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Médium & Guérisseur

Travailler avec les Etres de Lumière pour faciliter notre guérison spirituelle et le passage vers l'ère nouvelle. Contenus et articles sur la guérison spirituelle dans une vision chrétienne, spirite chrétienne, mystique, intégrant une approche sur la réincarnation et les phénomènes extraterrestres.

Maitre Philippe de Lyon - Quelques anecdotes

Maitre Philippe de Lyon - Quelques anecdotes

Le 26 Mai 1898, à 17H15, Gérard d’Encausse était en compagnie de M. Philippe dans la cour du 35 de la rue de la Tête-d’Or à Lyon.

Il fumait; il me dit, tout à coup:

- «Tu n’as pas peur?».
- « Non, répondit Papus, j’espère; pas avec vous!»

Et, à la seconde, la foudre tomba à 2 mètres de nous en éparpillant le gravier ».

- «C’est quelque chose que l’on est venu me dire» expliqua M. Philippe.

Et il continua à fumer. Le temps était parfaitement clair.

A L’Arbresle, le phylloxéra avait attaqué toutes les vignes, sauf les siennes.

«M. Philippe n’était pas seulement un guérisseur-né comme il s’en trouve de temps en temps et qui, grâce à une faculté psychologique encore inexpliquée par la médecine moderne, réalise des guérisons aussi réelles que surprenantes. Il les dépassait infiniment par son profond sentiment des forces inconnues, de la Présence de Dieu et de son inspiration, en même temps que par son autorité morale sur son entourage et sur les malades, qui venaient le consulter en foule.

Le spectacle de cette action faisait comprendre à ceux qui y assistaient, fût-ce en simples observateurs, ce que purent être les Prophètes entourés de leurs disciples, il faudrait dire le Christ au milieu de ses apôtres», disait de lui André Lalande, membre de l’institut.

Deux dames russes de la Cour, de passage à Lyon, vinrent consulter M. Philippe et firent ensuite les plus grands éloges sur son compte. Le grand Duc Wladimir fit alors sa connaissance à Lyon et, de retour en Russie, le fit appeler. M. Philippe se rendit à l’invitation le 29 Décembre 1900. Le départ eut lieu à la gare de l’Est. Il resta environ deux mois en Russie ou il gagna l’estime de tous ceux qui l’approchèrent et eurent le privilège de l’entendre.

Après son retour en France, il fut l’objet de commentaires si élogieux que les souverains voulurent connaître cet «homme» qui avait fait et laissé une telle impression sur tous.

Ce fut au palais de Compiègne, le 20 Septembre 1901, que M. Philippe fut introduit auprès de l’empereur Nicolas II et de l’impératrice Alexandra. Cette première entrevue fut concluante. Les souverains demandèrent à M. Philippe de bien vouloir revenir en Russie, où une maison lui fut préparée à Tsarskoï-Sélo, la résidence impériale. Très rapidement, M. Philippe eut sur Nicolas II et sur l’impératrice un ascendant tel qu’aucune décision importante n’était prise sans qu’il fût consulté au préalable. L'on a prétendu, de différents côtés, que c’était grâce à la nécromancie, à l’hypnose, aux pratiques spirites, à la suggestion, que M. Philippe avait acquis un tel prestige! C’est là une erreur, car M. Philippe était hostile à toutes ces pratiques.

Le général Spiridovitch, ancien chef de la sûreté personnelle de l’empereur, a confirmé ces faits, en 1928. Le guérisseur était un homme «bon, très pieux, et capable de guérir par la prière, un grand nombre de maladies». (Livre: "Les dernières années de la Cour de Tsarskoïe-Sélo").

Pendant son séjour à la cour, M. Philippe obtint des guérisons qui firent sensation, guérisons dues, bien entendu, à la seule prière et non à la pharmacopée. Enfin, il étonna les médecins russes les plus réputés, par la précision et la sûreté des ses diagnostics.

Les souverains auraient bien voulu que M. Philippe fût titulaire du diplôme français de docteur en médecine. Le Tsar, demanda que le gouvernement français accorde à M. Philippe le diplôme de médecin. Cette demande insolite ne pouvait qu’indisposer les dirigeants français à l’égard de M. Philippe. Ils ne pouvaient évidemment pas se douter que M. Philippe serait ‘remplacé’ un jour par Grégory Raspoutine.

Le président Loubet demeura embarrassé. Sans plus attendre, le Tsar venait de faire nommer M. Philippe, médecin de l’armée russe et conseiller d’État, président d’une commission d’inspection sanitaire.

Anecdotes russes:

Un ouragan de sable gênait une revue à Tsarskoë-Sélo et un Grand-Duc s’en plaignait. Sur un geste de M. Philippe le vent cessa instantanément et l'on put voir, durant quelques secondes, a rapporté le Docteur Lalande, témoin oculaire, les arbres restés courbés par le vent, qui venait de cesser.

Pendant que le Tsar s'en était allé faire une promenade en yacht et qu’une tempête s’était levée, le docteur Lalande - qui accompagnait M. Philippe - le vit calmer le vent et la tempête et ce, à la demande du Tsar lui-même.

Sous la pression de l’église orthodoxe et en particulier du confesseur de l’impératrice, Monseigneur Théophane, le même qui allait introduire Raspoutine à la Cour, le couple impérial renonça à faire revenir M. Philippe au palais après le deuxième voyage qu’il fit en Russie en 1902.

De retour en France, M. Philippe échangea jusqu’à sa ‘mort’ une correspondance suivie avec les notabilités russes.

M. Philippe se dépensa sans compter pour venir en aide à tous ceux, ouvriers, paysans ou grands de la Terre, qui souffraient et qui faisaient appel à lui. Mais, s’il avait des amis dévoués jusqu’à la mort, il y avait aussi des envieux, des jaloux, des sectaires ou des esprits forts qui s’efforçaient de lui nuire. Ses deux voyages et ses interventions en Russie, ses relations avec d’autres souverains et non des moindres dont l’empereur d’Allemagne Guillaume II, lui valurent de nouvelles attaques, de nouveaux tourments où une certaine police se distingua.

Le grand chagrin de la vie de M. Philippe fût la mort prématurée, en Août 1904, de sa fille bien-aimée, la douce et jeune Victoire Lalande, pour laquelle il estima n’avoir pas le droit d’intervenir, lui qui guérissait les étrangers, les inconnus et aurait même ressuscité des morts.

Ce fût le 2 Août 1905, à 56 ans, à 11H30, que ce grand esprit, ce guide qui était tout amour, ce puissant thérapeute des âmes et des corps, quitta notre plan physique, où il avait accompli si fidèlement sa mission et où il avait toujours mis en pratique l’émouvante Leçon d’Amour du Christ, son Maître et son Ami.

Les funérailles eurent lieu, le 5 août, à l’Arbresle, Saint Paul et le cimetière de Loyasse, au milieu d’une énorme affluence; la place de l’église Saint-Paul était noire de monde; la «Ficelle» (c’est à dire le funiculaire) débordée. Cette tombe est encore aujourd’hui un lieu de pèlerinage.

Quelques paroles de M.Philippe:

«Avant que l’âme ne s’incarne, «on» lui montre pendant trois jours (si elle est très courageuse) tous les événements par lesquels elle devra passer dans la vie. Mais, si elle est poltronne, «on» ne lui montre rien. En effet, bien souvent elle refuserait de vivre. Beaucoup d’avortements sont dus à cette perception consciente des douleurs à venir et au refus de l’âme de venir en ce monde. Au reste, c’est un mauvais calcul, car il faut, tôt ou tard, que cela soit. Remettre les ennuis à plus tard est une méthode illusoire et parfois même maladroite.

Certains pensent que travailler est fait pour amasser des richesses… Oui, cette richesse qu’on laisse parce qu’on ne peut l’emporter! Il y en a bien une qu’on peut emporter, oh! mais si peu, qu’il y en a peu qu’on emporte. Y a-t-il quelqu’un qui tienne ses promesses? – C’est difficile d’aimer son prochain comme soi-même, et pourtant c’est facile: Aimez-vous moins vous-mêmes.

Aucune religion ne sauve si on n’aime pas son prochain comme soi-même.

C’est très facile d’obtenir ce que vous demandez. Vous le pouvez comme moi. Promettez seulement d’avoir la charité et de n’en vouloir à personne. Souvent vous avez des griefs contre quelqu’un, et, pendant un temps infini, presque toujours, vous lui en voulez et vous dites: «Cette personne m’a fait cela». Pourquoi ne pas laisser de côté ce qui s’est passé et revenir ainsi sans cesse sur une chose enterrée? On ne réveille pas les morts. Si vous n’oubliez pas, ne parlez à personne de ces rancunes et tâchez d’oublier en pardonnant. Malheur à la personne qui désire la mort de quelqu’un; il faut qu’à son tour on porte sur elle le même désir.

Comment peut-on arriver à aimer son prochain comme soi-même? Par la souffrance. Nul ne peut comprendre et soulager s’il n’a pas lui-même souffert, et il faut souffrir sans se plaindre tant que la souffrance est supportable, et ne demander de soulagement que lorsqu’elle ne l’est plus. Mais cela demande du temps? Eh oui. Mais rien ne presse, et puis, aide-toi, le Ciel t’aidera. Ainsi un ivrogne qui fait des efforts pour renoncer à boire est certain d’être aidé pour arriver à ne plus boire.

Doit-on sortir une personne de l’erreur même s’il en advient un scandale? Vous avez bien lu aussi qu’il faut sauver un frère même au péril de sa propre vie, et si vous voyez une barque prête à faire naufrage, ne vous jetterez-vous pas à la mer pour faire ce sauvetage sans vous inquiéter de ce qui peut arriver?

Il ne faut pas maltraiter les animaux, car, après la mort, tout ce qui est vivant de l’animal viendrait vous en faire le reproche. Les grandes personnes qui laissent les enfants les maltraiter n’auront, un jour, même plus de quoi élever un animal.

Faites le bien, mais il ne faut pas le faire de façon que tout le monde le sache. Si un laboureur sème des graines, il doit les recouvrir de terre pour les faire germer.

Il ne faut pas craindre de fréquenter quelqu’un de plus méchant que soi car ne croyez pas, contrairement à ce que dit l’Église, qu’en mettant un mauvais fruit à côté d’un bon il puisse gâter celui-ci. Quelqu’un au-dessous de vous montera jusqu’à vous, et vous fera encore monter vous-mêmes.

Chaque être a son chemin; et le chemin de l’un n’est pas celui de l’autre mais tous les chemins sont dans le Chemin.

La colère dégrade l’Homme, l’avilit et le met au rang des inférieurs.

C’est aux vents de la montagne et de la mer que croissent les fleurs les plus robustes et, parmi les épines des buissons, se trouvent les fleurs délicates. Il faut aussi l’air des adversités et les ronces du chemin de la vie pour pétrir de force et de sensibilité notre cœur.

Les maladies ne sont pas des « punitions ». Dieu ne punit pas. Ce que nous appelons « châtiment » ou « punition » n’est qu’une difficulté logiquement attachée à nos actes précédents.

Quand on dit, par exemple, que telle personne est avare, on met les pieds sur son chemin.

Pour nous connaître, voyons ce dont nous chargeons le prochain!

La mort n’existe pas. Le corps rend à la terre la matière qu’à son tour elle lui redonnera par la création d’un autre corps. Mais, si vous voulez être bien après ce changement, cette transformation, il faut préparer votre couchette, car après la mort tous les actes de la vie repassent devant vous.

La mort n’est effrayante que pour ceux qui entourent le mourant.

Ne regarder que le pas suivant; ne pas s’embarrasser d’horizons plus lointain. Ne pas revenir sur les peines passées, il faut marcher en avant sans regarder en arrière. Aimez vous les uns les autres. Veillez et priez, le Ciel peut tout.

Le découragement est un faux-pas. Ne le laissez pas devenir une chute.

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