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Médium & Guérisseur

Travailler avec les Etres de Lumière pour faciliter notre guérison spirituelle et le passage vers l'ère nouvelle. Contenus et articles sur la guérison spirituelle dans une vision chrétienne, spirite chrétienne, mystique, intégrant une approche sur la réincarnation et les phénomènes extraterrestres.

Sainte Bernadette de Soubirous

Sainte Bernadette de Soubirous

Sainte Bernadette de Soubirous

Au diocèse de Tarbes, dans les Hautes-Pyrénées, tout près de la petite ville de Lourdes qui existait déjà aux temps romains et dont le château fort commandait, aux temps féodaux, la vallée du Lavedan-en-Bigorre, se trouvait une grotte qui, vers 1850, n'était connue que des habitants de la localité. On l'appelait dans le pays la grotte de Massabielle. Elle était située sur les bords du Gave, il n'y avait là nulle source d'eau, seulement un léger suintement à travers les terres entretenait quelque humidité à l'intérieur de l'excavation.

Le jeudi 11 février 1858, une jeune fille de Lourdes, Marie-Bernard Soubirous, qu'on appelait Bernadette, ramassait du bois ses le long du Gave avec une de ses sœurs. Bernadette avait quatorze ans, sa sœur onze, elles étaient accompagnées d'une autre fillette, Jeanne Abadie.

Bernadette était d'une famille très simple. Son père François Soubirous était meunier, sa mère, Louise Casterot, s'occupait de son ménage et de ses huit enfants. Bernadette avait d'abord été placée en nourrice dans le petit village de Bartrès, à trois kilomètres de Lourdes. L'enfant était chétive et souffrait de fréquentes crises d'asthme. A quatorze ans, elle ne savait encore lire ni écrire et n'avait pas fait sa première communion.

Les trois enfants, qui voulaient se rendre à la grotte de Massabielle, avaient à traverser le canal presque à sec d'un moulin en réparation. Les compagnes de Bernadette, étant nu-pieds, passèrent sans difficulté et arrivèrent à la grotte. Mais Bernadette, pour éviter de se déchausser, les pria de jeter quelques grosses pierres dans le lit du canal. Elles n'entendirent pas, et Bernadette commençait à se déchausser quand elle entendit un bruit semblable à un coup de vent qui aurait agité les arbres voisins. Elle tourna les yeux vers les peupliers qui bordaient le Gave, ils étaient immobiles. Au moment où elle ôtait son second bas, le même bruit se renouvela. Elle tourna alors les yeux du côté de la grotte et vit qu'un églantier planté à l'ouverture d'une niche de forme ovale s'agitait. Dans la niche, elle distingua une forme humaine.

C'était, dit Bernadette, une dame vêtue d'une robe blanche, retenue par une ceinture bleue, avec un voile blanc sur sa tête, une rose jaune sur chacun de ses pieds nus, tenant dans ses mains un chapelet blanc dont la chaîne couleur d'or brillait du plus grand éclat. L'apparition lui fit signe d'approcher, l'enfant n'osa pas obéir, mais la vision devint plus sensible et Bernadette commença à croire qu'elle ne rêvait pas. Elle prit son chapelet et, quand l'apparition fit un signe de croix, elle fit de même. La dame disparut. Bernadette traversa le petit canal et, toute tremblante, rejoignit ses compagnes dans la grotte. Les deux autres enfants ne s'étaient aperçus de rien.

Bernadette, ayant raconté à ses parents ce qu'elle avait vu, sa mère lui permit, après quelques hésitations, de retourner à la grotte avec ses compagnes. La vision reparut le dimanche 14 février. L'enfant avait emporté de l'eau bénite, elle en jeta dans la direction de la figure, en lui demandant au nom de Dieu de disparaître si ce n'était pas en Son nom qu'elle venait. L'apparition sourit doucement et inclina la tête. La troisième fois, le 18 février, elle demanda à l'enfant de revenir à la grotte pendant quinze jours. Bernadette le promit. La vision lui dit alors : A mon tour, je te promets de te rendre heureuse non point en ce monde mais en l'autre. Elle ajouta : Je désire voir ici beaucoup de monde.

Le vendredi dix-neuf février, les parents de Bernadette l'accompagnèrent. Le vingt, il y eut, à la grotte, quatre à cinq cents personnes, le vingt et un, on les compta par milliers. Ce jour-là, la Vierge dit à Bernadette : Il faut prier pour les pécheurs.

On commença à s'inquiéter de ces manifestations et le commissaire de police de Lourdes voulut intervenir. Il fut confondu par le calme et la fermeté de Bernadette. Un médecin, le docteur Dozons, examina l'enfant pendant les visions, il constata que son pouls était normal et sa respiration régulière.

Le lundi vingt-deux, le père de Bernadette, effrayé par les menaces d'arrestation, la retint. La jeune fille prit pourtant le chemin de la grotte, elle ne vit personne. Le vingt-trois, l'apparition lui dit : Allez trouver les prêtres de la paroisse et dites-leur qu'il doit s'élever ici un sanctuaire et qu'on doit y venir en procession. Lorsque Bernadette vint trouver le curé de Lourdes, M. Peyramale, celui-ci resta septique et lui dit qu'il ne pouvait exécuter sur le champ un ordre transmis par une enfant. Il conseilla de demander à la vision, pour qu'on pût ajouter foi à ses paroles, de lui donner des preuves irrécusables de la divinité de son message.

Le vingt-cinq, l'apparition prescrivit à Bernadette d'aller puiser de l'eau à la fontaine qui se trouvait dans la grotte, d'en boire, de s'y laver et de manger une herbe qu'elle y trouverait. Bernadette se dirigea naturellement vers le Gave, sachant qu'il n'y avait pas de fontaine dans la grotte, mais l'apparition lui indiqua le chemin. Elle entra dans la grotte, se traînant sur les mains tant la voûte était basse, et arriva à un endroit où elle trouva, en effet, quelques gouttes d'eau bourbeuse. Elle les recueillit à grande peine dans ses mains et, pour les boire, fut obligée de surmonter sa répugnance. Elle cueillit ensuite un peu de cresson et le mangea.

Or, au lieu où Bernadette avait bu, une source abondante et limpide jaillit (elle produit aujourd'hui cinq mille cent litres d'eau par heure). La population s'alarma d'un fait aussi miraculeux. Pendant les quinze jours qui suivirent, l'enfant fut suivie à la grotte par une foule nombreuse et toujours croissante de fidèles, qui reconnaissaient le moment de la vision sur le visage de Bernadette, qui rayonnait d'enthousiasme et de sainteté. Elle avait été de nouveau trouver le curé de Lourdes et l'avait assuré que la Vierge lui avait demandé de prier, en ajoutant ces mots : Pénitence, pénitence, pénitence !

Cependant, malgré les nombreuses demandes que lui avait faites l'enfant, la vision n'avait pas révélé son identité. Or, le vingt-cinq mars 1858, jour de l'annonciation, Bernadette renouvela sa prière avec insistance. Alors la « dame » mystérieuse, élevant ses mains à la hauteur de sa poitrine, et les yeux au ciel, prononça distinctement ces paroles : » Je suis l'Immaculée Conception. » C'était la première fois que Bernadette entendait ces mots, elle ne les comprit pas. Elle se contenta de les répéter exactement comme elle les avait entendus.

Il y eut deux autres apparitions, l'une le sept avril, le mercredi de Pâques, pendant lequel on vit la flamme d'un cierge passer pendant un quart d'heure entre les doigts de Bernadette sans qu'elle en ressentit aucun mal, et l'autre le seize juillet, fête de Notre-Dame-du-Mont-Carmel. Bernadette avait fait sa première communion letrois juin 1858, contrairement à ce que l'on attendait, aucun fait miraculeux ne se produisit ce jour-là, et Bernadette fit une bonne première communion, comme une bonne petite fille. Quelques mois après, elle était admise dans la congrégation de la Sainte-Vierge, et pendant deux ans encore continua de fréquenter l'école.

Cependant, les pèlerins se succédaient, de plus en plus nombreux. Ils venaient non seulement de Lourdes mais des villes voisines, puis de Toulouse, de Bretagne et bientôt de tous les points de la France. L'autorité civile s'émut de cette affluence et fit entourer la fontaine de barrières en interdisant l'accès. Mais les pèlerins passaient outre, les procès-verbaux ne les décourageaient pas.Un des gardes champêtres eut à inscrire dans la même journée, parmi les délinquants, l'amiral Bruat et Louis Veuillot. L'autorité civile ne put bientôt que lever la défense et la question se posa devant le clergé qui s'était jusque-là prudemment tenu à l'écart. Cependant les miracles venaient confirmer les dires de Bernadette, la source opérait des guérisons. Un ouvrier carrier, Louis Bouriette qui, depuis vingt ans, était à peu près borgne à la suite d'un accident de mine, demanda à sa fille de lui apporter un peu d'eau de la grotte. Il y trempa son œil malade. Presque aussitôt, il put distinguer les objets autour de lui et le docteur Dozons, qu'il consultait depuis longtemps, ne put que constater le caractère surnaturel de sa guérison.

L'enquête commença. Elle fut fort longue. Bernadette fut interrogée, on examina et on vérifia l'exactitude des faits, on convoqua des savants, des médecins. Lévêque de Tarbes, devant certains faits reconnus comme dus à un pouvoir miraculeux, se décida à y reconnaître le signe de Dieu et déclara: digitus Dei est hic. Après quatre années, Mgr Laurence écrivit dans son mandement du dix-huit janvier 1862 : « Nous jugeons que l'Immaculé Mère de Dieu a réellement apparu à Bernadette Soubirous le onze février 1858 et les jours suivants, au nombre de dix-huit fois, dans la grotte de Massabielle, près de la ville de Lourdes, que cette apparition revêt tous les caractères de la vérité et que les fidèles sont fondés à la croire certaine. »

Le quatre août 1864 avait lieu la bénédiction de la statue de la Vierge, placée au lieu des apparitions. Le vingt et un mai 1886, la crypte de la future basilique était inaugurée. Bernadette dut se cacher pour échapper à la curiosité de la foule : Nous dûmes l'entourer, dirent les religieuses qui l'accompagnaient, sans quoi ses vêtements auraient été emportés. »

Depuis longtemps, Bernadette s'était réfugiée à l'hôpital de Lourdes, chez les sœurs de la congrégation de la charité de Nevers. Elle désirait y être reçue, mais son état de santé la retint encore deux ans. Une pneumonie fort grave faillit même de l'emporter, elle demanda alors à boire de l'eau de la grotte et aussitôt après se trouva guérie : J'ai senti comme une montagne qui se détachait de dessus ma poitrine, disait-elle. Le huit juillet 1866, elle entrait au noviciat de la maison-mère. Elle prononça ses vœux le trente octobre 1867, sous le nom de sœur Marie-Bernard.

Quelqu'un qui l'avait vue à Nevers, écrivait : Sa physionomie a conservé le caractère et la grâce de l'enfance. Elle possède un charme incomparable, un charme qui n'est point d'ici-bas. Sa vue seule élève l'âme, on la quitte tout embaumé du parfum de l'innocence. En elle, cependant, rien d'extraordinaire, rien qui la signale aux regards, rien qui puisse faire deviner les faveurs sublimes dont elle a été l'objet. Dieu la visite encore, non plus par des apparitions radieuses mais par l'épreuve sacrée de la souffrance. Elle est souvent malade et à le bonheur de beaucoup souffrir. Elle supporte ses douleurs avec une patience douce et presque enjouée. Plusieurs fois, on la cru à la mort. « Je ne mourrai pas encore « , disait-elle en souriant.

Le vingt-deux septembre 1878, elle fit ses vœux perpétuels, et peu de jours après fut atteinte de la cruelle maladie qui devait l'emporter. C'était, outre des crises d'asthme de plus en plus violentes, une tumeur énorme au genou droit. Elle souffrait beaucoup mais supportait son mal sans se plaindre : L'auteur de l'Imitation de Jésus-Christ, disait-elle, a bien raison d'enseigner que pour servir Dieu, il ne faut attendre au dernier moment. Alors on est capable de si peu de chose ! Quelque temps avant sa mort, elle reçut la visite d'une de ses compagnes qui lui dit : Ma sœur, vous souffrez beaucoup, je vais prier la Vierge immaculée de vous donner des consolations. Non, non, pas de consolations, répondit-elle, mais la force et la patience. Elle mourut le mercredi seize avril 1879, à trois heures de l'après-midi.

Sa dépouille fut exposée dans l'église du Couvent pendant trois jours.Toute la ville de Nevers accourut pour la voir une dernière fois. On remarqua trois jours après que le corps de Bernadette ne présentait aucun signe d'altération. On l'enterra dans le caveau creusé dans le sol de la chapelle.

Dès lors, la grotte de Lourdes et le tombeau de Bernadette n'ont cessé de voir affluer la foule des pèlerins. Le vingt août 1908, s'ouvrit le procès dit de l'ordinaire. Le vingt-deux septembre, le tombeau de la sainte fut ouvert et le corps de Bernadette apparut, dans un état de parfaite conservation.

Il n'est pas besoin de décrire ici la multiplication des pèlerins et des miracles à Lourdes, qui est devenu le plus grand pèlerinage de France. Le monde entier y a défilé ou s'est uni aux prières qui s'y font sans arrêt. Les livres, les églises, les statues ont universellement multiplié la gloire de la Vierge, de Lourdes, de Bernadette.

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