19 Janvier 2019
Laisse grandir en toi un amour sans bornes de toutes les créatures.
Ne recherche pas la perfection dans un monde aussi changeant. Perfectionne plutôt ton amour.
La haine ne mettra jamais fin à la haine ; seul l’amour peut le guérir. C’est là l’ancienne et éternelle loi.
Laissons notre amour infini se répandre dans le monde entier, au-dessus, en dessous, et dans chaque direction.
(Metta Sutta, Sutta Nipata)
Un ami qui n’est pas sincère et qui est méchant est plus à craindre qu’une bête sauvage. Une bête sauvage peut blesser votre corps, mais un mauvais ami blessera votre esprit.
Tout comme une mère protégerait son unique enfant au péril de sa propre vie, cultive un coeur sans limites envers tous les êtres. Laisse tes pensées d’amour illimité se répandre dans le monde entier.
Ne prend pas comme amis ceux qui font le mal ou ceux qui sont bas. Fais ta compagnie des bons, recherche l’amitié des meilleurs parmi les hommes.
(Dhamma-Cakkappavattana-Sutta, La Roue de la Loi)
Que tous les êtres soient remplis de joie et de paix.
Le bonheur est né de l’altruisme et le malheur de l’égoïsme.
Quand l’esprit est pur, la joie suit comme une ombre qui ne nous quitte jamais.
Si, avec un mental pur, quelqu’un parle ou agit, alors le bonheur le suit comme l’ombre qui jamais ne le quitte.
Le bonheur n’est pas chose aisée. Il est très difficile de le trouver en nous, il est impossible de le trouver ailleurs.
Afin d’ouvrir notre coeur tel un Bouddha, nous devons accueillir les dix mille joies et les dix mille peines de la vie.
Tout bonheur en ce monde vient de l’ouverture aux autres ; toute souffrance vient de l’enfermement en soi-même.
Une seule bougie peut en allumer des milliers, et la durée de vie de la bougie n’en sera pas écourtée. Le bonheur n’est jamais diminué du fait d’être partagé.
La simplicité procure davantage de bonheur que la complexité.
Il n’existe rien de constant si ce n’est le changement.
Sous le ciel, il n’y a rien qui soit stable, rien qui ne dure à jamais.
Le changement n’est jamais douloureux. Seule la résistance au changement est douloureuse.
L’enseignement est semblable à un radeau qui est fait pour traverser, mais auquel il ne faut pas s’attacher.
Ce que nous cultivons dans nos périodes sereines devient une force que nous engrangeons pour nos périodes de changement.
Si tu ne trouves pas d’ami sage, prêt à cheminer avec toi, résolu, constant, marche seul, comme un roi après une conquête, ou un éléphant dans la forêt.
Nous sommes des aveugles. À des degrés divers nous sommes tous des aveugles, guidés par des aveugles, qui guidons des aveugles. Et pourquoi un aveugle ne pourrait-il en guider un autre ? Jusqu’au jour où, comme les véritables aveugles, nous réalisons avec émerveillement que l’on peut se diriger seul, guidé par sa lumière intérieure, et que maîtres et enseignements sont de simples points de repère comme les bruits du monde extérieur.
La liberté et le bonheur sont à la mesure de la souplesse et de l’aisance avec lesquelles nous accueillons le changement.
(Le Petit Manuel du Bouddha de Jack Kornfield)
Ne suivez pas mon enseignement aveuglément, éprouvez-le par vous-même.
Deux choses participent de la connaissance : le silence tranquille et l’intériorité.
Un sot a beau demeurer des années en contact avec la science, il ne connaîtra pas plus le goût de la science que la cuiller plongée dans la sauce ne connaît le goût de la sauce.
(Dhammapada)
Seul un être épanoui peut faire du bien.
Donner aux autres est le plus grand gain.
Que nul, par colère ou par haine, ne souhaite du mal à un autre.
Si vous allumez une lampe pour quelqu’un d’autre, elle égaiera aussi votre chemin.
Bonne est l’action qui n’amène aucun regret et dont le fruit est accueilli avec joie et sérénité.
Le plus grand gain est de donner aux autres. La plus grande perte est de recevoir sans gratitude.
Mettez-vous à la place des autres. Si vous y arrivez, vous ne serez plus capable de faire du mal à autrui.
Soyez gentil avec tout le monde. Soyez tendre avec les jeunes, ayez de la compassion pour les personnes âgées, soyez sympathique avec ceux qui ont des difficultés et soyez tolérant avec les faibles et les méchants. À un moment dans votre vie, vous aurez été tout cela.
La compassion peut être développée envers une personne qi vous irrite : c’est ainsi que l’agacement peut également être surmonté.
De même qu’une mère aime et protège son unique enfant au risque de sa propre vie, cultivons l’amour bienveillant et offrons-le à tous les êtres vivants.
Metta Sutta, Sutta Nipata)
Enseignez cette triple vérité à tous : un cœur généreux, un discours aimable, une vie de service et de compassion sont les choses qui renouvellent l’humanité.
Doutez de tout et surtout de ce que je vais vous dire.
Ne crois que ce que tu juges toi-même être vrai après avoir été éprouvé à la flamme de ton expérience. Sois toi-même ton propre flambeau.
Le doute divise les hommes. C’est un poison qui désagrège les amitiés et détruit les bonnes relations. C’est une épine qui irrite et fait mal ; c’est une épée qui tue.
Il ne faut jamais blâmer la croyance des autres, c’est ainsi qu’on ne fait de tort à personne. Il y a même des circonstances où l’on doit honorer en autrui la croyance qu’on ne partage pas.
CROIRE ET NE PAS CROIRE Il ne faut pas croire une chose simplement parce qu’on l’entend dire ; ni croire aux traditions car elles nous ont été transmises depuis l’Antiquité ; ni croire aux rumeurs en tant que telles ; ni aux écrits des sages, parce que les sages les ont écrits ; ni aux imaginations inspirées, pensons-nous par un Déva (inspiration supposée spirituelle) ; ni croire aux conclusions tirées de quelques suppositions faites par nous au hasard ; ni croire une chose parce qu’elle semble devoir être vraie par analogie ; ni croire sur la simple autorité de nos instructeurs et maîtres. Mais nous devons croire la chose écrite ou parlée, ou la doctrine, si elle est corroborée par notre propre raison et notre propre conscience.
Nous ne devrions pas croire aux traditions parce qu’elles ont été transmises depuis l’Antiquité, ni croire sur la simple autorité de nos maîtres ou instructeurs. Mais, nous pouvons mettre en pratique un écrit, une doctrine ou une affirmation lorsque la juste compréhension que nous en avons et notre expérience intime les confirment. Soyez à vous-même votre propre flambeau, votre propre refuge.
Pureté et impureté sont personnelles, nul ne peut purifier autrui.
Il en est qui s’emprisonnent dans leur propre filet d’acharnement au plaisir, comme l’araignée dans sa toile.
Ne vous occupez pas des fautes d’autrui, ni de leurs actes, ni de leurs négligences. Soyez plutôt conscients de vos propres actes et de vos propres négligences.
Comme un arbre coupé pousse encore si ses racines demeurent intactes et fortes, ainsi la souffrance jaillit encore et toujours, tant que l’on n’a pas aboli la convoitise.
Facilement vues les fautes des autres, difficiles à voir nos propres fautes ; comme de la menue paille, on trie les fautes des autres, mais on cache les siennes comme se dissimule un habile oiseleur.
Quand le moment est venu d’être actif et d’agir, quiconque, étant jeune et fort, ne fait pas son devoir, s’adonne à la paresse, se montre faible, apathique, inerte dans sa volonté, celui-là ne trouvera pas le chemin de la sagesse.
Vaincs les coléreux par le calme. Les méchants par la bonté. Les avares par la générosité. Les menteurs par la vérité.
Qu’on se hâte vers le bien ! Qu’on détourne sa pensée du mal ! Si l’on fait le bien paresseusement, c’est que l’esprit se complait dans le mal.
(Le Dhammapada, Chapitre IX, le Dhammapada ou « versets de la loi » est un recueil de stances courtes supposément prononcées par le Bouddha.)
Il n’existe point en ce monde, ni dans l’air, ni au milieu de l’océan, ni dans les profondeurs des montagnes, d’endroit où l’on puisse se débarrasser du mal qu’on a fait.
(Le Dhammapada, Chapitre IX)
Le méchant même goûte le bonheur, tant que le mal qu’il a fait n’est point arrivé à maturité. Dès qu’il y est arrivé, le malheur alors fond sur lui.
(Le Dhammapada, Chapitre IX)
L’homme de bien même voit le malheur fondre sur lui, tant que le bien qu’il a fait n’est point arrivé à maturité. Dès qu’il y est arrivé, il goûte alors le bonheur.
(Le Dhammapada, Chapitre IX)
Les méchants qui outragent les bons ressemblent à celui qui lancerait un crachat vers le ciel. Le ciel ne pouvant pas être sali par le crachat, c’est (l’homme) lui-même qui est sali. Ils ressemblent encore à celui qui jetterait de la poussière contre un adversaire placé du côté d’où vient le vent ; la poussière, ne pouvant pas atteindre l’adversaire, revient (sur elle-même) et contre celui (qui l’a jetée). Les bons n’étant pas accessibles à l’outrage, comme on ne fait pas de tort aux bons, c’est soi-même qu’on amoindrit (en voulant leur nuire).
C’est par le désir que le monde est lié. Par l’assujettissement du désir qu’il est libéré.
Celui qui est maître de lui-même est plus grand que celui qui est le maître du monde.
Deux montagnes d’or entières ne suffisent pas à combler les désirs d’une seule personne.
Ce ne sont pas nos préférences qui créent des problèmes, mais notre attachement à ces préférences.
(Le Petit Manuel du Bouddha de Jack Kornfield)
Une conscience troublée par les désirs ne peut se libérer. Une sagesse troublée par l’ignorance ne peut se développer.
Rester en colère, c’est comme saisir un charbon ardent avec l’intention de le jeter sur quelqu’un. C’est vous qui vous brûlez.
De celui qui dans la bataille a vaincu mille milliers d’hommes et de celui qui s’est vaincu lui-même, c’est ce dernier qui est le plus grand vainqueur.
Mieux vaut se vaincre soi-même que de gagner un millier de batailles. Ensuite, la victoire vous appartient. On ne peut pas vous la reprendre, ni par les anges ni par les démons, ni par le paradis et ni par l’enfer.
De même qu’un poisson rejeté hors de l’eau, notre esprit tremble quand il abandonne le royaume dans le domaine des passions. L’esprit est difficile à maîtriser et instable. Il court où il veut. Il est bon de le dominer. L’esprit dompté assure le bonheur. (Dhammapada Sutta)
L’esprit instable et dispersé, ignorant la vraie doctrine, aimant la flatterie, ne sera jamais mûr pour la sagesse.
Il faut que la vie spirituelle comporte une forte dose de bon sens.
(Le Petit Manuel du Bouddha de Jack Kornfield)
Si tu laisses reposer une eau boueuse, elle s’éclaircira. De même, si tu laisses reposer ton esprit troublé, la chose à faire t’apparaîtra clairement.
Entre le ciel et la terre, il n’y a qu’une demeure temporaire.
(Les sentences bouddhistes – Vie s. av. J.-C.)
Ni père, ni mère, ni aucun proche ne nous fait autant de bien qu’un esprit bien dirigé.
(Dhamma-Cakkappavattana-Sutta, La Roue de la Loi)
Il n’y a pas de feu plus féroce que l’envie et la haine.
Jamais la haine n’éteint les haines en ce monde. Par l’amour, seules les haines sont éteintes. C’est une loi éternelle.
La victoire engendre la haine. La défaite engendre la souffrance. L’homme sage ne recherche ni la victoire ni la défaite.
En ce monde, la haine n’a encore jamais dissipé la haine. Vivons donc heureusement, sans haïr ceux qui nous haïssent.
Toute conquête engendre la haine, car le vaincu demeure dans la misère. Celui qui se tient paisible, ayant abandonné toute idée de victoire ou de défaite, se maintient heureux.
Qui libère sa vie de toute avidité, de toute haine et de toute ignorance trouve la véritable paix éternelle.
(Dhammapada 36)
Ne t’attache pas à ce que tu possèdes aujourd’hui, car tu peux très bien le perdre demain.
Il n’est pas de détresse pour celui qui a terminé son voyage, qui a abandonné tout souci, qui s’est libéré de toutes parts, qui a rejeté tous ses biens.
L’homme, qui s’attache à cueillir les plaisirs comme des fleurs, est saisi par la mort qui l’emportera comme un torrent débordé emporte un village endormi.
Ni dans l’air, ni au milieu de l’océan, ni dans les profondeurs des montagnes, ni en aucune partie de ce vaste monde, il n’existe de lieu où l’être humain puisse échapper aux conséquences de ses actes.
Celui qui, soit pour lui, soit pour les autres, ne désirerait ni un fils, ni des richesses, ni la royauté, qui ne préférerait point son intérêt propre à la justice, celui-là serait vertueux, savant et juste.
(Le Dhammapada, Chapitre VI)
Quelles sont les quatre manières (de pécher) par la parole ? — Dire des mensonges, — dire de vaines paroles, — dire des paroles dures, — médire.
Quelles sont les trois manières (de pécher) par la pensée ? — Le désir d’avoir (convoitise ou cupidité), — le désir de nuire (haine et envie), — l’ignorance qui empêche de croire aux trois joyaux et produit des vues fausses (incrédulité)
Il est difficile de posséder la richesse et la puissance sans se laisser dominer par elles.
La seule façon d’apporter la paix au monde est d’apprendre soi-même à vivre en paix.
Bienheureux les pacifiques qui, évitant la malveillance, l’orgueil et l’hypocrisie, pratiquent la compassion, l’humilité et l’amour.
Ceux qui veulent atteindre la paix savent vivre simplement et heureux. Ils sont en paix, calmes, ont peu de désirs et ne se laissent pas entraîner par les émotions de la majorité. (Metta Sutta, Sutta Nipata)
Semblable à une belle fleur brillante et sans parfum, la belle parole de celui qui ne la suit pas est sans fruit.
Meilleur que mille mots privés de sens est un seul mot raisonnable, qui peut amener le calme chez celui qui l’écoute.
Quel que soit le nombre de saintes paroles que vous lisez, que vous prononcez, quel bien vous feront-elles si vos actes ne s’y conforment pas ?
Ne croyez pas les individus, fiez-vous aux enseignements ; ne croyez pas les mots, fiez-vous au sens ultime, ne croyez pas l’intellect, fiez-vous à la Sagesse.
Ceux qui maîtrisent la parole juste ne font offense à personne. Pourtant ils disent la vérité. Leurs mots sont clairs mais jamais violents. Ils ne se laissent jamais humilier, et ils n’humilient jamais personne.
Ne regrettez pas le passé, ne spéculez pas sur l’avenir. Vivez pleinement le présent.
Quand tu marches, contente-toi de marcher ; quand tu manges, contente-toi de manger.
Ne demeure pas dans le passé, ne rêve pas du futur, concentre ton esprit sur le moment présent.
Chaque matin, nous renaissons à nouveau. Ce que nous faisons aujourd’hui est ce qui importe le plus.
Si vous pleurez sur le passé, regardez les choses en face et prenez du recul. Toutes les erreurs vous paraîtront alors comme de la gelée ou des gouttes de rose qui s’évaporeront rapidement au soleil de la sagesse.
Quelles qu’aient été les difficultés du passé, tu peux toujours recommencer à zéro aujourd’hui.
(Le petit manuel du Bouddha)
Il y a quatre pensées illimitées : l’amour, la compassion, la joie et l’égalité d’âme.
Ce que tu penses, tu le deviens. Ce que tu ressens, tu l’attires. Ce que tu imagines, tu le crées.
Quoi qu’un ennemi puisse faire à son ennemi. Quoi qu’un méchant puisse faire à un méchant. La pensée malhabile faire encore pis.
Votre pire ennemi ne peut pas vous faire du mal autant que vos propres pensées sans surveillance. Mais une fois maîtrisé, personne ne peut vous aider autant.
Ce que nous sommes aujourd’hui résulte de nos pensées d’hier ; et de nos pensées d’aujourd’hui dépendra notre vie de demain : notre esprit bâtit notre vie.
De même qu’un singe qui prend ses ébats dans la forêt saisit une branche puis l’abandonne aussitôt pour se. À sa pensée vacillante, mobile, difficile à contenir, difficile à maîtriser, l’homme intelligent impose la même rectitude qu’un faiseur de flèches à une flèche.
La pensée est difficile à contenir, légère, courant où il lui plaît. La dompter est chose salutaire ; domptée, elle procure le bonheur.
(Le Dhammapada, Chapitre III)
La pensée est difficile à découvrir, très-adroite, courant où il lui plaît. Que le sage la surveille ; surveillée, elle procure le bonheur.
(Le Dhammapada, Chapitre III)
Quelque mal réciproque qu’on puisse se faire entre gens qui se haïssent, entre ennemis, une pensée mal dirigée en ferait plus encore.
(Le Dhammapada, Chapitre III)
Nous ne sommes pas indépendants, mais interdépendants.
Rien n’existe jamais tout à fait indépendamment du reste. Tout est en lien avec tout.
Si les membres de la famille s’aiment tendrement, la maison sera un beau jardin fleuri.
Quel que soit le lieu où tu vis, il constitue ton temple, pour autant que tu le considères comme tel.
Celui qui connaît l’unité de la vie voit son propre Soi dans tous les êtres et tous les êtres dans son propre Soi, et regarde tout avec un œil impartial.
Ce n’est point sur les transgressions des autres, sur les actions ou les omissions des autres, qu’il doit fixer son attention, mais sur ce qu’il a fait ou omis de faire lui-même.
(Le Dhammapada, Chapitre IV)
De la méditation naît la sagesse.
La patience est la plus grande des prières.
Il n’y a pas de lumière plus grande que celle de la sagesse.
Tous les êtres vivants sont Bouddha et ont en eux sagesse et vertus.
Dans toutes les directions, l’homme sage répand le parfum de sa vertu.
Il n’y a pas de lieux sacrés ni de personnes sacrées, il n’y a que des instants sacrés, des instants de sagesse.
Le vent ne peut pas faire chanceler la montagne, tout comme la louange ou le blâme ne peuvent émouvoir le sage.
Faire de grand discours éloquent n’est pas une preuve de sagesse. L’homme apaisé, sans haine ni peur, mérite d’être appelé sage.
Le paysan laboure les champs, l’armurier façonne la flèche, le charpentier courbe le bois, mais le sage se perfectionne lui-même.
Celui qui se livre à des méditations claires trouve rapidement la joie dans tout ce qui est bon. Il voit que les richesses et la beauté sont impermanentes et que la sagesse est le plus précieux des joyaux.
J’appelle sage celui qui, tout innocent qu’il est, supporte les injures et les coups avec une patience égale à sa force.
(Dhammapada)
Faciles à voir sont les fautes d’autrui. Difficiles à voir sont les nôtres.
Considère celui qui te fait voir tes défauts comme s’il te montrait un trésor. Attache-toi au sage qui réprouve tes fautes. En vérité, c’est un bien et non un mal de fréquenter un tel homme.
Ne te fie pas aveuglément aux paroles d’autrui, fût-il le Bouddha. Observe ce qui t’apportent personnellement le contentement, la lucidité et la paix : là est ton chemin.
Nulle personne extérieure à nous-mêmes ne peut nous contrôler intérieurement. Quand nous savons cela, nous sommes libérés.
(Le Petit Manuel du Bouddha de Jack Kornfield)
Béni soit celui qui fait de la vérité sa demeure.
Ceux qui refusent d’aspirer à la vérité n’ont pas compris le sens de la vie.
Ne crois pas ce que je te dis. Ne rejette pas ce que je te dis. Ce qui restera sera ta vérité.
Il n’existe pas dans le monde plusieurs vérités différentes, car la vérité est une et identique dans tous les temps et dans tous les lieux.
Ne vous fiez pas à ce qui a été acquis du fait de l’avoir entendu de façon répétée, ni du fait de la tradition, ni du fait de la rumeur, ni du fait que ça se trouve dans une écriture.
Fiez-vous au message du maître, non à sa personnalité. Fiez-vous au sens, non aux mots seuls. Fiez-vous au message ultime, non au sens relatif. Fiez-vous à votre esprit de sagesse, non à votre esprit ordinaire qui juge.
(Kâlâma Soûtra)
Vis pleinement chaque acte comme s’il devait être le dernier.
La vie n’est pas un problème à résoudre, mais une vérité à expérimenter.
Vis comme si l’instant le plus important de ta vie était le moment que tu vis maintenant.
(Les sentences bouddhistes – VIe s. av. J.-C.)
La force est l’arme de ceux qui ont tort.
Ne te fais pas le juge de tes semblables.
Ne fais que ce que tu ne regretteras pas.
La douleur est inévitable, mais la souffrance est facultative.
Notre corps est précieux, car il est le véhicule de notre éveil.
Le monde est aveugle. Rares sont ceux qui voient correctement.
De même que le serpent se défait de sa peau, nous devons constamment nous défaire de notre passé.
Si le problème a une solution il ne sert à rien de s’inquiéter, mais s’il n’y a pas de solution, s’inquiéter ne changera rien.
(Le Petit Manuel du Bouddha)
Mon action est mon seul bien, mon action est mon héritage, mon action est la matrice qui me fait naître, mon action est ma race, mon action est mon refuge.
Notre maison, nos enfants ne nous appartiennent pas, ni même notre propre corps. Ils nous sont simplement alloués pour un temps et nous devons les traiter avec soin et avec respect.
Celui qui gravit une haute montagne doit nécessairement en descendre. Celui qui dédaigne les autres sera à son tour un objet de mépris. Celui qui méprise l’apparence des autres deviendra laid en retour. Celui qui ravit à autrui ses vêtements ou sa nourriture entrera sûrement dans l’état d’avidité… C’est la loi déterminée des causes et des effets ordinaires.
Bouddha