26 Mars 2020
Nous sommes squattés, envahis, par des entités cosmiques, mais nous avons les moyens de nous libérer. Comment ? Castaneda nous propose la Tenségrité, et il existe d’autres formes de libération dont une peu connue qui s’appelle tout simplement la Téfila, ou la récitation des prières et des psaumes en hébreu.
Qui sont ces entités qui se nourrissent de nos émotions et nous manipulent?
Carlos Castanéda affirmait que les êtres humains sont les otages d’un groupe d’entités cosmiques qui se dédient à la prédation et que les sorciers appellent « les Flyers »
Il déclara que ce sujet avait été tenu secret par les anciens voyants, mais que suite à un présage, il avait décidé qu’il était temps de le révéler. Ce présage était une photographie que son ami Tony, un chrétien bouddhiste, avait prise. Sur cette photo apparaissait nettement l’image d’un être obscur et menaçant, flottant au-dessus d’une multitude de fidèles réunis sur le site des pyramides de Teotihuacan…
Lorsque j’en eus l’opportunité, je lui demandai de m’en dire un plus à propos des « Flyers », et il me raconta l’un des aspects les plus terrifiants du monde de don Juan : nous sommes prisonniers d’êtres venus des confins de l’Univers, qui nous utilisent comme nous utilisons des poulets.
Carlos expliqua :
« La portion de l’Univers qui nous est accessible est le champ opérationnel de deux formes de conscience radicalement différentes.
Celle qui inclut les plantes, les animaux et aussi les êtres humains, est une conscience blanchâtre, jeune et génératrice d’énergie. L’autre est une conscience infiniment plus ancienne et parasite, possédant une quantité énorme de connaissance.
En plus des hommes et des autres êtres qui habitent cette Terre, il y a dans l’Univers une immense gamme d’entités inorganiques. Elles sont présentes parmi nous, et à certains moments sont visibles. Nous les appelons fantômes ou apparitions.
L’une de ces espèces, que les voyants décrivent comme d’énormes silhouettes volantes de couleur noire, arriva un jour de la profondeur du Cosmos et rencontra une oasis de conscience sur notre planète. Elles se sont spécialisées dans la « traite » des êtres humains.
C’est incroyable ! m’exclamai-je.
Je sais, mais c’est la plus pure et la plus terrifiante vérité !
Ne t’es-tu jamais questionné sur les hauts et les bas émotionnels énergétiques des gens ? Ce sont les prédateurs qui viennent périodiquement prélever leur quota de conscience.
Ils nous laissent juste ce qu’il faut pour que nous puissions continuer à vivre, et parfois même pas ça.
Que voulez-vous dire ?
Parfois ils prennent trop et la personne tombe gravement malade, et peut même en mourir.
Je n’arrivais pas à croire ce que j’entendais.
Voulez vous dire par là que nous sommes dévorés vivants ?
Carlos sourit.
Bon, ils ne nous « mangent » pas littéralement, ce qu’ils font c’est un transfert vibratoire. La conscience est énergie et ils peuvent s’aligner avec nous. Puisque par nature ils sont perpétuellement affamés et que nous, en revanche, exsudons de la lumière, le résultat de cet alignement peut être décrit comme une prédation énergétique.
Mais, pourquoi font-ils cela ?
Parce que sur le plan cosmique, l’énergie est la devise la plus forte, nous la recherchons tous, et les humains sont une race vitale, riche en aliments. Chaque chose vivante en mange une autre et c’est toujours le plus puissant qui gagne.
Qui a dit que l’homme était au sommet de la chaîne alimentaire ?
Cette vision ne peut venir que d’un être humain. Pour les êtres inorganiques, nous sommes des proies.
Je commentai qu’il m’était inconcevable d’accepter que des entités, même plus conscientes que nous, parviennent à un tel degré de prédation
Il répliqua :
Mais qu’est-ce que tu crois que tu fais quand tu manges une laitue ou un beefsteak ? Tu manges de la vie ! Ta sensibilité est hypocrite. Les prédateurs cosmiques ne sont ni plus ni moins cruels que nous. Lorsqu’une race plus forte en consomme une autre, inférieure, elle aide à ce que son énergie évolue. Je t’ai déjà dit que dans l’Univers il n’y avait que la guerre. Les confrontations entre êtres humains ne sont qu’un reflet de ce qui se passe là, dehors. Il est normal qu’une espèce cherche à en consommer une autre. Un guerrier ne se lamente pas à ce sujet, il essaie de survivre.
Et comment nous consomment-ils?
Au travers de nos émotions, incessamment occasionnées par notre dialogue intérieur. Ils ont dessiné l’environnement social de telle façon que nous sommes en permanence en train de projeter des ondes d’émotions qui sont immédiatement absorbées. Ce qu’ils aiment par-dessus tout, ce sont les attaques de l’ego ; pour eux c’est une bouchée exquise. De telles émotions sont identiques en n’importe quel endroit de l’Univers où ils sont présents et ils ont appris à les métaboliser.
Certains nous consomment pour notre luxure, notre peur ou notre colère ; d’autres préfèrent les sentiments plus délicats, comme l’amour et la tendresse. Mais tous sont intéressés par la même chose. Leur voie d’attaque normale est la tête, le cœur ou le ventre, là où nous emmagasinons la plus grande partie de notre énergie.
S’attaquent-ils aussi aux animaux?
Ces êtres utilisent tout ce qui est disponible, mais ils préfèrent la conscience organisée. Ils drainent les animaux et les plantes dans la partie de leur attention qui n’est pas trop fixée. Ils attaquent aussi la plupart des êtres inorganiques, sauf que ceux-ci les voient et les esquivent comme nous faisons avec les moustiques. Les seuls qui tombent totalement dans leur piège sont les être humains !
Comment est-il possible que tout cela se passe sans que nous ne nous en rendions compte?
Parce que nous héritons de cet échange avec ces êtres comme s’il s’agissait d’une condition génétique, et cela nous semble naturel. Lorsque quelqu’un naît, la mère l’offre en nourriture sans même s’en rendre compte, car son esprit est lui aussi contrôlé. Baptiser l’enfant, c’est comme signer un contrat. Dès ce moment, la mère s’efforce de lui inculquer des modes de conduite acceptables ; elle l’apprivoise, réduit son côté guerrier et le convertit en une brebis docile.
Lorsqu’un enfant a suffisamment d’énergie pour rejeter cette imposition, mais pas assez pour entrer sur le chemin du guerrier, il devient un rebelle ou un délinquant.
L’avantage des « Flyers » provient de la différence entre nos niveaux de conscience. Ce sont des entités très vastes et puissantes ; l’idée que nous avons d’eux est équivalente à celle qu’une fourmi peut avoir d’un être humain.
Cependant leur présence est douloureuse et peut se mesurer de différentes manières. Par exemple, lorsque nous faisons face à des attaques de rationalité ou de méfiance, ou quand nous sommes tentés de violer nos propres décisions. Les fous peuvent les détecter très facilement, trop facilement dirais-je, parce qu’ils sentent physiquement comment ces êtres se posent sur leurs épaules, générant des paranoïas. Le suicide est le sceau des « Flyers », car leur esprit est potentiellement homicide.
Vous avez dit qu’il s’agissait d’un échange, mais que gagnons-nous d’un tel pillage?
En échange de notre énergie, les « Flyers » nous ont donné notre mental, nos attachements et notre ego.
Pour eux, nous ne sommes pas des esclaves mais une espèce d’ouvriers salariés. Ils accordèrent ces privilèges à une race primitive et lui donnèrent la faculté de penser, laquelle nous fit évoluer. En fait ils nous ont civilisés. Sans cela, nous serions encore cachés dans des grottes ou en train de faire des nids au sommet des arbres.
Les « Flyers » nous contrôlent au travers de nos traditions et de nos coutumes.
Ils sont les maîtres de la religion, les créateurs de l’Histoire. Nous écoutons leur voix à la radio et nous lisons leurs idées dans les journaux. Ils dirigent tous nos moyens d’information et nos systèmes de croyance. Leur stratégie est magnifique. Par exemple, il exista un jour un honnête homme qui parla d’amour et de liberté ; ils le transformèrent en auto-compassion et en servilité. Ils le font avec tout le monde, même avec les Naguals. C’est pour cette raison que le travail d’un sorcier est solitaire.
Durant des millénaires, les « Flyers » ont concocté des plans pour nous collectiviser. Il y eut une époque où ils furent tellement effrontés qu’ils étaient même vus en public, et les gens en firent des représentations de pierre. Ces temps étaient obscurs, ils pullulaient partout. Mais à présent leur stratégie est devenue tellement subtile que nous ne savons même plus qu’ils existent.
Dans le passé, ils nous tenaient par notre crédulité, aujourd’hui ils y parviennent par le matérialisme. Ils sont responsables de l’ambition de l’homme moderne à ne plus penser par lui-même.
Observe juste combien de temps une personne pourra tolérer le silence !
Pourquoi ont-ils changé leur stratégie?
Parce qu’en ce moment, ils sont en train de courir un grand risque. L’humanité est en contact constamment et rapidement, et l’information peut atteindre tout le monde.
Ou ils nous remplissent la tête et nous bombardent jour et nuit de tous types de suggestions, ou certains commenceront à réaliser ce qui se passe et avertiront les autres.
Que se passerait-il si nous parvenions à repousser ces entités ?
Nous récupérerions en une semaine toute notre vitalité et nous serions à nouveau brillants !
Mais, en tant qu’êtres humains ordinaires, nous ne pouvons envisager cette possibilité parce qu’elle impliquerait que nous allions contre tout ce qui est socialement acceptable. Fort heureusement, les sorciers ont une arme redoutable : la discipline.
La rencontre avec les êtres inorganiques est graduelle. Au début nous ne les remarquons pas. Mais un apprenti commence à les voir dans ses rêves, puis à l’état de veille, chose qui peut le rendre fou s’il n’apprend pas à vivre comme un guerrier. Une fois qu’il a compris, il peut les affronter.
Les sorciers manipulent l’esprit étranger en devenant des chasseurs d’énergie. C’est à cette fin que mes cohortes et moi-même avons dessiné les exercices de tenségrité, qui ont la vertu de nous libérer de l’esprit des « Flyers ».
Ainsi, les sorciers sont des opportunistes. Ils profitent de l’impulsion qu’ils leur donnèrent et disent à leurs prédateurs : « Merci pour tout, à plus ! L’accord que vous avez fait était avec mes ancêtres, pas avec moi. » En récapitulant leur vie, ils ôtent littéralement le pain de la bouche des prédateurs.
C’est comme si nous allions au magasin après un achat pour rendre la marchandise en disant qu’il faut qu’on nous rende notre argent ! Les êtres inorganiques n’aiment pas cela mais ils ne peuvent rien y faire.
Notre avantage est que nous sommes remplaçables, il y a plein de nourriture partout !
Un état d’être d’alerte totale, qui n’est pas autre chose que la discipline, crée des conditions telles dans notre attention que nous cessons d’être savoureux pour ces êtres.
Et dans ce cas, ils font demi-tour et nous laissent en paix.. »
Extrait de « Rencontres avec le Nagual » (Conversations avec Carlos Castaneda d’ Armando Torres)
Nous n’employons pas tout le potentiel de notre cerveau, nous affirme la science. Nous sommes des créatures imparfaites, tourmentées, aliénées, plongées dans un enfer terrestre, souligne la tradition gnostique. Et si notre aliénation ainsi que la face prédatrice de la nature, son côté fragmenté, divisé (en pôle négatif, positif etc.) étaient provoquées par une cause «extérieure», un parasitisme d’une force stupéfiante ?
Il s’agit d’une thématique fascinante et très mystérieuse qui pourrait incarner un enjeu pour le devenir de l’âme humaine. Il s’agit sans doute du sujet le plus difficile à dépeindre rationnellement.
Pourtant, depuis qu’à Karmapolis, nous avons entamé nos enquêtes sur le phénomène extraterrestre, l’histoire des religions et civilisations et des recherches sur les « anomalies et théories de la conspiration », ce thème du parasitisme et de la manipulation de l’être humain par une entité “externe” (extraterrestre ou interdimensionnelle) nous est revenu à chaque fois en plein visage.
Soyons directs : ce dossier réalisé en symbiose avec l’écrivain et chercheur américain John Lash et son site Metahistory.org se focalise sur l’idée que l’être humain n’est pas “lui-même”, que sa conscience pourrait être parasitée par une entité mystérieuse venue des tréfonds du cosmos.
L’idée d’une emprise “étrangère” ou extraterrestre sur la conscience n’est pas si saugrenue.
Elle est presque aussi ancienne que notre civilisation puisque les premiers mystiques gnostiques en ont fait un thème central de leur cosmologie. On la retrouve de façon répétée dans la thématique des enlèvements extraterrestres, du « Mind Control » (contrôle du comportement et de la pensée) et du Milabs (Military Mind Control and Alien Abduction).
Des civilisations très anciennes et des traditions chamaniques et ésotériques évoquent ce concept clairement dans leurs mythes, légendes et traditions souvent orales avec leur propre bagage terminologique.
Dieu aimant ou esprit malade ?
Selon la tradition gnostique, c’est finalement l’ensemble de notre monde qui serait infecté, déconnecté de sa source créatrice et manipulé par les Archontes ces “Dieux” maudits et sombres, surgis d’une erreur et créateurs de “mondes” perdus.
Lisez par exemple l’Apostasie des Archontes ou encore l’Apocryphon de Jean, un texte du Nag Hammadi qui nous raconte une toute autre histoire sur la genèse de notre monde que celle narrée par la Bible.
Peut-être que c’est l’ensemble même de la création -hommes, animaux, plantes- qui est parasitée et “infectée” par une implantation étrangère. On nous a toujours appris que nous vivions dans un monde de merveilles, dans une nature d’une beauté harmonieuse créée par un Dieu aimant.
Nous savons pourtant que le spectacle offert par l’homme est affligeant. Regardez objectivement la nature, observez ces “superbes lois” naturelles où toutes les créatures animales et végétales vivent aux dépens les unes des autres. On appelle cela “la chaîne alimentaire” à travers laquelle les animaux les plus faibles développent des stratégies multiples fondées sur la concurrence, la peur et la faim pour survivre au carnage des grands prédateurs.
L’ensemble de la création s’articule autour de la prédation et du parasitisme.
Les comportements et les consciences sont investis par la peur et l’instinct de survie. Croyez-vous sincèrement que ce “spectacle extraordinaire” de l’homme et de la nature est le fruit d’un Dieu infiniment aimant comme la tradition judéo-chrétienne veut nous le faire croire ou plutôt généré par un esprit malade, ce que les Gnostiques ont tenté de nous démontrer avec force ?
Ce n’est ni l’homme, ni la terre «mère», ni la «matière» les composant qu’il faut remettre en cause, c’est une «implantation étrangère» qui aurait infecté notre esprit et qui manipulerait la réalité de façon à ce qu’elle devienne un enfer.
Les religions «traditionnelles» comme la religion chrétienne voudraient nous faire porter le fardeau de la culpabilité de cette infection. C’est un renversement des rôles. Une stratégie habile pour nous asservir selon certains auteurs.
Dans cet article, nous évoquerons régulièrement le travail de Carlos Castaneda, un anthropologue d’origine sud-américaine qui s’était établi en Californie pour faire sa thèse sur l’usage des plantes dans une communauté indienne (recherches ethno-botaniques) de la frontière américano-mexicaine.
Au fil de ses recherches, il rencontre don Juan Matus, un étrange personnage, shaman, adepte de ce qu’il appelle la «nouvelle sorcellerie» qui va l’initier à une conception radicale et étrange de la réalité et du monde.
Dans le même ordre d’idée, nous évoquerons les connaissances des Gnostiques, des mystiques (non chrétiens !) qui, aux premiers âges de l’ère chrétienne, nous ont légué des textes incroyables dont les « évangiles du Nag Hammadi ».
Pour en savoir plus sur ces mystiques gnostiques, consultez le site en anglais de John Lash.
Un nombre croissant de chercheurs se posent les questions suivante : peut-être avons-nous tort de considérer ces soi-disant mythes de la création du cosmos avec dédain comme des “historiettes” un peu naïves contenant surtout un niveau symbolique ?!
Peut-être devrions-nous réexaminer la mythologie ancienne et les récits oraux des traditions chamaniques comme étant des témoignages de faits historiques et matériels ?!
Certains de ces récits parlent de cette « manipulation » étrangère.
Au fil de nos articles, cette possibilité d’un parasitisme nous a bousculés, taraudés mais nous hésitions à nous consacrer à ce sujet, qualifié de « sujet des sujets » par Carlos Castaneda et par John Lash. Nous étions partagés entre le rejet pur et simple de cette hypothèse et l’envie d’en savoir plus car ce sujet faisait écho à quelque chose de plus profond qui nous habitait et nous habite encore.
Pour mieux résumer cette hésitation à aborder le “sujet des sujets » ou le “cœur du sujet”, reprenons ce que Castaneda affirmait dans son livre -“Le Voyage définitif”.
Le sorcier don Juan lui apprend l’existence de ces parasites et le met en garde contre le genre de réactions que l’on peut attendre d’un être humain lorsqu’on lui parle de la possibilité que son âme est manipulée par une entité abominable: “ils réagiraient en riant et en se moquant de nous, et les plus agressifs s’énerveraient et nous tabasseraient.
Ce n’est pas qu’ils nous croiraient pas ! Il y a au tréfonds de chaque être humain une connaissance ancestrale, viscérale de l’existence des prédateurs… Tout ce que me racontait don Juan me semblait grotesque, absurde, et en même temps me semblait raisonnable, très simple. Toutes les contradictions humaines s’expliquaient… ”.
La première fois que l’on entend parler de l’existence de ces prédateurs (en lisant Castaneda par exemple) s’opère un choc ontologique, une prise de conscience brutale qui mène à une angoisse insondable. On réagit ensuite par instinct de défense et c’est le rejet total, une sorte de mépris et notre partie cynique nous distille l’idée que l’on a été stupide de s’être fait une telle peur avec de telles “inepties” sorties de la tête d’un sorcier “ givré ” dont “ on ne nous a même pas prouvé l’existence ».
Ensuite, on s’aperçoit que ce thème est récurrent, qu’il est abordé ailleurs dans d’autres recherches, par d’autres auteurs. Il y a les textes gnostiques bien sûr. Il y a aussi certains témoignages.
Il y a également les traditions des shamans de différentes régions du monde qui en parlent chacune à leur manière.
Peut-être que les mystiques musulmans qui mettent en lumière les comportements des Djinns, de ces entités “démoniaques” inorganiques, ces succubes qui infiltrent et rôdent sur le côté gauche de notre corps sont de même nature que ces “planeurs” ou Flyers comme les nomme le sorcier don Juan de Castaneda.
Il y a aussi cette interview que nous avait accordée Nigel Kerner dans laquelle il nous expliquait d’où pourrait provenir notre propre esprit violent, prédateur, mesquin, avide et calculateur : il s’agirait d’un héritage qui doit remonter à l’ère Cro Magnon au moment de ce qu’il appelle les “premières interceptions génétiques” dont nos ancêtres furent les victimes. Mais nous y reviendrons plus loin.
L’existence d’entités parasitaires est donc dénoncée tant dans des textes religieux très anciens que dans des recherches, livres et études contemporaines mais ces informations ne sont pas très « médiatisées », c’est le moins qu’on puisse dire.
Ne sachant donc comment aborder le problème avec un minimum de sérieux et de légitimité, nous avons eu la chance de rencontrer John Lash, écrivain et chercheur, créateur du site métahistory.org, membre de la fondation « Marion Institute », homme d’érudition, infatigable explorateur des textes gnostiques qui a eu l’idée géniale de mettre en parallèle le savoir gnostique avec les traditions et les connaissances chamaniques.
D’ailleurs, pour lui, les Gnostiques, ces authentiques mystiques qui seraient les plus proches de ce qu’aurait du être la mystique « chrétienne » originale (avant qu’elle ne soit prise en main par les disciples et l’église) sont en réalité des shamans, de vrais shamans du Moyen-Orient comme le seraient les ayahuasceros brésiliens, les adeptes bitwis africains de l’Iboga et les shamans sibériens d’aujourd’hui.
John a éprouvé lui aussi avec force et depuis bien plus longtemps que nous cette intuition selon laquelle il convenait de mettre en relation les entités parasitaires décrites par exemple par Carlos Castaneda et son ami shaman don Juan et les Archontes, ces «démons» créateurs et “mangeurs” de mondes en perdition, nés d’une erreur, extirpés de l’ombre et du néant et dénoncés par les Evangiles Gnostiques.
En poussant les recherches plus loin, nous pouvons donc mettre en parallèle ces “flyers” de Castaneda avec les Archontes et d’autres entités reptiliennes tantôt éthériques, tantôt de chair et de sang qui sont décrites dans l’abondante littérature relative aux abductions mais aussi aux abus rituels et sataniques et au désordre de personnalités multiples (MPD).
John Lash et son site Metahistory. Org et nous-mêmes à Karmapolis avons décidé d’unir nos ressources pour donner corps à cette hypothèse selon laquelle l’âme humaine serait réellement parasitée et manipulée par une puissance mystérieuse qui se révèlerait à la fois notre malédiction mais peut-être aussi une force.
John Lash, dans son étude, dresse un parallélisme entre les “planeurs” de Castaneda et les Archontes de la tradition gnostique.
Selon Castaneda, ces entités parasites qui nous ont infiltrés ont conféré à notre esprit son côté routinier, répétitif, maniaque, peureux, avide, violent, calculateur : “les prédateurs ont remplacé notre esprit par le leur qui est bizarre, incohérent, grincheux et hanté par la peur d’être percé à jour” (Carlos Castaneda, Le Voyage définitif).
Les Archontes qui ont aussi certaines de ces caractéristiques selon les textes gnostiques, ont cette obsession de rester caché et de ne pas être découvert.
Nigel Kerner que nous avons longuement interviewé en 2004 évoque, tant dans l’entretien qu’il nous a accordé que dans son livre “The Song of the Greys”, l’héritage que nous ont légué les Short Greys, les extraterrestres Gris. D’abord, Kerner les compare à des coquilles vides, des robots mais aussi des clones, des drones explorateurs qui ne sont plus que le pâle reflet complètement déconnecté de leur « Etre Premier » (Prime Being), l’entité qui les a créés il y a bien longtemps.
Par le biais de plusieurs interceptions génétiques (d’où les innombrables récits d’enlèvements extraterrestres contemporains ou plus anciens quand ils étaient perçus comme des démons et des succubes par exemple), les Gris auraient inséré dans notre patrimoine génétique des caractéristiques qui font de nous des êtres hybrides, mélange d’homme et de Gris.
L’interception aurait concerné principalement l’espèce Cro-Magnon et sa descendance indo-européenne, c’est à dire l’homme blanc occidental.
Ce dernier montre, selon Kerner, une plus grande propension que d’autres “familles” ethniques humaines (le concept de race est une hérésie en biologie) à des comportements agressifs, territoriaux, impérialistes, froids, calculateurs, vivant toujours dans la crainte d’une agression, d’une menace.
Ce sont ces traits de caractère qui lui auraient donné sa force conquérante d’expansion territoriale ainsi que la doctrine de l’élimination du moins apte. Kerner y voit un programme mis au point par les Gris pour aboutir à la suprématie de l’homme blanc et à l’élimination des autres civilisations et autres traditions culturelles, sociales et mystiques plus axées sur la coopération, la compassion, l’équilibre. L’homme blanc a été créé entre autres choses pour procéder à l’élimination d’autres “expériences” menées par des Gris ou peut-être par d’autres « Etres Avancés » ou entités extraterrestres.
Reprenons ce que nous avait déclaré Nigel Kerner dans un entretien exclusif à propos des conséquences de cette interception. A l’instar de la pensée gnostique qui désigne les Archontes comme les coupables de notre aliénation existentielle ou celle de Castaneda qui accuse les planeurs du même méfait, Kerner estime qu’à cause de l’intervention des Gris, nous ne sommes plus en contact direct avec notre vrai potentiel, notre véritable conscience et surtout notre lien avec l’Etre Premier qui nous a créés : “Nous sommes piégés dans une existence physique parce que nous avons certaines « restrictions », certains traits, certaines « caractéristiques » qui reflètent chez nous un manque de compréhension de la véritable nature de la réalité.
Ces « caractéristiques » sont la haine, l’envie, l’avidité, l’agressivité etc… Ces caractéristiques sont des forces mentales d’impulsion qui séparent en parties, qui divisent au même titre que l’univers sépare, segmente en parties.
Ces caractéristiques sont des sentiments équivalents à des impulsions qui segmentent toute chose, aux forces entropiques physiques de la séparation au sein de l’univers. Donc, elles amènent de fêlures, des « empreintes de saleté » sur les « lentilles » individuelles que nous sommes à travers lesquelles la lumière de Dieu s’exprime pour briller en nous.
Ces défauts déforment, dénaturent cette « lumière » qui définit chacune de nos individualités comme des prolongements de la différence, de nos différences individuelles face à cette lumière. C’est comme cela que se définissent nos individualités au départ. L’interception extraterrestre ajoute d’autres « griffures », d’autres taches de saleté qui se révèlent être des extra à nos propres restrictions ou encore « péchés ».
Par conséquent, l’interception extraterrestre est un abus, une imposition supplémentaire qui nous est infligée” affirme Nigel Kerner .
« Le but des Gris est de permettre à leurs “maîtres”, les clones, de retrouver une âme éternelle, soit un lien vers leur Etre Premier”.
Kerner ajoute au sujet de ces drones, sorte d’entité vide: “ Leur nature prédatrice est due au fait qu’ils nous perçoivent comme des sujets expérimentaux. S’ils étaient humains et qu’ils agissaient sous l’empire de la haine ou de la cruauté, alors ces émotions les conduiraient vers leur propre destruction en tant que peuple mais parce qu’il s’agit en réalité de machines capables de se générer elles-mêmes, elles peuvent continuer à poursuivre leur programme aussi longtemps que leurs proies sont des entités physiques pensantes ”.
Kerner a une pensée typiquement gnostique lorsqu’il évoque le fait que l’être humain vit dans un monde de servitudes et que le Christ, par exemple, n’est pas venu pour « racheter » nos péchés et nous sauver mais pour nous avertir d’un danger effroyable : l’existence de ces prédateurs, Archontes ou Gris.
Il affirme encore dans l’entretien:
“Je suggère que nous nous accordions sur ce que le mot “damné” signifie. Le sens commun indique qu’il s’agit d’un aller simple pour l’enfer. Le livre « the song of the Greys » suggère que notre monde physique se révèle être notre véritable enfer. Notre damnation se définit par le fait que nous sommes coincés ici bas.
C’est notre propre esprit, ce sont nos propres actions qui nous lient mais on peut très raisonnablement penser que nous aurions été sans doute moins susceptibles d’avoir été piégés, coincés s’il n’y avait pas eu une influence extérieure comme les Gris.
C’est peut-être pourquoi des êtres comme Jésus seraient venu ici pour nous montrer un chemin pour libérer de notre captivité….oui, nous sommes captifs comme des animaux le sont, nous sommes « élevés » par les Gris comme des animaux. Peut-être est-il venu restaurer l’équilibre…
Dans les anciens textes du Nag Hammadi (ndtr: textes sacrés gnostiques découverts il y a une cinquantaine d’années dans la localité de Nag Hammadi), il est dit qu’il y aurait des Puissances extérieures qui auraient un intérêt dans l’humanité depuis son commencement ”.
Nous serions des êtres hybrides, envahis par une implantation étrangère.
Dans l’Apocryphon de Jean, le Christ dit clairement: “Je suis celui qui existe éternellement, celui qui est sans souillure et sans mélange”. Ces parasites, cette hybridation n’ont pas d’emprise sur lui. C’est la vraie bonne nouvelle.
La puissance du Christ des Gnostiques (ndr : qui n’aurait aucun rapport avec le Christ des chrétiens) ne parle pas de nos repentances et de nos péchés mais veut nous aider à sortir tout simplement de ce bourbier par l’illumination.
En comparant les Gris avec les Archontes, Nigel Kerner laisse sous-entendre que ces entités parasites sont comparables à des machines, des sortes de virus programmés à qui il manquerait quelque chose.
Peut-on alors comparer les Archontes et les planeurs à des sortes de machines psychiques, des virus ? Peut-être dans la mesure où il semble que les Archontes tout comme les Gris ont un problème de connexion avec le Créateur, avec l’Etre Premier, à savoir avec Sophia (selon la tradition gnostique) comme nous l’avons évoqué plus haut. Il leur manquerait quelque chose, sans doute une âme qui les relie à une éternité, à un retour à la source.
Dans la tradition gnostique, les Archontes, imbus d’eux-mêmes, se croyant seuls en « leur » Royaume ont lancé un défi à la source créatrice, défi selon lequel ils pouvaient l’égaler. Ils ont été générés dans les ténèbres, l’ignorance et la folie.
Apparemment, ces Archontes se nourrissent de nous, êtres humains. Ils veulent nous asservir. Ils nous créent et nous rejettent, nous consomment, bref, ils nous traitent comme du bétail, des sortes d’expériences, des animaux de laboratoire. Les Gris font exactement de même.
Dans les ouvrages contemporains qui parlent des Gris et qui font le rapprochement avec les Reptiliens, ces extraterrestres évoluant entre notre dimension et une dimension non matérielle se nourrissent de nos émotions négatives, surtout de la peur et de la souffrance.
Dans certains cas, les abus rituels et cérémonies “sataniques” -un phénomène totalement nié par les autorités policières- seraient pratiqués selon les victimes rescapées et les thérapeutes dans le seul but de “nourrir” des entités interdimensionnelles avec nos peurs et notre souffrance.
John Lash souligne aussi le fait que les religions judéo-chrétiennes dont la doctrine est essentiellement patriarcale, messianique et rédemptrice (la croyance en une Apocalypse expiatoire de nos fautes et un messie sauveur) est un virus spirituel que la tradition gnostique a isolé et mis en cause. C’est sans doute l’un des principaux combats des Gnostiques.
L’auteur et chercheur Paul Von Ward, dans son livre “ God, Genes and Consciousness ” soutient cette vision des choses dans la mesure où il estime, à la lecture de nombreux textes anciens (comme les textes sumériens et le Nag Hammadi) que les religions du livres (Christianisme, Islam, religion juive) sont des sortes de séquelles de la présence et du règne sur l’humanité de ce qu’il appelle des E.A (Advanced Beings en Anglais ou AB’s) ou Etres Avancés.
Ces E.A, pour des raisons de pur opportunisme, nous ont légué une tradition hyper centralisée de culte entièrement patriarcal, fondé sur la conception que l’homme est coupable d’une faute originelle.
Selon Von Ward, même nos modes de gouvernement ont été influencés par ce genre de conception qui, dans les pires exemples, aboutissent aux dictatures et aux cultes de la personnalité (ex : on vénérait Hitler, Staline ou Kim Il Sung comme des Dieux). Von Ward appelle cela le “supernaturalisme” ou « culte du surnaturel, une “réalité” dans laquelle tout ce qui est “magique” n’existe pas mais où paradoxalement, on vénère une divinité suprême déconnectée, non présente, qui ne se manifeste pas physiquement, par exemple par des “miracles”, des actions spectaculaires et des preuves “magiques” mais que l’on est bien contraint de vénérer et croire.
Le surnaturel, la magie ne vivent que dans les récits, les évangiles, les textes sacrés. Ce « supernaturalisme » amène l’homme à une sorte de schyzophrénie où toute forme de “magie”, d’ésotérisme est bannie et en même temps avidement recherchée (magie cachée ou occultisme).
Dans une telle doctrine, il est bien entendu impensable que Dieu ou “les Dieux” puissent être des entités extraterrestres dotées d’une technologie très sophistiquée capables de prouesses que nous prendrions pour des “miracles” d’ordre divin.
La Divinité doit conserver son aspect impalpable, intouchable, inconcevable, distant et en même temps présent dans tous les aspects de la vie de l’homme. Le Dieu « immatériel » version anthropocentriste par excellence. Dans une telle conception d’un réel “supernaturaliste” ou surnaturel, l’idée du parasitisme exercé par des entités immatérielles ou plus “avancées” sur certains plans ne peut exister et est inconcevable.
En poursuivant le raisonnement de Von Ward sur les religions et les E.A, nous pourrions alors nous dire que ce « supernaturalisme » (ou conception du surnaturel) serait une habile stratégie mise au point par les E.A, ces « Dieux » de l’Antiquité, pour nous pousser à nier l’existence de ce parasitisme. Von Ward désigne les lignées Annunaki, ces entités extraterrestres hyper dominatrice, qui auraient fondé la société sumérienne, comme étant les principaux “coupables” de ces conceptions religieuses autoritaires, hiérarchisées, fanatiques des rituels dont héritèrent les religions judéo-chrétiennes.
Il désigne également YHVH, un E.A., comme responsable de ces dérives autoritaires et sanglantes. YHVH (Yahveh ou Yahvé) est également dénoncé par les Gnostiques.
Il est alors tentant d’affirmer que les Gnostiques, lorsqu’ils dénoncent les Archontes, accusent peut-être leurs représentants matériels, incarnés, à savoir les Annunaki.
Peut-être pourrait-on même spéculer aussi que les Annunaki étaient “ombrés”, pleinement “possédés” par des «flyers», par des Archontes dans la mesure où ils pourraient être leur prolongement matériel plus abouti.
Il n’est guère étonnant alors que tout au long de l’histoire du catholicisme, les Gnostiques en tant que « dénonciateurs » d’une formidable supercherie ont toujours été poursuivis pour hérésie et que les autorités religieuses aient tenté de les supprimer physiquement.
C’est un miracle que des textes comme ceux du Nag Hammadi nous soient parvenus. Ils avaient été cachés par des adeptes victimes de vagues successives de persécutions.
Lorsqu’on évoque l’existence d’entités “reptiliennes” ou autres qui parasiteraient aujourd’hui notre esprit, un problème majeur de crédibilité des sources se profile. En effet, les textes anciens comme les écrits gnostiques et sumériens ont pour eux l’ancienneté, la pérennité, la cohérence, la validation par diverses autorités académiques. Ce sont des sources d’informations indiscutables et par conséquent, le contenu de ces textes peut être valablement débattu.
Par contre, les sources contemporaines qui évoquent l’existence des reptiliens, des extraterrestres parasites, des Short Greys sont beaucoup plus sujettes à polémiques. Il s’agit soit de témoignages de victimes dont on ne peut que préjuger de la bonne foi, soit des informations émanant de “médiums”, à savoir des individus qui affirment être “contactés” ou “habités” par une entité extra-dimensionnelle ou extraterrestre qui lui fournit une série d’informations plus ou moins crédibles. Ce sont aussi des personnes adeptes du “remote viewing”, de la vision à distance que là encore, nous sommes contraints de croire sur parole.
Autres sources : les auteurs et chercheurs qui se fient apparemment complètement à toutes ces sources citées plus haut (les victimes, les contactés, les remote viewers), qui compilent toutes les informations délivrées par ces abductés et autres channellers et en tirent une série de conclusions, à savoir des gens comme Robert Boulay , Karla Turner (elle-même abductée), Michael Mott, James Walden, Mark Amaru-Pinkham, Stan Deyo, David Icke, Branton alias Alan Walton, Maurice Doreal et j’en passe. La liste est très nombreuse. Ici encore, il n’y a aucun moyen de contrôle quant à la crédibilité de leurs assertions.
Les spécialistes des abductions qui bénéficient d’un background académique plus solide et d’une méthodologie plus sérieuse quant à la récolte des informations comme John Mack, David Jacobs, Budd Hopkins, etc., peuvent également apporter certains éclaircissements.
Reste un dernier type de filiations: les sources “militaires” ou “scientifiques”, plus rares mais en constante augmentation ces dernières années qui évoquent également des contacts avec des reptiliens et des Gris.
Le Colonel Corso ou Phil Schneider sont parmi les plus célèbres des représentants de ce groupe. Il y a aussi certains témoignages des militaires et scientifiques du « Disclosure Project » qui peuvent également nous fournir un éclairage sur le phénomène extraterrestre.
Ce qui nous frappe est la similitude entre certaines informations que l’on peut trouver auprès de ces différentes sources, aussi dissemblables soient-elles. Il se dégage de nombre de ces témoignages et analyses un portrait très cohérent des agissements des extraterrestres Gris ou Reptiliens, ce qui veut dire que soit, ces informations reposent sur un fondement réel et tangible, soit que ces auteurs s’inspirent les uns les autres pour raconter une même histoire dans un but qui nous échappe encore.
En tout état de cause, ce qui retiendra le plus notre attention est le fait que les caractéristiques des comportements et des buts de ces entités décrites par ces sources contemporaines cadrent généralement bien avec les informations contenues dans les textes anciens comme ceux de la tradition gnostique.
Le lecteur tiendra simplement compte du fait qu’il n’y a aucune possibilité pour nous de garantir à 100% la véracité des éléments qui sont présentés. En définitive, c’est un problème récurrent à l’ensemble de l’ufologie, voir même de l’étude de certains textes et traditions anciens (qui peuvent être apocryphes, manipulés ou réécrits).
Il n’existe aucune preuve en “béton armé” pour conforter l’existence de tel ou tel phénomène et nous ne disposons finalement que d’un faisceau d’indices, de présomptions comme l’on dit en science judiciaire.
Comme nous le répétons dans Karmapolis, la crédibilité des sources et des preuves n’est pas un problème de foi et ne peut pas l’être ! Il ne s’agit pas d’y “croire ou de ne pas y croire” mais de se faire une idée plus ou moins subtile et nuancée sur un puzzle dont il nous manquera toujours plusieurs pièces déterminantes.
Comme nous l’avons déjà évoqué, l’un des meilleurs “candidats” qui ressemblent le plus aux Archontes et aux Flyers est l’extraterrestre Gris que nombre d’auteurs qualifient de “reptiliens” ou de “liés aux reptiliens”. Nous avons rapporté dans le détail ce que nous affirme Nigel Kerner.
Selon Castaneda, les planeurs ont un appétit tout particulier à l’égard des individus jeunes, «chargés» en énergie, c’est à dire des enfants. C’est un trait de comportement qui ressemble singulièrement aux comportements des Reptiliens et êtres humains «possédés» qui sont dénoncés par les victimes d’abus rituels et sataniques.
Ce genre de méfaits représente un champ très particulier mais aussi très polémique des abductions : il ne s’agit ni complètement de scénarii typiques des ovnis et des enlèvements, ni des “faits” criminels caractéristiques des abus sexuels et pédophiles.
Nous nous trouvons dans un monde mélangeant ces deux phénomènes et les seules “preuves” dont nous disposons sont les très nombreux témoignages de victimes (souvent des femmes) de ce genre d’abus. Parfois, ces victimes affirment avoir fait l’objet de séances rituelles impliquant des tortures, des viols, des mises à mort dans lesquelles se manifestent des entités étranges.
Le plus déconcertant est que ces entités seraient d’abord des hommes qui se transformeraient parfois en entités reptiliennes au cours du rituel, bien souvent après avoir absorbé du sang ou mangé les organes des personnes (des enfants) sacrifiées.
Au cours de certains rituels, les témoins notent la participation de personnalités politiques de premier plan que les victimes décrivent comme étant “possédées” ou “ombrées” par une entité extraterrestre. Ces récits semblent invraisemblables, incroyables, dignes d’être rangés au rang des inventions de mythomanes. Mais comme nous l’avons déjà souligné dans d’autres articles, ces témoignages existent et les psychiatres et thérapeutes qui les étudient les prennent au sérieux.
Une victime d’abus rituels a plutôt intérêt à livrer un récit cohérent et croyable si elle veut susciter la compassion et être crue. Ce genre de témoignage va à l’encontre des intérêts des victimes. Ces abus rituels peuvent être considérés comme des manifestations bizarres du thème de la prédation et du parasitisme.
Enfin, en ce qui concerne les sources “militaires” à propos des comportements des Gris et des Reptiliens, même s’il peut s’agir d’opérations de désinformations, on retiendra certaines similitudes dans les descriptions opérées par cette catégorie de témoins que sont les militaires, techniciens et scientifiques ayant travaillé dans le cadre de projets gouvernementaux “top secret”.
Le Colonel Corso évoque dans son livre “the Day After Roswell” le fait que les Gris sont des robots organiques d’exploration. D’où l’impression que l’on se trouve en face d’une entité sans émotions. Phil Schneider qui affirme avoir travaillé à la construction de certaines bases souterraines, parle de “l’esprit de ruche” de ces extraterrestres Gris qui vivent dans des “nids”. Il les compare à des prédateurs qui ravagent une planète, un peu comme des fourmis.
Dans “Cosmic Voyage” (Onyx edition), le remote viewer, ex-collaborateur de la CIA qu’est Courtney Brown, décrit également les Gris, du moins certaines espèces, également sous la forme d’un collectif, “une mentalité de ruche”, des prédateurs qui, comme des sauterelles, infestent le cosmos et qui déménagent après avoir consommé toutes les ressources. Nous le voyons donc, cette notion de parasitisme et de prédation n’est pas un phénomène rare et saugrenu.
Dans un registre voisin aux abus rituels et sataniques, les victimes d’abductions impliquant des Gris et des Reptiliens évoquent également le sentiment d’être un objet, une proie, un animal entre les mains de ces entités extraterrestres.
Les abus sexuels sont d’un autre registre dans la mesure où ces entités effectuent des prélèvements (de sperme et d’ovules) et des expériences médicales invasives qui se concentrent presque exclusivement sur la sexualité.
Quant à l’aspect “physique” de ces entités, retenons un phénomène très intéressant et qui a été souligné par Karla Turner, aujourd’hui décédée : l’apparence de ces êtres est changeante et l’on ne peut s’y fier. Cette spécialiste reconnue en “enlèvements extraterrestres” en fut elle-même victime. Elle insiste sur le fait qu’au cours des séances d’hypnose, les victimes se souviennent de l’aspect extérieur mouvant, changeant de l’apparence de leur kidnappeur.
L’entité apparaît d’abord sous les traits d’un militaire, puis en se concentrant, la victime voit un Gris et en se concentrant encore, il s’agit en réalité d’un reptilien. Turner a pu dénombrer jusqu’à 5 changements de forme. Ce changement d’aspect fait penser à des stratégies pour tromper la mémoire des victimes, des artifices que les Archontes ou les planeurs ne rejetteraient sans doute pas.
Deux thèmes reviennent enfin très régulièrement dans les histoires d’abductions et de Mind control : la manipulation génétique et les implants.
La manipulation génétique par des extraterrestres aurait pour but, selon les victimes, de créer des hybrides «humain-extraterrestre», c’est à dire des entités disposant d’une vie «émotionnelle» car les Gris en seraient dénués.
Bref la création d’une conscience hybride. Les implants, quant à eux, sont au mieux placés pour identifier et suivre une personne, au pire pour modifier son comportement. Nous verrons que nous pouvons lier ces deux thèmes.
Nous sommes ici dans le domaine de la pure spéculation mais les points communs entre la thématique des implants, leur fonction de conditionnement de la conscience et le rôle potentiel de l’ADN sont tellement flagrants qu’il nous a semblé nécessaire d’en parler.
L’ADN, double hélice d’acides aminés extrêmement complexe contient un nombre d’informations infiniment plus élevé (des milliards de fois plus) que le plus sophistiqué des ordinateurs. Cet ADN s’avère être en quelque sorte le “programme”, le software qui va construire, structurer et faire fonctionner l’organisme vivant.
Les scientifiques affirment que l’ADN est un cristal apériodique, notamment que sa structure (la façon dont cet ADN est édifié) se compare aux éléments de type cristallins. Par exemple, des minéraux comme le quartz, le silicium sont des cristaux. Ce sont d’extraordinaires conducteurs d’informations et d’énergie. Raison pour laquelle ils sont employés en électronique et en informatique.
Il est alors intéressant de noter que certains implants et armes psychotroniques influençant le comportement d’êtres humains fonctionnent grâce aux propriétés des cristaux.
Ne pourrait-on pas postuler alors que notre ADN, chargé de la mémoire du vivant, de celle de nos ancêtres et de toutes les espèces qui ont contribués au développement de l’homo sapiens sapiens, contient une série d’informations qui vont générer notre état de conscience et nos perceptions ?
Un peu à la manière d’un implant infiniment sophistiqué ? Aujourd’hui, le fait de rattacher exclusivement et matériellement la conscience à l’activité neurochimique du cerveau est une impasse scientifique. Les chercheurs commencent à percevoir le cerveau comme une sorte de mélange entre un software et un hardware disposant de propriétés holographiques. La conscience n’est pas le monopole du cerveau, celui-ci serait plutôt une sorte de canal, d’antenne.
Dans une certaine littérature conspirationniste, pour être plus précis les derniers livres de David Icke, l’ADN agit comme un genre de logiciel qui nous bloque à un certain niveau de perception. Cet ADN serait en quelque sorte les barreaux qui constituent notre prison mentale.
Sources :