Grand contacté brésilien originaire de São Paulo, José Trigueirinho Netto est quasiment un inconnu en France et dans les pays francophones. Il a pourtant eu le privilège de voyager de nombreuses fois à bord non seulement de vaisseaux extra-planétaires, mais aussi intraterrestres et intraocéaniques. Il a également vécu une expérience de transmigration de l’âme (walk-in) en 1998. Il a enregistré plus de 2.000 conférences et il est l’auteur de près de 100 livres dont seulement deux ont été traduits en français, mais dont plusieurs millions d’exemplaires ont déjà fait le tour du monde dans leurs versions portugaise et espagnole.
Trigueirinho a transmis de nombreuses informations sur la connaissance de soi, la prière, la transformation spirituelle, la guérison, les moyens de collaborer avec la Fraternité galactique, les hiérarchies spirituelles célestes et les centres énergétiques extra et intraterrestres qui soutiennent l'humanité dans son processus d'évolution de conscience.
Entouré d’une centaine de bénévoles, cet être hors du commun continue, malgré ses 80 ans, à accueillir lui-même avec une extrême gentillesse des milliers de visiteurs venant du monde entier chaque année dans son centre de Nazaré, situé à Figueira au Brésil, dans le sud de l'état du Minas Gerais, au milieu de florissantes plantations toutes cultivées de manière biologique.
Il y a quelque temps, il s’est exceptionnellement exprimé en français sur ce qu’il considère comme la grande clé de notre transition vers l’Ère Nouvelle : l’énergie de l’Amour.
José Trigueirinho
« Il est temps maintenant de cesser de vivre l’amour de manière sentimentale et de commencer à le vivre en tant qu’énergie. Car l’humanité vit encore l’amour sous forme d’attraction et d’attachement ou d’émotion. Et il vient un moment où il devient nécessaire de transcender cette façon de vivre l’amour et de le vivre en tant qu’énergie pure, de plus en plus pure.
C’est comme si l’on brisait un toit au-dessus de nos têtes pour laisser entrer les rayons du Soleil. Car avec cette énergie vient la guérison de tous ces états plus ou moins confus, la libération de nombreux conditionnements et de ce besoin si grand que nous avons de chercher à l’extérieur de nous ce qui nous manque intérieurement.
Avec cette énergie vient aussi une sagesse face aux besoins de notre prochain. Le premier pas à faire pour aller dans ce sens, c’est d’observer les besoins de nos semblables en oubliant les nôtres ou en les plaçant au second plan. Cela ne veut pas dire que nous n’allons pas subvenir à nos propres besoins. Car cette tâche vis-à-vis de nous-même nous incombe également. Mais il est nécessaire que nous placions en premier les besoins des autres. C’est par là que cela commence. Tant que ce changement dans notre être ne se produit pas, tant que cette attention, cette préoccupation vis-à-vis de nous-même ne passe pas au second plan, on ne peut emprunter le chemin qui mène à l’amour en tant qu’énergie. Nous continuons à nous débattre avec les forces qui existent en nous dans nos sentiments, dans nos pensées, dans notre corps éthérique et notre corps physique.
Il est nécessaire de voir ce dont les autres ont besoin à chaque instant, et si c’est à nous de répondre à ce besoin. C’est quand nous franchissons ce premier pas qu’apparaît ce qu’on appelle parfois « l’amour christique », un amour qui libère, qui guérit, un amour plein de sagesse. Lorsque nous avons mis nos propres besoins au second plan, cet amour commence à émerger, à se répandre de telle façon que nous allons réellement subvenir aux besoins des autres et de l’univers. Je parle de besoins vraiment réels, car certains considèrent qu’ils ont des besoins, alors que ce n’en sont pas. Ce sont des vices, des habitudes, des coutumes ; ce ne sont pas des besoins vitaux, mais plutôt des désirs qui visent à satisfaire leurs instincts ou leurs émotions. L’amour christique nous donne une impulsion pour percevoir les besoins vraiment réels, des besoins les plus universels.
Au cours de cet apprentissage, de ce développement de l’amour, nous allons tout d’abord percevoir les besoins des autres sur le plan matériel. Par exemple, quelqu’un a besoin de vêtements, de nourriture, d’un traitement : ce n’est pas très compliqué à découvrir. Ce sont des besoins réels sur le plan physique. Puis nous allons peu à peu percevoir les besoins des autres sur le plan des sentiments. Il faut voir si ce que ressent la personne, ce qu’elle pense avoir besoin de recevoir dans ce domaine, sera positif pour son âme. À ce niveau-là, nous devons avoir abandonné le sentimentalisme, par ce qu’il empêche de voir ce qui est la réalité.Pour répondre comme il convient à un besoin dans le domaine des sentiments, vous devez répondre au besoin de l’âme. Il peut alors y avoir une contradiction. L’âme a besoin d’une certaine nourriture dans le domaine des sentiments, et le corps émotionnel d’un autre type de nourriture. Le corps astral veut quelque chose et l’âme a besoin d’autre chose. Pour discerner cela de manière correcte, nous avons besoin de la sagesse de l’amour christique. Une autre connaissance est nécessaire, une autre connaissance qui vient de cet amour lui-même, qui nous relie aux âmes.
Si nous faisons tout cela pour satisfaire un ego, pour satisfaire une personnalité, cette sagesse ne va probablement pas se manifester, parce qu’elle se situe sur un autre plan de l’amour, un plan où il n’est pas question de subvenir à des besoins aussi superficiels. Mais si notre attente est différente, si l’on tient compte des besoins de l’autre et si l’on abandonne les nôtres, la sagesse va peu à peu s’installer et montrer ce dont l’âme a besoin, et ensuite elle indiquera des besoins encore plus profonds.
Il faut être très attentif au chemin qu’emprunte l’énergie de l’amour pour que nous agissions en conséquence. Si à un moment l’énergie d’amour nous montre un besoin que nous ne voyons pas, nous n’y répondons pas, cette énergie reste au niveau où elle en est, elle ne grandit pas. Nous continuons à tourner en rond, là où nous en sommes. Et si jusque là nous avons réussi à développer l’amour au niveau du respect de l’autre, au niveau de la compassion envers l’autre, de l’honnêteté, de la sincérité, nous restons en général prisonniers de ces qualités, prisonniers de cette étape. Si tout à coup cet amour, qui est bien supérieur à tout cela, nous montre d’autres voies à suivre, nous restons un peu sur la réserve, un peu perplexes, et nos anciennes façons d’aimer développées dans des vies antérieures peuvent réapparaître.
L’amour est toujours nouveau, toujours renouvelé, et quand nous sommes réceptifs à cette énergie, elle est toujours en train de s’approfondir. Elle nous ouvre continuellement à de nouvelles formes d’union, de complémentarité. Il y a des êtres dont le destin est de vivre des relations complémentaires. Ce type de relations, tant qu’il existe, doit se renouveler chaque jour. S’il ne se renouvelle pas, s’il ne s’élève pas de plan en plan à chaque instant, l’union prend fin.
L’amour n’a rien à voir avec ce qui est programmé, institutionnalisé. L’amour n’est pas quelque chose de stagnant. Il nous pousse aussi à tourner nos regards vers d’autres règnes de la nature, parce que le règne humain n’est pas le seul sur la Terre. Notre amour doit donc aussi s’écouler en direction du règne animal, du règne végétal, du règne minéral.
Tant que tout cela n’est pas mis en pratique, la sagesse de l’amour reste prisonnière, retenue, et c’est de là que vient ce sentiment de vide qu’éprouvent certaines personnes qui n’ont pourtant aucune raison de se sentir vides, parce que ce sont des personnes qui ont déjà développé l’amour de nombreuses façons, en de nombreuses occasions, au cours de nombreuses vies. Le moment est donc venu pour elles d’être comblées, mais cette fois, elles ne seront peut-être plus comblées par un autre qui présente les mêmes besoins qu’elles. Elles ne peuvent désormais être comblées que par l’expérience de l’amour, par le fait de vivre cet amour christique.
Nous avons tous eu la possibilité de canaliser l’énergie de l’amour pour nos semblables vie après vie, et nous en sommes arrivés à un point où nous devons apprendre à la canaliser pour les autres règnes de la nature et pour l’univers tout entier. C’est le chemin que nous devons suivre maintenant ; vous comprenez ? Le temps de chercher à combler les besoins d’une autre personne est terminé, le temps d’attendre que quelqu’un subvienne aux nôtres aussi. Il s’agit maintenant de faire cela pour l’univers. Les expériences qui ont déjà été faites, ce qui a déjà été construit, ce qui a déjà été vécu ne doit plus être répété. L’amour doit maintenant être placé dans quelque chose de plus vaste.
Le temps est venu de se consacrer à tous et au TOUT. Cependant une personne ne va pas seule réussir à passer de l’étape où elle s’est consacrée à un individu à l’étape où elle va se consacrer au TOUT. Elle va d’abord entrer dans une vie de groupe où elle apprendra, où elle s’entraînera à avoir la même aisance avec tous. Ceci est possible uniquement si l’on s’est déjà entièrement consacré à quelqu’un dans des vies passées. Ce sont des paliers successifs d’expérience.
Comment passer à un amour plus universel ? Comment passer à un amour plus élevé ? Nous devons d’abord nous montrer attentifs à ce que cet amour nous apporte, à ce qu’il va nous permettre de résoudre. Il peut se faire par exemple qu’un petit chien passe devant nous avec une patte cassée. C’est ça que l’amour nous a apporté. Nous devons donc oublier tout le reste et faire ce que nous faisions dans nos vies passées avec nos enfants, avec nos familles, avec les peuples que nous gouvernions. Nous devons nous consacrer à ce petit chien qui est passé là devant nous. Car c’est l’amour qui l’a amené pour que nous l’aidions d’une façon ou d’une autre.
J’ai parlé d’un petit chien, mais cela aurait pu être une personne, une situation ou encore quelque chose que nous devions à ce moment-là dissoudre ou construire. Pour percevoir cela, il faut être dans l’oubli de soi. Si nous sommes très préoccupés à notre sujet, si notre attention est tournée vers nos propres besoins, des occasions extrêmement importantes peuvent se présenter à nous mais nous ne les voyons pas. C’est alors que les crises commencent à augmenter, parce que plus les besoins qui se présentent à nous sont réels pour le plan évolutif plus notre responsabilité d’y subvenir dans les faits est grande.
Les crises que nous traversons peuvent prendre de l’importance, elles peuvent prendre du volume et nous devons souvent faire appel à des énergies plus élevées, leur demander qu’elles viennent nous aider. L’énergie qui est capable de nous aider le mieux, le rayon qui complète le mieux les rayons de l’amour au moment d’une crise, au moment où nous avons réellement besoin de quelque chose, c’est le rayon de l’harmonie ; c’est le quatrième dans la théorie des sept rayons : le rayon de l’harmonie et de la beauté.
Lorsque nous commençons à rechercher l’harmonie avec les autres, avec notre environnement, cela peut nous aider beaucoup pendant les crises où nous devons apprendre à aimer davantage. Il est évident que l’amour inclut l’harmonie, mais l’amour que nous ressentons, l’amour que nous percevons, l’amour qui coule en nous ne contient pas toujours suffisamment d’harmonie. Et à ce moment là, le bon partenaire pour nous ne sera pas forcément celui qui a les mêmes problèmes que nous. Ce n’est pas non plus une nouvelle situation extérieure qui nous apportera ce dont nous avons besoin.
Ce qui nous complète de manière immédiate, le complément le plus proche, le complément le plus simple, le plus efficace, celui dont nous pouvons le mieux nous servir, c’est l’énergie de l’harmonie. Et comme nous avons déjà été préparés par l’amour à nous mettre au second plan, nous sommes déjà entraînés. Comme l’autre peut ne pas avoir le même tempérament que nous ou qu’il peut se trouver à un niveau spirituel différent du nôtre, nous devons, pour nous trouver en harmonie avec lui, changer quelque chose en nous. Sans l’harmonie, c’est impossible. Cela ne sert à rien d’aimer beaucoup une chose ou un être si nous ne réussissons pas à être en harmonie avec eux, et avec ceux qui ont des liens avec eux.
Même quand nous passons à côté d’une personne, nous pouvons créer l’harmonie ou semer la dysharmonie, selon notre façon de marcher, de regarder, de parler, selon notre façon de penser, parce que la pensée aussi atteint l’autre ; il n’y a pas que les gestes. Il est donc indispensable de créer l’harmonie, et si, pour être en harmonie avec un autre ou avec notre entourage, il est nécessaire de faire quelque chose qui soit contraire à notre tempérament, il faut le faire, parce que c’est notre épreuve dans le domaine de l’amour, et si nous ne surmontons pas cette épreuve, tout ce que nous pourrons faire ensuite dans la vie restera très limité. Alors, quand nous sommes dans une impasse, regardons un peu du côté de l’harmonie.
Le mental ne suffit pas ; si l’amour ne se développe pas au sein de l’être, le mental s’occupe de choses qu’il ne connaît pas, comme par exemple : quels sont les besoins d’une âme ? Aucun mental ne sait ce que sont les besoins d’une âme, parce que les âmes ne se situent pas sur le plan mental ; elles sont sur le plan intuitif, au-dessus du mental. Et il peut encore moins connaître les besoins d’une monade, de l’individu éternel ; le mental ne connaît rien de tout cela.
Mais quand nous sommes entraînés à nous mettre au second plan et à percevoir ce qui est nécessaire à l’extérieur de nous, l’entraînement et l’harmonie vont permettre que l’amour grandisse en nous jusqu’au moment où il commence à pénétrer le mental. Et à ce moment-là, ce n’est plus le mental dans sa forme habituelle, c’est le mental pénétré d’amour, envahi par l’amour et élevé au niveau intuitif, qui va s’exprimer. À ce moment-là, il s’agit déjà d’un autre mental qui commence à percevoir les choses intuitivement. Il ne les connaît pas, mais il arrive à percevoir intuitivement parce qu’il est déjà relié à ce niveau de l’intuition. Le mental ordinaire va toujours dire quelque chose qui va dans le sens de sa propre expérience. En fonction des expériences qu’il a eues, il va indiquer une direction, et seul l’amour peut nous aider à transformer tout cela.
L’énergie de l’harmonie est donc très importante. Nous devons mettre en harmonie nos pensées, nos sentiments, mettre en harmonie, cela veut dire renoncer à telle ou telle chose et chercher à placer nos pensées, nos sentiments dans des besoins plus élevés. Alors l’énergie d’amour grandit. À ce moment-là, nous commençons réellement à aimer d’une autre façon, et notre amour n’a plus pour but de posséder l’autre, de profiter de l’autre. Notre amour n’est plus là non plus seulement pour subvenir aux besoins matériels de l’autre, pour servir de compagnie à l’autre ou pour lui servir de béquille ou de fauteuil roulant. Là, il s’agit d’autre chose ; c’est une énergie qui s’écoule, qui irradie et qui comble l’âme de l’autre.
L’âme de l’autre doit grandir. La monade de l’autre doit grandir. Beaucoup de choses peuvent être résolues dans les rêves ou sur le plan intérieur. Vous pensez peut-être que vous êtes déjà tellement cristallisé dans votre façon d’être, déjà tellement construit, tellement structuré que pour casser tout cela, ça va vous demander beaucoup d’efforts. Au contraire : avec l’amour, pas besoin d’entrer en conflit, pas besoin de lutter, de se battre avec tout cela ; il suffit de renoncer à notre bien-être et de demander à cette énergie qu’elle nous montre, qu’elle nous enseigne, qu’elle vive en nous.
Demandez cela, parce que l’amour ne refuse jamais de répondre, demandez cela avant de dormir, et si vous vous réveillez pendant la nuit, demandez à nouveau et rendormez-vous ! Continuez à demander cela, à appeler cela, restez ouvert, et l’amour va faire le travail, parce que ça ne s’est jamais vu que l’amour n’écoute pas. À plus ou moins brève échéance, l’amour fera ce qui est nécessaire. Alors, si vous demandez quelque chose, cela va arriver. L’amour est capable de résoudre des problèmes dont nous n’avons même pas conscience, mais dans tout ce que nous faisons, il faut être vraiment sincère, avoir la foi et ne pas douter, laisser l’amour agir et permettre à cette énergie de tout transformer.
Vous pouvez essayer de faire cela avant de vous endormir. Faites cette demande, abandonnez-vous à cette énergie avant de vous endormir, faites cette invocation, entrez en communication avec cette énergie de l’amour, parce qu’elle est au fond du cœur de chacun. Elle n’est pas en dehors, elle est là, au fond. Alors, appelez cette énergie, tournez-vous vers elle, tournez-vous vers l’intérieur, demandez à la connaître mieux, appelez-la pour qu’elle vous rende visite plus fréquemment, et endormez-vous. Et quand vous ouvrirez les yeux après avoir dormi, vous verrez qu’il s’est passé quelque chose, que vous vous réveillez différent, que l’amour a fait son travail. Vous verrez qu’il a agi.
Pendant que votre personnalité est détendue, que votre cerveau est endormi, vous continuez à vivre, votre amour continue à grandir, il continue à agir et à travailler. Alors, n’oubliez pas d’utiliser les heures du sommeil, principalement si vous avez des difficultés à entrer en relation avec cette énergie d’amour quand vous êtes éveillé. Utilisez les heures du sommeil pour aller à sa rencontre et disposez-vous à prêter attention au moment où vous vous réveillerez.
Qu’est-ce qui aura changé ? Tout de suite, vous allez le voir. Vous allez voir tout de suite qu’il y eu un changement. À ce moment-là, mettez-vous en relation avec ce travail de l’amour, et ces changements advenus pendant le sommeil vous seront de plus en plus perceptibles. N’ayez pas peur de ces changements. Ces changements peuvent aller dans une direction qui fera croire à votre mental que vous allez vous trouver sans protection, sans surveillance, que vous allez vous trouver quelque peu exposé. Laissez-le de côté et restez en à ce que vous avez ressenti au réveil. N’ayez pas peur ; restez dans ce qui et arrivé, parce qu’ainsi cela va grandir, cela va travailler en vous.
Vous voyez que, dans l’amour, nous avons un grand travail à faire seul, et ce qui n’est pas au point chez la plupart des êtres humains, c’est que dès qu’ils commencent à sentir la pression de l’amour, ils veulent tout de suite se lier. Se lier avec quoi ? Avec celui ou celle qui vit dans les mêmes conditions, parfois dans des conditions pires que les siennes. Ensuite, on voit le résultat.
La loi de l’amour est : « Aime l’autre comme toi-même. » Alors, avec l’amour, la première chose à faire, c’est de s’aimer soi-même. Sinon, si on ne s’aime pas soi-même, si on est mécontent, dégoûté de soi, si l’on mène une vie désastreuse, si l’on bouscule tout le monde, rien ne peut commencer ; cela demande des efforts, mais il faut s’aimer soi-même. C’est évident qu’on n’y arrive pas en un instant, parce qu’on croit se connaître, alors qu’on ne se connaît pas. Mais il faut laisser faire l’amour.
Avant que l’amour soit destiné aux autres ou à quoi que ce soit qui se présente, avant de chercher à aimer le monde entier, il faut commencer par s’aimer soi-même, et à ce moment-là, vous devez respecter, vous devez aimer ce travail de l’amour en vous. Vous devez laisser cette énergie, ce second rayon travailler. C’est un rayon cosmique, c’est celui qui régit notre système solaire. Vous devez donc le laisser travailler en vous. Il faut renoncer à faire les choses pour vous-même. Restez tranquille ! Il faut accueillir, laisser faire et ne pas douter que ce rayon travaille en vous.
Votre mental doit s’adapter dès le début ; et ensuite, si c’est un mental sain, si ce n’est pas un mental déjà traumatisé, qui a besoin d’un traitement, il va prendre conscience, il va reconnaître cette énergie et il va commencer à l’aider, il va commencer à sélectionner, il va commencer à faire le tri entre les choses qui servent et celles qui ne servent pas. C’est à ce moment-là que le mental entre en jeu, parce que, pour l’amour, c’est très difficile de dire ce qui sert ou ce qui ne sert pas. Pour l’amour, au fond, tout sert. Mais pour le mental, ça sert ou ça ne sert pas.
Ce qu’éprouve le mental ne sert pas de façon définitive, parce qu’il s’intéresse surtout à ce qui est négatif, mais l’amour est un grand instrument de création, parce qu’il prend ce qui est négatif dans le mental et le transforme. L’amour guérit, l’amour transforme, amplifie, crée. Nous qui vivons dans ce système solaire sommes en réalité programmés pour répondre à cela de façon très simple. Cela ne présente aucune difficulté.
Il y a un petit mot que je vais vous lire, tel qu’on me l’a transmis : « Je fais preuve d’une profonde gratitude pour ce lieu sacré. Je n’ai rencontré ici que des âmes bonnes, pleines d’amour, qui m’ont accueilli dans la fraternité du service, des âmes qui m’ont apporté aide et guérison, tant et si bien que je commence à sentir en moi une énergie et une joie qui m’étaient inconnues jusqu’à maintenant. »
Alors, vous voyez que l’énergie de l’amour, l’énergie du second rayon est vraiment présente. Et si nous sommes réceptifs, nous devenons les véhicules de cette énergie. Nous devenons des canaux pour que cette énergie s’écoule et fasse son travail. Je crois qu’aucun de nous ici n’est conscient de ce qui est arrivé à cette personne qui m’a transmis ce petit mot, car vraiment nous ne connaissons pas les besoins d’une âme, nous ne savons pas comment elle peut être comblée. C’est l’amour qui connaît cela.
Cette énergie est présente partout. C’est cette énergie qui régit le système solaire, et si nous sommes connectés, si nous sommes réceptifs, elle s’écoule, elle agit en nous. Mais il est nécessaire que nous ne soyons pas distraits de notre tâche : rechercher un lien avec cette énergie et devenir un canal de cette énergie, pour que nous puissions vraiment servir ici, servir de façon de plus en plus universelle, de plus en plus vaste. »
José Trigueirinho Netto