Prière à Sainte Joséphine Bakhita :
« O Dieu, Père de miséricorde, qui nous as donné Sainte Joséphine Bakhita cette sœur universelle, modèle évangélique de foi simple et de charité, donne à nous aussi la volonté de grandir et d’aimer selon l’Evangile. Exauce-nous les Prières de toutes les personnes qui invoquent son intercession. Donne-nous la grâce d’un cœur miséricordieux comme le sien, cœur capable de pardonner même à ceux qui nous ont fait du mal, cœur capable de vaincre le mal avec la puissante force du bien. »

Sainte Joséphine Bakhita, Priez pour nous !

« O Dieu notre Père, Liberté pour les opprimés et Consolateur des pauvres qui appelle les hommes et les femmes de chaque Nation à goûter la béatitude de la Liberté et de la Foi, allume en Tes fils le désir de la Sainteté dont Tu as comblé Sainte Joséphine Bakhita, Vierge, pour que, fidèles à Tes Commandements, nous Te servions avec la même pureté de coeur. Nous Te le demandons par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen. »


Prière de Sainte Joséphine Bakhita :
Sainte Joséphine Bakhita a écrit cette prière le jour de sa Profession Religieuse, le 8 décembre 1896.

« Ô Seigneur, si je pouvais voler là-bas, auprès de mes gens et prêcher à tous à grands cris ta bonté : Oh, combien d'âmes je pourrais te conquérir ! Tout d'abord ma mère et mon père, mes frères, ma sœur encore esclave... tous, tous les pauvres Noirs de l'Afrique, fais, Ô Jésus, qu'eux aussi te connaissent et t'aiment ! Amen »

Sainte Joséphine Bakhita (1869-1947)


Quelques paroles de Sainte Joséphine Bakhita :

A propos de ses bourreaux : « Si je rencontrais ces négriers qui m'ont enlevée et ceux-là qui m'ont torturée, je m'agenouillerais pour leur baiser les mains, car si cela ne fût pas arrivé je ne serais pas maintenant chrétienne et religieuse »

A propos de sa foi : « La Sainte Vierge m'a protégée, même quand je ne la connaissais pas. Même au fond du découragement et de la tristesse, quand j'étais esclave, je n'ai jamais désespéré, parce que je sentais en moi une force mystérieuse qui me soutenait. Je n'en suis pas morte, parce que le Bon Dieu m'avait destinée à des « choses meilleures ». Et je connus finalement ce Dieu que je sentais dans mon cœur depuis que j'étais petite, sans savoir qui c'était » .

Pendant sa maladie : « Je m'en vais lentement, lentement, pas à pas vers l'éternité. Jésus est mon capitaine et moi, je suis son assistante. Je dois porter les valises. L'une contient mes dettes, l'autre, plus lourde, les mérites infinis de Jésus. Que ferai-je devant le tribunal de Dieu ? Je couvrirai mes dettes avec les mérites de Jésus et je dirai au Père Éternel : maintenant juge ce que tu vois. Au ciel j'irai avec Jésus et j'obtiendrai beaucoup de grâces. Je viendrai te visiter dans tes rêves si le « Patron » me le permet. Au paradis j'aurai du pouvoir et j'obtiendrai pour tous beaucoup de grâces »

Au moment de sa mort : « Lorsqu'une personne aime beaucoup une autre, elle désire ardemment l'approcher, donc pourquoi craindre tellement la mort ? La mort nous emmène à Dieu ».


Jean Paul II a dit de Sainte Joséphine Bakhita :
« La vie de Joséphine Bakhita inspire la détermination ferme de travailler de manière efficace pour libérer les personnes de l’oppression et de la violence »
Sainte Joséphine Bakhita a fait l’expérience de la cruauté et de la brutalité avec lesquelles l’homme peut traiter ses semblables. Enlevée et vendue comme esclave quand elle était encore enfant, elle a connu beaucoup trop la souffrance et ce que c’est que d’être réduit à l’état de victime, des maux qui affligent toujours d’innombrables hommes et femmes dans sa patrie, dans toute l’Afrique et dans le monde. Sa vie inspire la ferme détermination de travailler de manière efficace pour libérer les personnes de l’oppression et de la violence, en assurant que leur dignité soit respectée dans le plein exercice de leurs droits.


Benoît XVI a dit de Sainte Joséphine Bakhita :
Sainte Joséphine Bakhita connut un « Maître » totalement différent - dans le dialecte vénitien, qu'elle avait alors appris, elle appelait Paron (« Patron ») le Dieu vivant, le Dieu de Jésus Christ. À présent, elle entendait dire qu'il existait un Paron au-dessus de tous les maîtres, le Seigneur des seigneurs, et que ce Seigneur était bon, la bonté en personne. Elle apprit que ce Seigneur la connaissait, elle aussi, qu'il l'avait créée, elle aussi - plus encore, qu'il l'aimait. Elle aussi était aimée, et précisément par le Paron suprême, face auquel tous les autres maîtres ne sont, eux-mêmes, que de misérables serviteurs. Elle était connue et aimée, et elle était attendue. Plus encore, ce Maître avait lui-même personnellement dû affronter le destin d'être battu et maintenant il l'attendait « à la droite de Dieu le Père ». Désormais, elle avait une « espérance » - non seulement la petite espérance de trouver des maîtres moins cruels, mais la grande espérance : « Je suis définitivement aimée et, quel que soit ce qui m'arrive, je suis attendue par cet amour. Et ainsi ma vie est bonne. » Par la connaissance de cette espérance, elle était « rachetée », elle ne se sentait plus une esclave, mais une fille de Dieu libre. Elle comprenait ce que Paul entendait lorsqu'il rappelait aux Éphésiens qu'avant ils étaient sans espérance et sans Dieu dans le monde - sans espérance parce que sans Dieu. L'espérance, qui était née pour elle et qui l'avait « rachetée », elle ne pouvait pas la garder pour elle; cette espérance devait rejoindre beaucoup de personnes, elle devait rejoindre tout le monde.


« Dieu notre Père, tu as conduit Sainte Joséphine Bakhita de l'abaissement de l'esclavage à l'honneur d'être ta fille et de devenir l'épouse du Christ. Accorde-nous, à son exemple, de suivre d'un amour fidèle le Seigneur Jésus crucifié et de répandre la miséricorde avec une inlassable charité. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur. »