Sommes-nous seuls dans l’Univers ? Voilà la question stupide que beaucoup de gens se posent encore de nos jours et notamment dans les grands médias. Elle est stupide car la réponse négative est évidente pour quelqu’un comme moi qui, depuis des décennies, s’intéresse justement à la présence extraterrestre sur notre planète. Disons-le : les astres sont faits pour être habités, pas pour servir simplement de décor cosmique ! Dans le milieu scientifique, on entend des formulations du genre : on ne sait pas si les extraterrestres existent, personne ne le sait, etc., comme cela a été par exemple le cas dans une émission de France-Inter datée du 20 février 2012 (et rediffusée entre 4 heures et 5 heures du matin le 21 février), l’individu ayant prononcé ce genre de propos convenus étant l’auteur d’un livre intitulé : “Les extraterrestres expliqués aux enfants”. L’interviewé a parlé d’« Avatar », d’« Alien », etc., mais pas, bien sûr, d’ufologie… Il s’agit d’une attitude classique de la part d’un astrophysicien qui, comme ses pairs, ignore notamment – et est totalement réfractaire à ceux-ci – les récits de RR3 et de “contactés”. Pourtant, n’en déplaise à ces scientifiques, des gens qui savent que les extraterrestres existent, cela existe justement. Ils le savent tout simplement parce qu’ils en ont vu. Le cas suivant en est, parmi bien d’autres cas, l’illustration.
Ce cas est celui de Robert L., et il est l’un des plus extraordinaires qui soient dans le domaine des contactés. Il a été initialement évoqué au début des années 1970 dans plusieurs numéros (que je m’étais procurés à l’époque) de la revue “Lumières dans la nuit” (LDLN), lorsque Raymond Veillith et Fernand Lagarde étaient les chevilles-ouvrières de cette revue ufologique née dans les années 1950. Néanmoins, les aspects les plus extraordinaires du récit avaient été passés sous silence par le témoin principal, et ce n’est que 40 ans plus tard que celui-ci s’est décidé à les divulguer après avoir respecté le délai que lui avaient demandé ses amis d’un autre monde.
C’est donc dans les années 2000 que l’intégralité du contenu de l’aventure du témoin a été divulguée. C’est Joël Mesnard, directeur de LDLN depuis 1988, qui est donc revenu sur ce cas dans les colonnes de sa revue, suite à une enquête réalisée, auprès du témoin, par Georges Metz.
Le témoignage de Robert L. a été développé dans plusieurs publications auxquelles je renvoie le lecteur ou la lectrice :
– Dans plusieurs numéros de LDLN (« Lumières dans la nuit ») dans les années 1970 (pour les premières phases du récit), et dans plusieurs numéros, datés des années 2000, de la même revue, cette dernière version comportant les éléments qui avaient été dissimulés par le témoin au début des années 1970. Voir à ce sujet :
1) Georges Metz, “Lumières dans la nuit”, n° 381, daté d’avril 2006, p. 31-42.
2) Georges Metz, “Lumières dans la nuit”, n° 382, daté de juillet 2006, p. 36-42.
3) Georges Metz, “Lumières dans la nuit”, n° 383, daté de novembre 2006, p. 42-44.
4) Georges Metz, “Lumières dans la nuit”, n° 384, daté de janvier 2007 (mais paru en février 2007), p. 31-34.
– Dans un article que j’ai rédigé pour le numéro 35 de la revue « Top secret », sur la base des informations données par LDLN (et plus précisément dans les textes de Georges Metz).
– Dans le livre de Georges Metz publié en 2011 aux éditions Interkeltia : « OVNIs en France », dont je recommande particulièrement la lecture. C’est dans ce livre que l’on trouve le récit le plus complet, avec des éléments qui n’avaient pas été donnés dans les articles de LDLN.
Dans le numéro 58 de « Top secret », celui de décembre 2011-janvier 2012, on trouve une interview de Robert L. réalisée par Roch Saüquere, le directeur de la revue. Les éléments d’information donnés ci-après sont tirés de cette interview.
En 2011 donc, plusieurs ufologues, dont Jean-Claude Venturini et Georges Metz, sont descendus sur Toulouse à l’occasion de la sortie du livre de Georges Metz : « OVNIs en France », aux éditions Interkeltia. Le témoin Robert L., qui a vécu, dans les années 1960, une aventure hors du commun, était présent pour donner une conférence à l’occasion des Repas ufologiques.
« Robert m’est présenté. Je remarque immédiatement la profondeur de son regard qui semble traverser l’âme. Je ne le connais pas personnellement, mais je connais assez bien son extraordinaire aventure. Nous avons publié un long dossier à ce contacté dans TS n° 35. Robert L. respire la sincérité et la simplicité. Ce n’est vraiment pas le genre d’homme qui cherche ou qui aime à se mettre en avant. Cela rend son témoignage d’autant plus crédible. » (Roch Saüquere)
Une discussion (enregistrée) à bâton rompu a eu lieu lors du voyage (en voiture) de Toulouse à l’Isle-Jourdain et Auch, entre Roch Saüquere et Robert L. Dans le véhicule, étaient également présents George Metz et la responsable des repas ufologiques de Toulouse. Voici donc le récit du témoin :
Tout a commencé le 25 juin 1966. Alors âgé de 21 ans, Robert L. rentrait d’une fête d’un village (Lunac) de l’Aveyron, alors qu’il était minuit et demi/une heure. Il était arrivé dans la cour éclairée par une ampoule, et c’est alors que sa mère, son père et sa grand-mère lui dirent qu’un « obus » (une colonne de lumière ayant cette forme) et des lumières se promenaient…
Les premiers jours de janvier 1967, son père (né en 1907) l’appela pour lui dire qu’il y avait les boules comme en juin. Robert L., qui ne vit rien, retourna dans la grange. Mais le père le rappela en lui criant qu’elles étaient revenues. Cette fois, le fils vit, derrière la grange, les boules de lumière.
Un jour de janvier, Robert L. a vu 4 ou 5 boules dans le champ. L’une d’elles était immobile. Elles avaient un diamètre d’1 mètre à 1 mètre 20 et elles flottaient à 20-30 centimètres du sol. De la lumière en émanait, mais elles n’éclairaient pas.
1. La poursuite de la boule et la soucoupe à double dôme :
Robert L. voulut aller voir la boule immobile qui se trouvait à 40-50 mètres de la maison. Il voulait la percuter avec la voiture ! Il ne voulait pas y aller à pied car il avait peur de toucher la boule et de se prendre de l’électricité. Il se mit à rouler en direction de la boule, mais plus il avançait, plus la boule s’éloignait. Après une centaine de mètres ainsi parcourus, il a vu un obus sur le côté gauche, qui était en biais, un peu au-dessus des arbres. Cet obus est parti en travers, comme une fusée. Le témoin s’est alors rendu compte que la boule l’attendait. Il s’est mis à la poursuivre à une vitesse allant jusqu’à 90 km/h, sur plus de 3 kilomètres et sur une route sinueuse. Il n’avait pas peur, mais il voulait simplement attraper ce « truc ». Son père disait qu’« à tous les coups, c’est une expérience militaire ». Il est vrai qu’il y avait une base militaire à quelques kilomètres à l’ouest, le camp militaire de Caylus… La boule est passée sur le côté droit pour disparaître dans les champs.
La voiture s’est alors mise à avoir des ratés. Le conducteur voulut se garer sur la droite, tout en sentant de la chaleur monter dans le véhicule. C’est alors qu’il vit une « soucoupe» à double dôme. Elle montait et descendait, pendant qu’à côté le panneau indicateur vibrait. Dans les dômes, il y avait deux personnages. Le témoin a alors senti un engourdissement terrible, puis il a perdu connaissance.
Lorsqu’il s’est réveillé, il était dans le fossé en dehors de la voiture. Cette dernière a démarré au quart de tour. Une fois rentré à la maison, le témoin a appris que plusieurs heures s’étaient écoulées depuis son départ. Ses parents étaient affolés car il était 4 heures du matin. A l’époque, ils n’avaient pas le téléphone et ils n’avaient pas pu prévenir le voisin car des boules de lumière bloquaient les deux entrées principales. Elles venaient de partir juste au moment où Robert arrivait.
2. Les visites nocturnes et le départ :
A la suite de ces événements, Robert L. a eu des sortes de rêves, comme s’il sortait de son corps, mais ce n’était pas très conscient à l’époque.
Pendant deux ans, le soir, des êtres pénétraient à travers les murs de sa chambre. Il en a parlé un peu plus tard à son père. Cela est arrivé régulièrement en 1967-1968. Pendant cette période, son père voyait les lumières, ce qui ne fut pas le cas de la mère et de la grand-mère.
Robert L. ayant demandé à ces êtres s’ils étaient des anges ou des dieux, ils ont répondu qu’ils étaient des êtres humains, des explorateurs d’étoiles, des savants venant d’une galaxie voisine.
Lors de ces visites, il n’avait pas peur.
Une fois, il a eu comme un bracelet de lumière transparent sur le poignet droit, et ce bracelet s’est rempli de sang. Il n’avait senti aucune piqûre. Le lendemain, il n’avait aucune trace. On peut dire, dit-il, que c’était comme une prise de sang.
En général, il était dans un état second de rêve éveillé. Au début, il y avait une visite par mois. Cela s’est espacé, puis les visites sont devenues plus fréquentes.
En 1968, la personne que le témoin appelait « le guide » lui a demandé s’il voulait venir vivre avec eux en Inde, dans une grotte aménagée où il aurait tout ce qu’il lui faut. Il ne devait rien emporter, aucune affaire personnelle, à l’exception des vêtements qu’il portait. Après réflexion, il accepta la proposition. Il a commencé à pratiquer le yoga.
Au cours des discussions avec les explorateurs d’étoiles, le témoin a appris que la plupart des planètes sont habitées et que la race humaine existe, dans l’univers, depuis des milliards d’années. Le contacté ayant demandé comment l’univers avait été créé, si cela s’était fait « une bonne fois pour toutes », les visiteurs lui ont répondu que non, qu’il y avait, tout le temps, des mondes qui naissaient et des mondes qui mourraient.
A la question de savoir s’il y avait plusieurs dimensions, le guide répondit qu’il n’y en avait qu’une dans l’univers, mais qu’il y avait « différents volumes, avec des densités différentes ».
Pour voyager dans l’espace, ils peuvent « raccourcir le temps ou l’étirer ».
Robert L. raconta la vérité à son père. A sa mère et à sa grand-mère, il dit, pour ne pas les inquiéter, qu’il allait à Paris. Il avait rendez-vous dans un champ, à un endroit précis, à une heure précise.
Le jour où il a dû descendre le champ pour monter dans la soucoupe, il a eu peur. Il était 22 heures 30, le guide lui ayant dit de se tenir à côté du cerisier. Le contacté a eu peur de monter dans l’engin, peur de ne pas pouvoir respirer comme les visiteurs et de mourir. Il a été pris de panique, mais une pensée lui est venue : le « guide » le rassurait en lui disant que tout était prévu pour lui, qu’il n’y avait aucun souci.
Le guide ne lui a pas donné son nom car ce nom lui aurait été imprononçable.
Ces êtres mesuraient entre 2 mètres et 2 mètres 50. Leur visage était fin, les yeux longilignes et bridés comme des Chinois. Lorsqu’ils étaient debout, leurs bras étaient plus longs que les nôtres et descendaient presque jusqu’aux genoux.
Il ne pouvait pas aller dans la base sans une certaine préparation préalable car il serait probablement mort en entrant. Il pense qu’il avait déjà un implant et il avait une tenue spéciale.
Dans la soucoupe, cela ne bougeait pas, cela ne tremblait pas, il n’y avait pas de bruits et les sièges étaient extrêmement confortables. Il était tellement bien qu’au bout de quelques secondes il a demandé si le voyage allait commencer. Et là, sous ses pieds, le sol est devenu transparent, comme si on avait ouvert une trappe ; il a alors vu une ville pleine de lumière. Il a pensé, à tort ou à raison d’ailleurs, que c’était Marseille, mais il n’a jamais su.
Lors du départ, il n’y avait que le guide et lui.
Avant que la soucoupe n’arrivât, le regard de Robert L. fut attiré vers le ciel et il vit alors se former un trou, le vaisseau ayant passé à travers, comme « s’il sortait d’un deuxième univers ». Il faisait nuit et, à travers cette ouverture, il a vu un ciel bleu en décalé.
A cette époque, Robert L. étant sujet à des migraines terribles, les visiteurs lui dirent que son corps physique fonctionnait bien mais qu’il y avait des réglages à faire. C’est ce qu’ils ont fait et depuis, plus rien.
Il n’a jamais eu l’idée d’appeler les gendarmes. Mais ce qui est curieux, dit-il, c’est que les gendarmes passaient souvent pour faire des rondes, comme s’ils avaient été prévenus qu’il se passait quelque chose. Lorsque les visiteurs venaient le voir le soir dans sa chambre, il leur disait que s’ils venaient souvent, les voisins finiraient par apercevoir leur lumière ultra puissante… Ils l’ont rassuré en lui disant que leur technologie était très évoluée et leur permettait de ne pas être vus.
Les visiteurs ont dit qu’il y avait, sur la planète, 300 000 contactés, et qu’il existait diverses catégories d’êtres humains extraterrestres. Ils appartenaient à un groupe spécifique, une confédération galactique, et étaient en mission d’exploration.
Il n’a jamais croisé d’autres Terriens dans la base.
3. Le séjour dans la base :
Arrivé à la base, Robert L. a été accueilli par deux femmes – la biologiste et l’ethnologue – qui l’amenèrent dans sa chambre. Il s’agissait de deux femmes blondes très belles. Lorsqu’elles s’exprimaient, elles n’avaient pas d’accent et parlaient le français. Les visiteurs utilisaient les mêmes mots que lui, mais ils n’avaient pas son accent très marqué du sud.
Durant son séjour d’un an à la base, il ne vit que ces deux femmes et le guide.
L’entrée de la base était constituée d’un trou dans une montagne, avec un tunnel en col de cygne. Le hangar faisait à peu près une centaines de mètres. Les murs n’avaient pas d’angle, pas d’arête, ils étaient très lisses, comme un miroir.
Robert L. n’a jamais aussi bien dormi de sa vie que quand il était dans la base. Quand il se mettait au lit, il s’endormait de suite, sans rêves ou cauchemars. Quand il se réveillait, il était pleinement éveillé. Les visiteurs travaillaient surtout avec des champs électromagnétiques.
La nourriture était comme des billes qui fondaient dans la bouche, et c’était bon. Cela avait le goût de viande et de céréales.
On sortait du hangar par une espèce d’ascenseur qui pouvait conduire jusqu’à l’extérieur. C’est de ce point d’observation que Robert L. a vu des vaisseaux rentrer à l’intérieur de la base.
Dans la base, la lumière semblait venir de nulle part. Cela éclairait de partout et partout exactement de la même manière. Les murs n’étaient pourtant pas lumineux.
Depuis la base, Robert L. pouvait voir, sur des écrans, ses parents et sa maison. Ce type d’écran avait l’apparence d’une demi-sphère en 3 D et en couleur. Robert L. avait deux boutons pour manipuler l’image.
Pendant un an, il a principalement appris le yoga, il se promenait dans la base. Il y avait dans cette dernière trois zones qui lui étaient interdites. Dans la première, il y avait des champs électriques puissants, dans la deuxième il y avait des champs électromagnétiques où il aurait été grillé, et dans la troisième il y avait de la radioactivité. Un jour, ayant voulu transgresser l’interdit, il avança vers l’un des portails interdits et il s’est senti paralysé, comme s’il avançait dans une mélasse invisible dont il a eu du mal à sortir.
Il pouvait se promener. Une fois, il a vu des gens bricoler qui lui ont d’ailleurs « fait coucou ».
Il a appris que leur planète avait à peu près les mêmes caractéristiques que la nôtre, avec une atmosphère à peu près comme la nôtre. On lui a appris que les planètes avec lesquelles ils étaient en communication avaient un gouvernement mondial, les dirigeants s’occupant autant du plus petit que du plus puissant, personne ne cherchant à exploiter qui que ce soit. Il n’y a pas d’argent.
Faisant référence au système de propulsion des vaisseaux, Robert L. évoque une couronne tournante. Une couronne tournait dans un sens et une autre dans le sens opposé, ce qui engendrait un grand champ d’énergie.
Tous les deux jours, la biologiste prélevait manuellement la semence du contacté, l’objectif étant, d’après ce qu’on lui a dit, de contribuer au peuplement de planètes. Celui-ci ayant demandé à la femme si elle accepterait d’avoir un rapport sexuel avec lui, elle a refusé en disant qu’elle effectuait un travail.
Ces gens maîtrisaient parfaitement leurs émotions. Le témoin ne les a jamais vus rire ou pleurer.
Dans la base, Robert L. suivait des cours de yoga physique et mental.
Robert L. n’a pas révélé de suite tout ce qu’il a appris. On lui a demandé de n’en parler que 40 ans plus tard, de « restituer le message », selon l’expression employée par ses contacts. Ce message, d’ordre spirituel et philosophique, se trouve dans le livre de Georges Metz : « OVNIs en France » (éditions Interkeltia, 2011).
« Et ce message, j’ai dû l’écrire pour que Georges puisse le mettre dans le livre, et lorsque je m’asseyais devant l’ordinateur, je ne savais pas ce que j’allais marquer. Et les idées me venaient au fur et à mesure, parfois je ne pouvais pas suivre, alors ces idées revenaient en arrière et elles reprenaient. » (Robert L.)
– La rencontre extraordinaire :
Le guide n’était pas d’accord pour que Robert L. assistât à la réunion évoquée ici, mais la biologiste a insisté (devant le contacté) auprès de lui. Le guide a accepté, à la condition qu’il ne dise pas un seul mot.
Le contacté a alors vu des êtres apparaître devant leurs sièges. Il y avait de grands êtres entre 2 mètres et 2 mètres 50, ainsi que d’autres êtres mesurant à peu près 1 mètre 10 ou 1 mètre 20, assez trapus et volumineux. Il n’y avait que des humains de différentes variétés. Au milieu de la table, un grand globe est apparu, dans lequel on voyait des êtres et des planètes en 3 D. La biologiste se tourna vers le témoin et lui dit : « Tu vois, Roro, l’univers est fantastique. » A un moment donné, dans cette sphère est apparu un système solaire comprenant trois Soleils.
4. Un tour en France :
On a demandé une fois à Robert L. s’il souhaitait faire un tour en France. Celui-ci ayant répondu oui, ils sont montés sur la plate-forme sur laquelle se trouvait un vaisseau. Ce dernier était plus grand que celui qui l’avait amené à la base.
Ils étaient 7 à l’intérieur : lui-même, 2 pilotes, le guide, les deux femmes scientifiques, et un individu qui faisait peur à Robert L. « parce qu’il ne rigolait vraiment pas ». Il y avait 9 places dans le vaisseau, et le témoin a été informé qu’il s’agissait d’un vaisseau de combat.
Lorsqu’il est entré dans le vaisseau, il s’est arrêté et la biologiste l’a poussé par les hanches en lui disant de ne pas s’inquiéter. Il s’installa et vit que, sous les pieds, le sol était transparent. D’un seul coup, il vit ce sol plonger vers le fond à une vitesse phénoménale. Il eut un “haut-le-coeur”, cette impression étant due, non à une pression physique, mais à l’effet visuel. Le métal devenait transparent, en haut et en bas, sur les côtés.
Une fois en France, ils virent deux avions de chasse. La paroi du vaisseau est devenue un écran par lequel Robert L. pouvait voir le cockpit de l’avion de chasse, le tableau de bord étant visible sur un autre écran.
Robert L. ne vit qu’un avion sur les deux.
« Nous nous trouvions derrière celui-ci, puis nous nous sommes positionnés sur sa droite, légèrement au-dessus. Nous avons fait un tour de l’avion par le dessus et nous sommes revenus sur sa droite par le dessous. Très peu de temps après cette manipulation, le pilote a tourné la tête pour regarder en notre direction, et c’est là que j’ai très bien vu les lettres FB sur le fuselage de l’avion. J’ai eu peur que l’avion de chasse nous attaque, mais le guide m’a rassuré en me disant que tant que le champ de force du vaisseau était déployé, aucun élément physique ou gazeux ne pouvait pénétrer dans le vaisseau.
Et là, j’ai vu l’avion partir à toute vitesse. Le guide me dit que ce n’était pas l’avion, mais bien nous qui partions. Si l’avion avait réussi à percuter notre champ de force, il aurait été pulvérisé en 1000 morceaux. » (Robert L.)
Georges Metz et ses amis ont cherché à identifier cet avion et son pilote. Ils ont eu accès aux archives militaires de l’aviation. Ils ont trouvé un avion immatriculé FB en service à l’époque des faits, en octobre 1969, à Dijon. Ils ont identifié une sortie d’un Mirage 3000 CFB, le 27 octobre 1969, dans l’horaire qui correspond aux dires de Robert L. Un rapport mentionne que deux avions de chasse sont sortis en vol pour obtenir un contact avec un vol non identifié ne répondant pas aux appels radio.
« Le pilote de ce FB, nous avons retrouvé son nom, mais impossible de le retrouver lui. Nous cherchons à retrouver sa trace. Pour les détails de cette enquête, il faut lire le livre de Georges. Le pilote de l’autre avion, un capitaine, est décédé. » (Robert L.)
Le voyage en « soucoupe » a continué au ras des arbres, puis le vaisseau est rentré à la base.
5. Le retour à la maison :
Fin novembre 1969, Robert L. a été ramené chez lui.
« Mon père avait reçu une lettre pour le prévenir de mon retour avec la date et l’heure. On n’a jamais su qui avait envoyé cette lettre. Certains humains pourraient travailler pour eux et avoir des postes clés dans le domaine de l’industrie et d’autres. Ils m’ont déposé à l’endroit exact d’où j’étais parti. A mon retour chez moi, j’avais le cœur lourd. J’ai embrassé les deux scientifiques ; j’ai dit au revoir au guide qui m’a remis une enveloppe marron de la poste de l’époque. Je suis rentré chez moi et mon père m’attendait. De là, j’ai regardé dans l’enveloppe et j’ai trouvé 27 000 francs anciens. Une belle somme pour l’époque. » (Robert L.)
Les amis extraterrestres du témoin lui avaient dit de garder le secret pendant 40 ans. Ils lui avaient dit qu’ils pouvaient lui donner une preuve, mais qu’ils ne le feraient pas pour lui éviter de sérieux ennuis. Il a tout de même supposé qu’il avait quelque chose dans le dos, un implant.
Il a toujours cet implant, mais celui-ci n’est pas toujours activé.
« Un ami s’est pris un coup d’électricité en posant sa main dessus. Et Georges, en passant sa main, a vu que quelque chose vibrait sous la peau. » (Robert L.)
Depuis les événements, les êtres de l’espace ne l’ont pas recontacté, et quelque part, dit-il, c’est un grand regret. Mais, ajoute-t-il, étant né sur Terre, il est normal qu’il y vive et même qu’il y meure. Il a mis beaucoup de temps à mettre des mots sur ce qu’il a vécu.
Dans le livre de Georges Metz, une quarantaine de pages sont consacrées à un message d’ordre spirituel et philosophique que les amis d’outre-Terre de Robert L. lui ont livré et demandé de restituer 40 ans après. Ce message concerne notre manière de vivre. De cette expérience, il garde un certain nombre de conseils qui l’aident à mieux conduire sa vie.
Au niveau professionnel, sa vie a été bouleversée. Il est devenu aide-soignant.
Il pense avoir servi de cobaye à ses amis d’outre-Terre. (1)
6. « UFOmania » d’automne 2011 :
On trouve, dans le numéro 68 de la revue « UFOmania », une interview de Georges Metz par Didier Gomez, ainsi qu’un compte rendu critique de son ouvrage. (2) On a droit à des questions du genre :
– Comment expliquer que nous n’avons plus, ou très exceptionnellement, de cas mettant en cause des humanoïdes ? Est-ce passé de mode ? C’est un constat, certes, mais qui n’invalide pas pour autant une présence extraterrestre qui a pu s’adapter et prendre des formes plus « discrètes »…
– Faisant référence au fait que Georges Metz termine son livre en disant que l’hypothèse qui semble correspondre aux phénomènes est celle de civilisations extraterrestres venant nous visiter à bord de vaisseaux spatiaux, l’interviewer déclare qu’il existe une multitude de cas qui ne rentrent pas dans cette hypothèse en ufologie. Voilà une curieuse formulation car, une fois enlevés les cas s’expliquant par des causes triviales (phénomènes artificiels humains et phénomènes naturels…), on ne voit pas ce qui permettrait de rejeter a priori le caractère extraterrestre des manifestations ne relevant pas de ces explications triviales.
– Vient ensuite la formulation suivante : depuis les années 1950, les phénomènes en présence s’adaptent, prétend Didier Gomez (après d’autres), à différents paramètres (socioculturel, géographique, époque, degré technologique…), « ce qui peut laisser penser que nous ne sommes pas prêts de découvrir de quoi il retourne vraiment ».
Ici, on peut déceler notamment une allusion au « Zeitgeist » et à l’hypothèse gaïenne de Fabrice Bonvin. Par exemple, les crop circles, les « hommes en noir » et les « abductions » seraient dus à Gaïa (l’intelligence de la Terre) ! Une absurdité totale. Et si vous lisez, sur le présent site, mes textes de critique des thèses de ce genre d’auteurs (il y a certes la version « angélique » de Fabrice Bonvin, mais aussi la version « démoniaque » de Jean Sider par exemple), vous verrez que les choses sont très claires pour moi (avec la distinction de deux types de visiteurs de l’espace : physiques et multidimensionnels) et qu’il est donc aisé de découvrir « de quoi il retourne vraiment ».
L’interviewer évoque aussi, en complément, les rapprochements qui ont pu être faits avec des manifestations du folklore et des apparitions mariales… C’est effectivement une voie de recherche, et je donne à ce sujet les réponses. Voyez notamment, dans la même rubrique « Présence extraterrestre », mon long texte consacré à la critique de la théorie de Jean Sider et celui concernant le rapprochement « certains OVNIs – quelques apparitions mariales » (pour employer la formulation correcte). Didier Gomez, de la revue « UFOmania », a d’ailleurs publié, en 2010, mon article sur ce dernier rapprochement.
On a droit aussi au commentaire classique, rencontré chez de nombreux ufologues, qui pointe le prétendu côté absurde des phénomènes, un aspect qui semble être, lit-on, une constante de ces derniers. Mais cette apparente absurdité, toute relative, ne fait probablement que refléter les différences qui existent, à propos de divers paramètres, entre des civilisations (terrestres et extérieures à la Terre) au développement distinct…
Dans le texte de critique du livre de Georges Metz, on lit, à propos du cas Robert L., que le témoin « se trouve même enlevé de son plein gré pendant un an », une expression incorrecte, d’abord parce que être enlevé de son plein gré, c’est pour le moins contradictoire, et ensuite parce que le témoin a tout simplement accepté, de son plein gré en l’occurrence, la proposition du séjour dans la base.
a) Le problème de l’implant :
A propos de l’implant de 13 centimètres que le témoin aurait dans le dos, le critique pose la question : comment se fait-il qu’aucune radiographie ni échographie ou autre analyse médicale révélant la présence de cet implant ne soit présentée au lecteur comme argument irréfutable ? Mais comme le note le critique, Georges Metz précise pourtant que la radiographie ne laisse rien supposer d’un corps étranger sous la peau ou dans les chairs, précisant qu’il est possible qu’un quelconque « écran » empêche de voir cet implant.
« Pourquoi alors s’obstiner à penser qu’il y a bel et bien un implant, de surcroît extraterrestre, alors qu’une radiographie médicale démontre le contraire ??? Pourquoi faire une supposition plutôt tirée par les cheveux d’un supposé écran alors qu’il est beaucoup plus simple d’admettre qu’il n’y a aucun corps étranger dans le dos de Robert L. ? Pourquoi s’obstiner à maintenir le doute dans les esprits quand aucun argument contradictoire n’est donné ?
L’ufologie nous apprend chaque jour qu’il faut s’en tenir aux faits et à rien d’autre… et force est de constater qu’à travers cet épisode du supposé implant, Georges Metz rentre dans des considérations qui n’engagent que lui et ne tiennent aucunement compte des faits constatés. En partant du postulat initial que le témoin ne peut mentir (en toute bonne foi) et dit la vérité au sujet de cet implant, il est ainsi périlleux d’avancer des arguments qui sont de nature à discréditer l’ensemble du témoignage de Robert L. Peut-être faudrait-il faire d’autres analyses ? Mais pour l’instant, rien de concret à se mettre sous la dent. »
Pourquoi Georges Metz pense qu’il y a bel et bien un implant alors que la radiographie n’a auparavant montré rien de tel, et pourquoi suppose-t-il donc l’utilisation possible d’un « écran » destiné à dissimuler cet artefact exotique ? L’explication de cette contradiction apparente est à rechercher semble-t-il ici : si la radiographie n’a pas montré l’existence de l’implant, il y a néanmoins les sensations éprouvées par Michel G. et Georges Metz lors des Rencontres ufologiques de Châlons-en-Champagne en octobre 2005.
Dans son livre, Georges Metz précise que, travaillant dans un hôpital, Robert L. avait trouvé un prétexte pour obtenir des radiologies de son dos sans donner la vraie raison. Ces radios n’ont rien révélé de particulier.
Le 14 octobre 2005, Michel G., lui-même « contacté » et guérisseur occasionnel, ayant posé ses mains sur le dos de Robert L., eut la perception d’un objet ressemblant à un ressort à boudin de la taille d’un crayon long comme un doigt. Il sentit cet objet se déplacer. Alors que Georges Metz prenait une photo, il nota que quelque chose avait réagi et bougé sous la peau. Michel fit un bond en arrière : il avait pris une décharge électrique dans les doigts ! Robert L. déclara que l’objet était « rentré dedans »… Les personnes présentes avaient vu un mouvement interne dans le dos de Robert L. Georges Metz ayant posé sa main sur le dos de ce dernier, il constata que quelque chose vibrait à l’intérieur, et ce, de façon très nette. Quant à Michel G., son doigt, « électrisé », lui faisait mal. Michel G. a évoqué la présence d’un implant étranger d’au moins 13 centimètres qui s’était faufilé, en se tortillant, dans le dos de Robert L. Tout se passe comme si quelque chose de vivant avait réagi à cette investigation et n’avait pas apprécié cette intervention…
Le lendemain matin, Michel G. avait toujours mal à sa main encore engourdie. Robert L., quant à lui, déclara avoir été réveillé et gêné, à plusieurs reprises, par un bruit, une sorte de vibration intense, comme le bruit que pourrait faire un gros insecte. La lumière allumée ne permit pas de voir d’où cela pouvait venir.
Robert L. pense (avec raison, dirai-je) que les « visiteurs » souhaitent être informés de ce qui se passe au niveau de l’environnement du porteur de l’implant. (3)
b) Un sang sans anticorps :
Le critique évoque ce qu’il appelle un « autre élément de contradiction », celui relatif à l’assertion selon laquelle le sang du contacté possède des particularités extrêmement rares, sans anticorps.
Où sont les analyses médicales sanguines qui l’attestent ?, demande-t-il. Le témoin avoue avoir le signe O+ comme rhésus, lequel correspond en fait au rhésus le plus courant (39% de la population mondiale). On cherche « simplement à comprendre dans ce contexte quelles pourraient être ces particularités hors du commun qui ne sont pas, une chose est sûre, dans sa composition chimique et organique ».
En fait, le problème fondamental, ici, est que le sang est censé ne pas avoir d’anticorps, et non le fait qu’il soit d’un type courant (rhésus 0+) :
Etant donneur de sang dans l’hôpital où il travaillait, il avait été dit à Robert L. que son sang avait des particularités extrêmement rares, et sans anticorps (ce qui est une anomalie). Il évoque la non fabrication d’anticorps spécifiques. (En 1977, il avait commencé à travailler, comme aide-soignant, au centre hospitalier de Rodez.)
« Comme tout le monde, j’ai eu droit à la cutiréaction pour savoir si j’avais des anticorps dans mon sang contre la tuberculose. Je n’en avais pas. J’ai donc eu droit au vaccin du BCG et à deux rappels de celui-ci. Ensuite, on m’a fait de nouveau une cuti. Je n’avais aucun anticorps pouvant me protéger de la tuberculose. Pourtant, je n’ai rien attrapé. Ensuite, en ce qui concerne l’hépatite B, lorsque le vaccin est devenu obligatoire après un contrôle d’anticorps, je n’en avais aucun. J’ai donc eu droit au vaccin de l’hépatite B et à deux rappels, et encore un contrôle. Là aussi, je n’avais aucun anticorps pour d’autres maladies. Et pour le reste, je ne sais pas. Ce que je sais, c’est que je n’attrape jamais de grippe. J’ai été vacciné normalement au DTTAB, tétanos. Je n’ai jamais éprouvé le moindre malaise suite à ces vaccins. Je suis du groupe O+ et donneur de sang. » (Robert L.) (4)
c) Quelques autres « objections » :
Faisant référence au fait que, dans la base, le témoin a subi tous les deux jours un prélèvement de sperme destiné à repeupler d’autres planètes (c’est le motif avancé, par les hôtes du contacté, pour justifier ces prélèvements), le critique de la revue « UFOmania » se demande si Robert L. a eu connaissance de l’affaire Antonio Villas Boas, ce dernier cas datant d’octobre 1957. Cette interrogation supposerait, en cas de réponse positive, que le témoin aurait inventé (dans les années 2000) son séjour à la base en le calquant sur un cas précis antérieur, ce qui ne cadre pas avec la sincérité qui se dégage du récit, et ce d’autant plus que le témoin a attendu très longtemps (40 ans !) avant de révéler ce genre de détail, sans pour autant retirer quoi que ce soit de ses révélations. En outre, divers types de visiteurs de l’espace peuvent être amenés à faire ce type de prélèvements, l’existence de divers cas indépendants de ce genre étant compatible avec une réalité éventuelle. Donc, pour moi, l’interrogation du critique ne présente aucun intérêt.
Autre « insinuation » : un dessin fait par le contacté évoque un vaisseau de type Adamski. Ce qui, pour le « critique ufologue », devient éminemment suspect, George Adamski étant censé avoir été, pour la majorité des ufologues, un simple charlatan. Le critique écrit ainsi que ce « vaisseau adamskien » confirme « les suspicions quant à la crédibilité à apporter à ce type de récits ». Mais, en fait, le cas Adamski est beaucoup plus complexe que ne le pensent ses pourfendeurs. Voyez, à ce propos, mon texte dans la même rubrique : « Le contacté George Adamski ». Je ne pense cependant pas que les visiteurs de l’espace rencontrés par Robert L. aient la même origine que ceux rencontrés par le contacté américain. Ceux qui ont une base à la frontière indienne-chinoise viennent « d’une autre galaxie » (sans autre précision donnée par eux), alors que ceux rencontrés par le contacté américain sont réputés venir d’autres planètes de notre système solaire, notamment Vénus, sur des « strates dimensionnelles » différentes du niveau physique de ces planètes. Il n’est pas non plus interdit de penser que des peuples de l’espace différents, y compris au niveau dimensionnel, puissent utiliser des vaisseaux d’apparence semblable…
Alain Moreau
A noter :
Page 9 du numéro d’« UFOmania » référencé, on apprend qu’on peut écouter le témoignage de Georges Metz de passage aux repas ufologiques toulousains le 12 octobre 2011, ainsi que celui de Robert L., à l’adresse suivante (ou en tapant, dans un moteur de recherche, les mots Georges Metz OVNIs) :
Pour commander le livre (« OVNIs en France ») de Georges Metz :
www.interkeltia.com
Références :
1. « Top secret », n° 58, décembre 2011-janvier 2012, p. 37-43.
2. « UFOmania », n° 68, automne 2011, p. 6-9.
3. Georges Metz, « OVNIs en France », éditions Interkeltia, 2011, p. 236-240, 243.
4. Ibid., p. 246-247.