Ils ont toujours été, depuis, sous surveillance extraterrestre. (La « spirale » est manifestement une référence implicite à la forme – c’est une galaxie spirale – de la Voie Lactée, notre galaxie.) Voici une précision importante donnée par cet être (en tenant compte du fait que cela se passait à l’époque de Jésus) :
« Sachez aussi que l’un des nôtres est venu parmi vous il y a peu de temps encore. Il vous appartiendra de le reconnaître et de préparer la voie qu’il doit suivre. »
Un quatrième être, semblable aux autres, était entré à l’insu de Simon et Myriam. Aucune porte n’était pourtant visible. Faisant allusion à la vaste salle du vaisseau, l’un des êtres fit cette déclaration :
« Voici l’énergie du Père transformée selon la volonté de nos cœurs, (…). »
« Tout cela peut devenir aussi dur que le roc et aussi translucide que la lueur des flambeaux de l’âme. Il suffit d’y faire circuler la vie plus ou moins vite. Cela est une des formes de la création. Vous-mêmes êtes créateurs par vos pensées ; ce sont ces pensées qui, en ce royaume, puis en d’autres, se doivent de transmuer puis de créer la matière comme escalier de l’Esprit. Il vous faut apprendre à manier l’éther par la force de votre amour. Sachez que chaque idée inclut une particule de vie éthérique dans un mouvement vibratoire, et apprenez ce qu’est la matière : une myriade de particules de vie magnétisées par la force d’une idée persistante et dirigée. Ainsi est construit l’Homme, ainsi est façonné ce char, ainsi il faut apprendre à œuvrer. »
Cette citation est importante car elle nous montre que nous sommes bien en présence, ici, d’un vaisseau de type « multidimensionnel » (ou « éthérique »).
A un moment donné, et sans transition, Simon et Myriam se virent descendre le long d’un rayon de lumière blanche très dense, « ou plutôt en son centre, quelque part à l’intérieur d’un faisceau ou d’un tube translucide et radiant ». Ils heurtèrent un sol rocailleux… Ils virent une boule de feu s’enfuyant très haut dans le ciel.
« Nous ne pûmes nous résoudre à rejoindre le village avant que se fussent écoulées de nombreuses journées… Et tout notre être secoué espéra longtemps encore revoir la nuée de paix parmi la chaude solitude des montagnes. » (10)
4. La résurrection de Jésus :
Voici deux versions un peu particulières des événements ayant entouré les présumées mort et résurrection de Jésus :
a) George Hunt Williamson :
George Hunt Willimson a évoqué, dans son livre (déjà mentionné) de 1958, la résurrection (présumée) de Jésus. Voici, selon son récit, comment les choses se seraient passées. (Si on lit, au début de l’ouvrage, que ces révélations sont tirées de documents existant dans une « cité perdue » du Pérou, Michel Zirger a précisé – voir « Extraterrestres. Le contact a déjà eu lieu ! », éditions Le Temps Présent, 2015 – qu’elles ont en fait été obtenues par channeling…)
On sait qu’après la crucifixion le corps de Jésus fut placé dans le tombeau, celui de Joseph d’Arimathie, qui lui était destiné. Une grande pierre à l’entrée de ce tombeau fut roulée. Simon Pierre et Jean arrivèrent ultérieurement au tombeau de Jésus et virent le drap gisant à terre. Pierre et Marc, s’étant dirigés vers le tombeau, virent les deux soldats romains qui le gardaient.
« Soudain, un mince rayon de lumière blanche, éclatante, jaillit d’en haut et pénétra dans la tombe par la petite ouverture qui se trouvait à droite de l’entrée obstruée. »
Voici ce qu’on lit dans le récit biblique :
« Et voilà qu’il se fit un grand tremblement de terre : l’Ange du Seigneur descendit du ciel et vint rouler la pierre sur laquelle il s’assit. Il avait l’aspect de l’éclair et sa robe était blanche comme neige… » (Matthieu XXVIII : 2-3)
Voici la suite du récit de George Hunt Williamson :
« Les gardes, effrayés, tombèrent à la renverse de peur car le sol tremblait. Tout était toujours plongé dans les ténèbres et ils ne pouvaient apercevoir le mince rayon lumineux qui était parfaitement visible à Pierre et à Marc. Mais les soldats perçurent une présence. Ils virent alors ‘l’astre’ au-dessus d’eux. Leur sang se glaça et ils frémirent devant cette force qu’ils ne voyaient pas très distinctement et qu’ils ne pouvaient comprendre.
Les gardes s’enfuirent du tombeau et plus tard racontèrent l’histoire ; selon eux, la pierre avait été roulée sur le côté ; mais la pierre ne fut jamais roulée sur le côté ! Les gardes et leurs officiers racontèrent des histoires pour se préserver du ridicule et pour ne pas être punis sévèrement d’avoir ainsi abandonné leur poste.
Comme Pierre retenait Marc par la main, tous deux entendirent un bourdonnement très aigu ; ils levèrent les yeux au ciel, vers l’endroit d’où provenait le rayon lumineux. Ils virent alors une ‘étoile’ de lumière blanche qui tournait lentement autour du tombeau ! L’‘astre’ qui avait annoncé la naissance de Jésus revenait maintenant pour le tirer hors de la mort qui n’est pas éternelle et pour l’emmener dans une autre dimension de l’existence !
Le bourdonnement devint de plus en plus fort, puis s’arrêta soudain. La grande pierre commença à briller, faiblement au début, puis elle devint de plus en plus éclatante, à tel point que les deux témoins voyaient à travers elle, comme si elle s’était transformée en un cristal finement poli. La lumière à l’intérieur du sépulcre resplendissait d’un vif éclat violet et semblait animée de lentes pulsations. La pierre elle-même avait été transformée en une gigantesque améthyste d’une beauté inconcevable !
‘L’ange du Seigneur descendit du ciel’ sous la forme d’un rayon de pure lumière blanche (Matthieu XXVIII : 3), puis la lumière violette ‘inversa’ la pierre et changea sa structure atomique, permettant ainsi au Christ de passer à travers elle ! C’est pourquoi la pierre ne fut pas roulée sur le côté. »
Qu’en est-il des « anges » vus dans le tombeau ?
« ‘Un ange’ assis sur la pierre (Matthieu) ; ‘un jeune homme’ assis dans le tombeau (Marc) ; ‘deux hommes’ se tenant devant eux (Luc) ; ‘deux anges’ assis dans le tombeau (Jean) ; ces différentes expressions, apparemment contradictoires, signifient tout simplement que, à certains moments, deux ‘anges’ étaient visibles, et qu’à certains autres un seul l’était. Du moins c’est ce que les théologiens modernes nous disent. Mais pourquoi tantôt deux anges et tantôt un seul ?
Quand un seul ange est mentionné, il s’agit de Marc qui se trouve dans le Sépulcre. Effectivement, Marc lui-même parle du ‘jeune homme’ qui est assis dans le tombeau ; il devait bien le savoir puisqu’il était le seul qui puisse être ‘l’ange assis’ !
Quand deux ‘hommes’ (ou ‘deux anges’) sont mentionnés, il s’agit de Gabriel, qui avait été présent au moment de la naissance du Christ dans ce monde et qui, maintenant, l’escortait hors de ce monde ; et d’un autre ‘envoyé’ du ‘navire-Etoile’. »
Lors de l’Ascension, Jésus fut soustrait aux regards par une nuée. Deux hommes vêtus de blanc étaient présents. (Actes des Apôtres I : 8-10)
« Puis il fut emporté au ciel par le rayon blanc jusqu’au ‘navire-Etoile’ qui était dissimulé dans une ‘nuée’ produite par lui-même. Ceci ressemble fort aux nuages artificiels produits par les ‘soucoupes volantes’, de nos jours, afin de se rendre invisibles. Cela a été observé de nombreuses fois.
Ils virent à nouveau les deux ‘anges’ du vaisseau spatial qui étaient Gabriel et son assistant. Ce sont les ‘deux anges’ qu’avaient aperçus les femmes dans le tombeau vide. »
Les disciples quittèrent le Mont des Oliviers.
« Le Mont se trouve à l’est de Jérusalem, et c’est là qu’Ezéchiel avait vu les ‘chérubins déployer leurs ailes et les roues se mettre en mouvement avec eux’.
‘Et la gloire de Yahvé s’éleva pour sortir de la ville et s’arrêta sur la montagne (le Mont des Oliviers) qui se trouve à l’orient de la ville (Jérusalem).’ (Ezéchiel XI : 23)
Le vaisseau spatial apparut à nouveau sur le Mont des Oliviers pour emmener Jésus hors de ce monde, et il le ramènera de la même manière. » (11)
b) Anne Givaudan et Daniel Meurois :
Il est intéressant de faire un parallèle avec le témoignage – déjà signalé à propos de la « nuée de paix » – de Daniel Meurois et Anne Givaudan, la scène concernée ayant été perçue dans les “Annales akashiques”. Il existe cependant certaines différences dans les deux récits. Dans le récit de Meurois-Givaudan, en effet, Jésus n’est pas mort sur la croix (je n’entre pas ici dans les détails)… Voici donc cette version :
Le corps de Jésus fut déposé sur le sol du tombeau.
« Nous ne signalâmes pas notre présence et laissâmes passer le temps, scrutant régulièrement le ciel. Soudain, une énorme boule de feu apparut au-dessus d’un bouquet d’arbres. Immédiatement, elle s’allongea et s’étira en une ellipse horizontale. Tout d’abord d’une blancheur immaculée, elle commença à s’entourer d’une lueur verte, frémissante. La sphère demeura longtemps immobile, palpitante et paisible à la fois, dégageant une indéfinissable onde de paix. Sa vue remua en moi quelque chose de lointain, quelque chose qui ne pouvait être flétri…
– Les Frères des étoiles ! murmura Simon. Il y a tant de temps…
L’immense lueur se mit alors à scintiller de plus belle et glissa lentement sans bruit en direction des sépultures. Nous ne bougeâmes pas et la regardâmes s’estomper derrière un pan de montagne. »
Nous retrouvons ici le vaisseau mentionné par George Hunt Williamson. Mais dans le récit de Meurois-Givaudan il n’y a pas de mention de pénétration du corps de Jésus au travers de la pierre « transmutée » :
« En quelques sauts nous fûmes sur le chemin en direction des sépultures. L’aube grisâtre jetait ses toutes premières lueurs et nous reconnûmes à peine le tombeau du Maître. Il semblait y avoir eu un glissement de terrain et le rocher éclaté en plusieurs endroits était comme foudroyé.
Il n’y avait pas trace des gardes envoyés par Pilate. Nous en conclûmes rapidement que l’orage avait dû les faire fuir. Un fourré, une cavité leur tenait probablement lieu d’abri. Sur les ordres de Joseph, Simon et quatre autres Frères s’arcboutèrent sans plus attendre afin de dégager l’entrée du sépulcre. (…) »
« Lorsque nous fûmes de retour au tombeau, un spectacle inoubliable nous attendait, une vision qui nous fit tressaillir au plus profond de nous-mêmes. Le Maître se tenait debout devant la sépulture, légèrement soutenu par les deux Frères. (…) »
« Du mieux que nous pûmes, nous aidâmes le Maître à enfourner le cheval, et une épaisse couverture fut jetée sur ses épaules. Cela se fit très rapidement, sans gestes inutiles. Puis nous le vîmes disparaître lentement, un peu courbé sur sa monture, encadré par les deux compagnons d’Hélios qui marchaient à ses côtés. »
Un jour, Joseph fit cette déclaration :
« Hier, pour la dernière fois, j’ai pu rencontrer le Maître Jésus. Il m’a annoncé qu’il poursuivrait cette existence entre les épaisses murailles du Krmel* et ne pourrait consentir à revoir que deux ou trois de ses proches en des occasions bien précises. Comme vous, j’accueille cette nouvelle avec peine, mais nous devons la respecter. Le Maître lui-même agit sur les conseils des Frères des étoiles. Malgré tous les obstacles, sa destinée s’est fixée dans le cosmos. L’empreinte qu’il laisse se conforme d’elle-même aux schémas exigés par cette humanité. Vous voyez ce que j’entends par cela. Ainsi, il est inutile de lutter contre le principe de la résurrection totale de son corps. Celle-ci contient en germe l’idéal des hommes de cette Terre ; elle correspond d’autre part à une possibilité que, dans les circonstances que vous connaissez, il n’y a pas eu besoin d’utiliser. »
(*Le Krmel : le mont Carmel.)
« Le Maître Jésus continua d’enseigner en secret au Krmel jusqu’à un âge avancé.
Lorsque l’heure fut venue, il quitta son corps de sa propre volonté. Ses proches virent alors sa forme de lumière resplendissante, et d’une densité telle qu’elle semblait être son corps physique, s’élever lentement au-dessus du Krmel.
Cependant, son corps de chair tenu en parfait état d’incorruptibilité séjourna dans le monastère plusieurs siècles encore puis fut transporté avec le concours des Frères des étoiles… plus à l’Est.
Ainsi s’exprima pour nous la mémoire du Temps. » (12)
On constate donc l’existence de points communs et divergents dans les récits de Williamson et de Meurois-Givaudan. Notons que Daniel Meurois et Anne Givaudan, alors à la tête des éditions Arista puis Amrita, ont réédité le livre de George Hunt Williamson.
Signalons aussi que Daniel Meurois a été ultérieurement informé d’une autre version de la fin de vie de Jésus, celui-ci étant censé être parti, à un moment donné, en Inde… (Lisez à ce sujet : “Les enseignements premiers du Christ”, éditions Le Perséa, 2006 ; maintenant aux éditions Le Passe-Monde.)
5. Elohim et mission christique :
J’ai donné plus haut des passages du troisième ouvrage de Daniel Meurois et d’Anne Givaudan : « De mémoire d’Essénien » (1984). Il relate l’incarnation des deux auteurs à l’époque de Jésus en Palestine, alors qu’ils se prénommaient Simon et Myriam. Un passage de ce livre relate la rencontre de Simon et de quelques amis avec des êtres de Vénus (appelée « Lune-Soleil »). Marc Vallée ayant évoqué ce passage lors de l’interview qu’il a faite de Daniel Meurois, ce dernier a apporté les précisions suivantes :
« J’ai essayé de décrire cet épisode dans la vie de Simon et de Myriam avec les mots qui pouvaient être les nôtres à l’époque. Bien sûr, on ne connaissait alors ni les termes ni les concepts de Frères des étoiles, de vaisseaux spatiaux et autres, comme c’est le cas maintenant. Par contre, dans la tradition essénienne, on savait très bien que d’autres peuples vivaient dans d’autres mondes que le nôtre. Le fait qu’ils aient vécu des moments à nos côtés par le passé a inscrit cela dans notre culture. On disait de ces êtres qu’ils étaient des Elohim, des anges venus d’un autre monde. Cette perception était cohérente non seulement dans notre pensée d’Esséniens, mais aussi pour l’ensemble du peuple de la Palestine de l’époque. » (D. Meurois)
Tout en demeurant discrets, ces êtres ont joué un rôle efficace et majeur à l’époque.
« On sentait que la mission christique – et, depuis, mes propres expériences n’ont fait que le confirmer – était supervisée par des êtres venus d’autres mondes et avec lesquels à la fois le Christ et le Maître Jésus étaient en affinité et en contact sur le plan subtil.
La présence des Elohim n’était pas surprenante pour nous. Ils ont d’ailleurs été présents jusqu’au bout, c’est-à-dire jusqu’à la résurrection – qu’ils ont d’ailleurs supervisée. » (D. Meurois)
Ces êtres ont toujours été concernés par le développement de la Terre, son évolution spirituelle en particulier, et par les grands mouvements des peuples.
« Il était donc logique que les Elohim soient spécialement présents lors de la venue du Christ et qu’ils portent un regard très attentif à ces événements. Et si, à ce jour, on parle de plus en plus de manifestations lumineuses dans les cieux, de contacts avec des êtres de l’espace, donc avec des Elohim, c’est qu’on arrive encore, comme il y a deux mille ans, à une grande croisée des chemins.
On parle beaucoup du retour du Christ, de la venue de Maitreya. Il en est d’ailleurs question dans toutes les grandes Traditions, pas seulement dans la tradition chrétienne. Il est important d’unir ces deux aspects – les hautes sphères spirituelles de la Terre et les Frères de l’espace -, car leur but est le même : la floraison de la conscience et du cœur. » (D. Meurois)
Jésus était conscient d’être guidé par ces Frères, même s’il n’en parlait que rarement et toujours dans un cercle restreint.
Ces êtres sont concernés par l’évolution générale de la Terre. Ce sont des Frères car ils sont similaires à nous, certains ayant simplement quelques millions d’années d’avance sur notre développement.
« Les Frères de Vénus sont notamment les gardiens de la Terre. Ils sont membres d’une Fraternité galactique qui supervise notre monde, et la Terre a toujours été sous leur protectorat. Chaque fois qu’un grand mouvement de conscience se prépare ou qu’un grand missionné s’apprête à se manifester, ils se manifestent également. Cette fois, il est à prévoir que leur présence sera très significative et plus évidente. Nous nous préparons à un bond important de la conscience. » (D. Meurois)
La manifestation des Frères de l’espace sera de plus en plus officielle, la science sera ébranlée et les religions aussi. Ceux qui se seront affranchis des dogmes pourront vraiment comprendre cette révolution…
Les messages que les Frères des étoiles transmettent à travers Daniel Meurois visent à travailler essentiellement le développement spirituel de ceux qui les écoutent, ces messages ayant beaucoup d’exigences par rapport à notre discipline intérieure. Ils ont pour but la maturation générale de notre conscience. Un aspect plus spécifique de ces messages a une portée essentiellement thérapeutique. Depuis 1984, Daniel Meurois a ainsi reçu des informations concernant des soins de nature essénienne ou égyptienne et essénienne. (13)
6. Conclusion :
Mes textes consacrés au rapport “religion/visiteurs de l’espace” montrent combien sont obsolètes et contraires à la réalité les commentaires des « rationalistes » et des « croyants » hostiles à l’implication extraterrestre de certaines interventions attribuées, dans la Bible, à Dieu. Donnons un exemple, celui du psychiatre Jean-Marie Abgrall, lequel a écrit, dans l’un de ses livres, que la collection de « Science et vie » (depuis 1970) et les ouvrages d’Henri Broch sont, je cite, ses références « sacrées » en matière de défense du rationnel. Ce spécialiste des “sectes” a amalgamé, de façon inadmissible, les quelques groupes sectaires dits « ufologiques » (comme celui de Raël) avec les tenants des interprétations extraterrestres de certains récits bibliques. Cet individu parle à tort de « langage sibyllin » autorisant toutes les interprétations « en raison des redondances poétiques et des images symboliques qui en forment l’essentiel ». Or, comme je le développe dans mes quatre textes (en incluant celui concernant la destruction de Sodome et Gomorrhe), les éléments permettant de soutenir l’origine extraterrestre de certains événements bibliques, notamment, sont suffisamment clairs et ne font nullement appel à la poésie ou au symbolisme.
Jean-Marie Abgrall parle d’« ufologistes de tout poil », ce qui constitue une curieuse expression, laquelle est de plus incorrecte. On parle en effet d’« ufologues » et non d’« ufologistes ». Il parle du « délire des auteurs » ayant trouvé « son expression la plus aboutie lorsque plusieurs de ces maîtres en littérature fantasmago-biblique élaborèrent les plans de vaisseaux spatiaux à partir des visions des prophètes de la Bible, et que l’un d’eux, Erich von Däniken, alla jusqu’à réaliser la maquette dudit vaisseau »… Cependant, s’il est pour le moins imprudent (au niveau de l’exactitude) de réaliser des plans de « vaisseaux » dont on ne dispose que quelques descriptions sommaires, il n’en demeure pas moins que les récits recueillis cadrent parfaitement avec l’idée d’engins spatiaux (physiques ou « éthériques ») aperçus par les prophètes de l’époque.
Jean-Marie Abgrall cite Guy Tarade qui, dans un livre paru en 1971, avait évoqué la date du 18 mai 2000 (mise en avant par des astrologues) comme étant celle de l’apocalypse annoncée. Quel est le rapport avec le lien extraterrestres/Bible ? Le seul « lien » réside dans le fait que Guy Tarade a été, en quelque sorte, l’un des pionniers des interprétations extraterrestres de certains passages bibliques. Les annonces d’apocalypse ont, écrit Jean-Marie Abgrall, été répétées « à l’infini » (sic) par d’autres individus, sur un mode littéraire, lequel aurait joué un rôle non négligeable « dans les suicides collectifs des sectes à thème ufologique – dont l’Ordre du Temple solaire ». (14) Il est curieux de voir Jean-Marie Abgrall qualifier l’O.T.S. de « secte à thème ufologique », les OVNIs ayant été, à ma connaissance, absents de l’enseignement de ce mouvement (à moins qu’ils n’aient été très superficiellement évoqués). On ne voit ici, en fait, qu’une série d’amalgames pernicieux, lesquels ne visent qu’à discréditer la thématique OVNI.
A noter que la série documentaire « Alien Theory », qui a été diffusée en France sur RMC Découverte, aborde, entre autres thèmes associés à la théorie des « anciens astronautes », le lien « Extraterrestres/ récits bibliques », un sujet que je traite moi-même dans les quatre textes consacrés, sur ce site, à ce thème. Voyez mon article : « A propos d”Alien Theory’ ».
Alain Moreau
Source : http://www.mondenouveau.fr