Quand Dieu a créé le monde, c'est Lui qui a donné le plan de la création et Ses serviteurs, les Anges et les Archanges, sont venus pour le réaliser.
Omraam Mikhaël Aïvanhov ; La charpente de l'univers (2000)
28 Novembre 2018
Seul l’amour peut rendre les humains parfaits.
Je compte sur mon amour, je veux aimer et si les autres ne veulent pas aimer, c’est leur affaire, ils seront malheureux, mais moi, je suis heureux.
L’amour est une force et cette force agit sur vous, sur votre mental, sur votre volonté, sur votre corps même, et il vous donne d’immenses possibilités.
L’amour, c’est comme l’essence pour votre voiture : si vous avez de l’essence dans le réservoir, vous pouvez aller très loin, mais si l’essence manque, où irez-vous ? Et si l’amour manque, où irez-vous ?
Seul l’amour peut vous donner la patience et vous ouvrir les yeux sur les intentions des autres.
Aimez, et préoccupez-vous seulement d’améliorer la qualité de votre amour en lui enlevant les éléments de convoitise, de possessivité, de violence qu’il contient et qui nuisent à votre évolution.
Ne jamais cesser d’aimer. Quoi qu’il vous arrive, ne fermez jamais votre cœur, car c’est alors le désert que vous laissez s’installer en vous. Les autres n’ont peut-être pas besoin de votre amour, mais vous, vous avez besoin d’aimer.
Tant que vous ne connaîtrez pas l’amour comme état de conscience, vous serez dans l’obscurité et vous ne comprendrez pas grand-chose à la vie.
Le bonheur et l’épanouissement des humains dépendent d’une bonne compréhension de l’amour.
Le meilleur remède à la peur, c’est l’amour : si vous aimez, la peur disparaît.
(Les méditations quotidiennes, 1976)
Quand vous êtes capable de vous sacrifierpour le bien de l’autre, c’est là seulement que vous êtes capable d’amour.
L’amour désintéressé n’attend rien des autres, il ne s’inquiète pas, il ne s’accroche pas à eux, il ne les trouble pas. C’est une source qui jaillit, qui donne sans cesse sans se préoccuper de savoir qui viendra puiser de son eau ; il lui plaît de la distribuer sans compter.
La paix ne peut venir en vous que si tout votre être arrive à vibrer à l’unisson avec une idée sublime, désintéressée.
S’il y avait davantage de créatures qui travaillent avec désintéressement et abnégation pour le bien de tous, la face du monde serait changée.
Toute création qui naît d’une idée désintéressée, qui est mise au service d’une cause impersonnelle, possède le germe de l’immortalité.
Quand le véritable amour désintéressé viendra dans le monde, on n’aura plus besoin d’imposer des lois aux humains ni des prescriptions à respecter : ils feront parfaitement ce qu’ils doivent faire en harmonie les uns avec les autres.
Seul l’amour désintéressé pour toutes les créatures vous fera découvrir la vraie poésie dont vous avez tellement besoin. Quelles que soient vos activités, essayez de vous fondre dans cet amour qui harmonisera votre visage et vous deviendrez une présence bénéfique pour tous.
Quoi qu’en disent la morale et la religion, il est impossible de s’oublier pour ne penser qu’aux autres. Ce qu’il faut, c’est penser à soi d’une façon nouvelle, jusqu’à ce que cette pensée prenne une forme aussi désintéressée, aussi généreuse que le soleil.
L’amour est l’unique force qui organise les choses, qui les fait croître et fleurir. Dès que l’amour entre dans une famille, une communauté, une société, il n’y a plus besoin de dire : Faites ceci, et si vous ne le faites pas, gare à vous, tous exécutent leur travail avec plaisir. Là où est entré l’amour, la loi n’a plus de place.
Vous dites que vous voudriez bien vous conduire avec tous les humains comme s’ils étaient vos frères, mais c’est tellement difficile ! Bien sûr, c’est difficile, c’est même la chose la plus difficile au monde. Mais c’est aussi celle qui devient la plus nécessaire.
Élargissez le cercle de votre amour pour avoir des échanges avec toutes les créatures supérieures, dont vous recevrez des inspirations.
Votre amour doit faire grandir un être.
L’amour est une puissance radicale, parce qu’elle touche la nature profonde de l’être pour tout transformer en lui.
L’amour véritable pousse à donner sans rien attendre, cet amour est au-dessus de la justice.
Aimer véritablement, ce n’est pas ressentir une attraction pour un homme ou une femme. Aimer, c’est être habité par l’amour. Celui qui arrive à le comprendre possède la clé de la réalisation, car il devient plus lucide, plus fort, plus maître des événements.
Moins un être est évolué, plus il cède devant l’insistance de son amour sans analyser s’il est désintéressé, pur ou utile.
L’amour vous embellit, vous illumine ; grâce à lui vous faites du bien à toutes les créatures, et surtout vous êtes heureux.
Le véritable amour est une vibration d’une extrême subtilité, et pour émettre cette vibration ainsi que pour la capter, il faut beaucoup d’attention, beaucoup de vigilance.
L’amour véritable doit tout améliorer dans l’être que vous aimez, il doit l’élever, le renforcer, l’illuminer.
Le véritable amour est la récompense donnée à celui qui a compris que pour être pleinement heureux, il doit s’approcher chaque jour davantage du monde de la pureté, de l’harmonie, de la lumière.
L’amour véritable est un état de conscience supérieur qui apporte toutes les bénédictions et qui entretient en vous la source jaillissante de la vie.
Le véritable amour un état de conscience auquel parvient celui qui a longtemps marché sur le chemin du perfectionnement intérieur.
Car l’amour est bien autre chose que cette attraction qui pousse les humains les uns vers les autres et qui les fait se séparer quand cesse cette attraction et qu’ils se sentent entraînés vers quelqu’un d’autre. Le jour où vous saurez ce qu’est le véritable amour, vous retirerez de chaque rencontre des éléments plus purs.
Les êtres qui se sont aimés d’un amour véritable ne se quittent jamais, leur âme franchit tous les obstacles de la matière.
Tout acte qui vous est inspiré par l’amour véritable laisse en vous des traces comme un parfum que vous conserverez pour l’éternité.
Le véritable amour est le moyen le plus efficace à mettre en œuvre pour trouver le salut.
Le véritable amour doit apporter à celui que vous aimez la lumière, la beauté, la paix. Et c’est à cette condition que votre amour vous fera vous aussi progresser.
Le véritable amour ne vous épuise pas, au contraire, il vous embellit, il vous illumine.
L’amour, le véritable amour, il faut le chercher en haut, dans les régions de l’âme et de l’esprit.
L’amour qui rend les êtres malheureux n’est pas le véritable amour, c’est une maladie. Le véritable amour, celui que nous a enseigné Jésus et que nous enseignent aussi tous les grands Initiés, rend les êtres joyeux.
Le véritable amour pense avant tout au bonheur de l’autre.
(La force sexuelle ou Le dragon ailé, 1982)
Quand on ne voit que le mauvais côté des êtres, non seulement on l’attire, mais on l’amplifie en soi-même.
Sur quoi devez-vous fonder votre espérance ? Sur la certitude que l’avenir peut toujours être meilleur. Même si le présent n’est pas fameux, les puissances de la vie et du bien sont telles qu’elles peuvent toujours triompher du mal, du moment que vous décidez de vous associer à elles.
Seul celui qui recherche les biens spirituels peut être véritablement optimiste ; tandis que celui qui se concentre sur les biens matériels, même s’il est d’abord plein d’espoir, sera un jour ou l’autre obligé d’abandonner ses illusions.
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas, et même si aujourd’hui le soleil est caché par des nuages, demain vous le verrez se lever et tout vous sourira.
Ne pas s’inquiéter du lendemain, oui, mais à condition de penser à aujourd’hui, de bien vivre aujourd’hui, sinon vous passerez chaque lendemain à réparer les conséquences des fautes commises la veille.
Le plus important, c’est de savoir à quoi vous consacrez vos forces, dans quelle direction vous travaillez parce que votre avenir en dépend.
Ne vous laissez pas influencer par ceux qui ne prédisent que des difficultés et des malheurs : c’est tout simplement qu’ils ne savent pas ce qu’est véritablement l’avenir, ni comment le construire.
Il y a deux grandes vérités à connaître : d’abord que la pensée est une puissance réelle, ensuite qu’elle vous permet de vous transporter dans l’avenir et de vivre cet avenir par anticipation.
Chaque événement étant la conséquence d’un événement antérieur, il est impossible d’interpréter correctement le présent si on ne jette pas un regard sur le passé. Mais ce présent, qui est la conséquence du passé, il faut savoir qu’il est possible de travailler sur lui pour que l’avenir soit meilleur, plus beau, plus lumineux.
Celui qui veut acquérir la maîtrise de sa destinée ne doit pas tellement attacher de l’importance à ce qui lui vient de l’extérieur.
L’existence est d’une richesse infinie et ne cesse de nous offrir d’immenses possibilités.
On peut faire des projets, on peut formuler des souhaits, mais l’existence est ainsi faite qu’on ne peut jamais être sûr de quoi que ce soit, ni des événements, ni encore moins des êtres humains.
Le bien commence par des choses insignifiantes, par de toutes petites choses. Mais elles grandissent continuellement, elles augmentent, elles se multiplient, elles s’organisent et s’unissent en un tout complet.
Ne vous posez pas tellement de questions sur l’utilité de faire le bien. Tout ce que vous pouvez faire de bon, que ce soit par des actes, par des paroles, par des sentiments, par des pensées, faites-le, et laissez ensuite le temps accomplir son oeuvre.
Celui qui a beaucoup d’amour dans son cœur est heureux avec tout le monde. Oui, il découvre chez tous les êtres des qualités, des richesses.
Cherchez le beau et le bien chez tous les êtres et particulièrement chez ceux qui ont contribué par leur génie, par leurs vertus à l’évolution de l’humanité : ainsi vous serez toujours émerveillé, vous ne courrez aucun danger de sombrer dans le désespoir.
La majorité des gens ne sont ni méchants ni mal intentionnés, beaucoup même souhaitent sincèrement être utiles aux autres.
Celui qui consacre ses facultés mentales, son temps, ses forces, à venir en aide à son prochain, est le plus intelligent. Car la véritable intelligence, c’est de s’oublier pour se mettre au service des autres.
Vous ne représentez quelque chose de grand, de beau qu’à proportion de ce que vous faites pour les autres. Là, personne ne peut diminuer votre vraie valeur.
Si vous voulez savoir où en sont les humains dans leur évolution, observez s’ils sont capables d’apprécier la valeur, les qualités des autres.
Il faut s’oublier un peu, ne pas toujours mettre en avant ses points de vue, ses goûts, mais se montrer compréhensif, indulgent, patient… C’est un sacrifice, mais ce sacrifice est une force, oui, et voilà la grande idée devant laquelle vous devez vous incliner.
Comme la plupart des événements et des situations présentent un aspect positif et un aspect négatif, le danger est d’accorder toute son attention au côté négatif. Évidemment, il ne faut pas se leurrer et ne voir que ce qu’il y a de bon ; mais il ne faut pas non plus s’appesantir sur le mal, car alors on ne voit même plus le bien.
Tout ce que vous faites pour votre seule satisfaction personnelle ne peut pas durer.
Ne croyez pas que le bonheur viendra nécessairement sous la forme où vous l’attendez. Tellement de possibilités se présentent à vous ! Mais vous ne les voyez pas et vous ne voulez pas les voir.
La condition du bonheur, c’est l’amour, oui, seulement l’amour, pas la science ni même la philosophie.
Si le bonheur était synonyme de plaisir, le monde entier nagerait dans la félicité.
Quelqu’un dit : Je suis heureux, parce que… Eh bien, le seul fait de donner une cause à son bonheur prouve qu’il ne possède pas le bonheur véritable ! Car le véritable bonheur est un bonheur sans cause. Oui, vous êtes heureux et vous ne savez même pas pourquoi. Vous trouvez qu’il est merveilleux de vivre, de respirer, de manger, de parler, de marcher.
Il ne faut pas confondre une satisfaction momentanée avec le bonheur. Vous ne pouvez donc pas dire que vous êtes heureux parce que vous avez obtenu ce que vous désiriez : des succès, des avantages matériels, ou même l’amour d’un homme ou d’une femme… Pourquoi ? Parce que vous ne pouvez jamais être sûr que cela durera.
Le vrai bonheur est un état durable, et pour être durable il faut qu’il ait pour base une compréhension et une sensation correctes des choses.
L’égoïste ne peut pas être heureux, car il ferme son cœur aux autres. Pour être heureux, il faut s’ouvrir jusqu’à embrasser le monde entier.
Le bonheur est comme un don qu’on doit cultiver. Tant qu’on ne le cultive pas, on n’obtient rien.
Vivre, c’est être toujours rayonnant, lumineux, expressif, c’est faire jaillir de soi la vie.
(Vie et travail à l’école divine, II, 1980)
Penser que l’essentiel est de pouvoir s’amuser et se distraire, c’est rater son existence.
(La pédagogie initiatique)
Le bonheur, c’est d’aimer à l’infini, de ne pas s’arrêter sur un être ou deux ou dix ou cent.
(Oeuvres Complètes – Volume 19)
La véritable fraternité commence au moment où vous comprenez comment votre vie peut s’enrichir de la vie de tous.
Seule l’amélioration de la vie collective peut mettre chaque individu en sécurité et à l’abri du besoin.
L’être humain ne peut s’épanouir qu’en participant fraternellement à la vie d’une collectivité.
L’être humain se caractérise par le fait qu’il possède une conscience, mais il n’est pleinement conscient que lorsqu’il s’éveille aux notions de collectivité et d’universalité.
Le seul moyen de dominer les difficultés, c’est de ne pas rester là à ruminer, mais de comprendre tout ce que vous allez gagner en cherchant à vivre fraternellement les uns avec les autres.
Quelle que soit la forme de gouvernement, l’ordre, la paix et l’harmonie ne régneront nulle part tant que les humains n’auront pas appris à introduire l’ordre, la paix et l’harmonie en eux-mêmes.
Celui qui embrasse un enseignement spirituel ne doit pas se croire obligé de s’éloigner ou de se couper des autres sous prétexte qu’ils ne partagent pas sa philosophie. Rien ne lui interdit de fréquenter toutes sortes de personnes, il doit seulement être assez fort et éclairé pour ne pas perdre sa direction.
Travailler seul et seulement pour soi-même, c’est insuffisant. Bien sûr, chacun doit travailler individuellement, car une collectivité doit être formée par des individus bien développés, mais sans jamais perdre de vue l’intérêt de la collectivité.
C’est seulement lorsque toute la collectivité se sera améliorée que les individus pourront être heureux en puisant des forces de cette collectivité.
C’est magnifique de vouloir transformer le monde, mais il faut être instruit dans la science initiatique, sinon on ne fera que des essais infructueux.
Le bonheur ne dépend pas de telle ou telle situation dans la vie, mais d’une compréhension correcte des choses. Le véritable bonheur échappe aux circonstances.
Je vois toutes les bonnes conditions qui sont là et que vous ne voyez pas, parce que vous vous laissez obnubiler par vos difficultés. Et ce que je vois surtout, ce sont les bonnes conditions que vous avez en vous, des trésors, des richesses formidables, tandis que vous ne voyez que la situation extérieure, les inconvénients de la vie quotidienne.
Chacun se fait une idée de ce qui est bon ou mauvais pour lui, et voilà que la Providence, elle, a une toute autre idée…Le plus sage est donc de considérer que les conditions qui nous sont données sont les meilleures pour notre évolution.
Même si elles sont apparemment mauvaises, ne vous plaignez jamais des conditions matérielles qui vous sont données dans cette existence. Dites-vous qu’elles ne sont pas déterminantes. Ou, plus exactement, elles sont déterminantes dans le sens où elles vous obligent à faire un travail sur vous-même.
Dès que quelque chose ne va pas, on a tendance à accuser les mauvaises conditions. Eh bien, sachez-le, tant que vous croyez que votre bonheur ou votre malheur dépend des conditions, vous ne serez à l’abri de rien.
Si nous ne savons pas les utiliser, les conditions les plus favorables ne produisent que des catastrophes, tandis que, si nous savons les utiliser, de mauvaises conditions deviennent les plus bénéfiques.
Même dans les pires conditions, vous ne devez jamais cesser de travailler sur vous-même.
Pour l’évolution d’un être humain, le plus important, ce ne sont pas les conditions, les événements auxquels il aura à faire face durant son existence, mais ce qu’il est, lui, ses qualités morales, son caractère. S’il possède un bon raisonnement, un cœur généreux, s’il sait se dominer, quoi qu’il lui arrive, succès ou échecs, bonheurs ou malheurs, il en tirera quelque chose de bon.
Tant que vous vivez sans système, sans idéal et sans guide, vous êtes balloté à droite et à gauche, à la merci de toutes les circonstances.
(Une philosophie de l’universelle, Izvor 206)
L’orgueil dresse les êtres les uns contre les autres, alors que l’humilité, qui consiste à reconnaître qu’on n’est pas le seul à avoir raison, rétablit l’harmonie.
Il est bon que celui qui a mal agi reconnaisse sa faute et la regrette, mais cela ne suffit pas. Même si les remords et les larmes qui les accompagnent parfois sont une sorte de purification, pour être pardonné il faut réparer.
La plupart des conflits n’ont ainsi pour origine que des incidents minuscules auxquels, au lieu de les minimiser comme on aurait pu le faire, on a donné une importance démesurée, et qui ont fini par dégénérer.
Rien ne crée autant de conflits parmi les humains que des désaccords sur les idées.
Ne pas être du même avis que quelqu’un ne vous donne pas le droit de le rejeter, au contraire. Puisque d’après vous il est dans l’erreur, c’est une raison supplémentaire pour être bon et compréhensif avec lui.
Que ce soit dans ses paroles ou dans ses actes, celui qui se laisse aller à la violence introduit d’abord cette violence en lui-même.
Il y aurait beaucoup de choses à corriger dans la société, c’est vrai, mais ces transformations ne doivent pas se faire par la violence. D’ailleurs, ce n’est jamais par la violence qu’on réalise les véritables changements. La violence entraîne toujours des maux pires que ceux qu’elle prétend combattre.
Montrez du respect à la personne avec laquelle vous êtes en conflit ne veut pas dire que vous abandonnez vos positions et vos idées. Cela veut simplement dire que vous êtes au-dessus du problème.
Les véritables fils de Dieu sont ceux qui ne demandent rien, car ils savent qu’ils ont déjà tout.
Mettez un peu plus d’amour dans votre cœur, votre compréhension en sera améliorée et les problèmes trouveront une solution.
Celui qui se contente d’accumuler des connaissances sur toutes sortes de sujets, même s’il est fier de posséder un bon bagage intellectuel, comme on dit, ce n’est pas cela qui lui permettra d’évoluer et de contribuer à l’évolution de toute l’humanité.
Contrairement à une opinion généralement répandue, le travail spirituel ne nécessite que peu de connaissances, mais à condition, bien sûr, qu’elles concernent l’essentiel et qu’on soit décidé à travailler.
Il est inutile de perdre votre temps à acquérir un savoir qui vous quittera peu après. Mais améliorez votre façon de vivre, et la véritable mémoire commencera à s’éveiller en vous.
Le savoir officiel que nous recevons dans les écoles et les universités, nous donne toutes les possibilités matérielles : une situation, de l’argent, du prestige. Mais ce savoir ne nous transforme pas, et nous restons les mêmes avec nos incertitudes et nos faiblesses.
L’essentiel, c’est que vous construisiez quelques choses avec ce que vous avez. En général, les humains ne construisent rien avec leur savoir. Il est éparpillé dans leurs armoires, dans leurs bibliothèques, et c’est tout.
Les connaissances n’ont de valeur qu’à condition d’être appliquées dans la vie.
Chaque connaissance que vous avez expérimentée, vécue, restera pour toujours en votre possession.
Nos connaissances sont de deux sortes : celles qui nous appartiennent en propre, parce que nous les avons réellement goûtées, vécues, et celles qui nous sont d’une certaine façon étrangères, parce qu’elles restent théoriques, livresques.
Regardez tout ce qui vous avez oublié des livres que vous avez lus ! Et pourtant, c’était enregistré… Oui, à la surface ; et tout ce qui est à la surface, il est facile de l’effacer. Mais quelque chose que vous avez vécu, que vous avez senti, que vous avez goûté, toute la vie, quoi qu’il arrive, vous ne pourrez plus l’oublier, c’est impossible.
Tâchez de ne pas trop vous arrêter sur des sujets qui ne peuvent pas vous aider à transformer votre existence, appliquez-vous plutôt à améliorer votre façon de vivre. Car c’est par votre façon de vivre que vous attirerez le vrai savoir.
Il y a un temps pour monter et un temps pour descendre : il y a un temps pour s’élever sur la montagne avec l’intellect, et un temps pour descendre dans la vallée avec le cœur.
Notre intellect et notre coeur ne peuvent s’associer et faire un bon travail qu’à condition de rester fidèles à leur père et à leur mère célestes : la sagesse et l’amour.
La peur de la mort est le résultat d’un manque de connaissances.
Devant les difficultés de la vie, celui qui n’a que le savoir reste faible, craintif et chancelant. Tandis que celui qui aime, qui est convaincu et enthousiaste, même sans savoir grand-chose, continue à marcher, il surmonte les obstacles et il entraîne les autres.
La plupart des connaissances que les humains cherchent à acquérir leur servent à gagner leur vie ou à briller devant les autres ; elles ne leur sont d’aucune utilité pour affronter les épreuves de la vie, les chagrins et les découragements.
Aujourd’hui, croire ne suffit plus ; les gens ont besoin de comprendre.
Un être vraiment raisonnable ne dit jamais : je crois ou je ne crois pas. Il réfléchit, il vérifie, il expérimente longtemps les choses, et à la fin il peut dire non pas je crois mais je sais.
Puisque les choses et les êtres deviennent en nous ce que nous croyons qu’ils sont, il y a là tout un travail à faire. D’abord, être vigilant pour ne pas devenir sa propre victime en transformant en mal ce qui est simplement neutre ou même bon ; mais aussi s’efforcer de transformer ce qui est négatif et nuisible en quelque chose de bénéfique.
Un homme dont l’intellect est peu développé croit dur comme fer tout ce qu’on lui enseigne sur la religion, il a ce qu’on appelle la foi du charbonnier. Mais voici qu’il commence à s’instruire, il développe son esprit critique, alors peu à peu le doute s’insinue en lui, ses convictions mollissent, il perd la foi. Mais s’il continue à s’instruire, à approfondir, il retrouve la foi, la vraie foi, une foi inébranlable qui est fondée sur un savoir.
Il ne faut pas s’imaginer qu’il suffit de croire pour mériter le salut, ce serait trop facile ; n’importe qui peut avoir la foi et continuer à vivre comme un malfaiteur.
On ne peut pas reprocher aux gens d’avoir des convictions, mais ils devraient se demander parfois ce qu’elles valent et s’il ne serait pas utile de les réviser.
Pour vivre nous avons besoin de nous appuyer sur un certain nombre de croyances : elles sont comme des supports pour notre vie affective et intellectuelle.
C’est seulement par votre exemple que vous pouvez convaincre votre entourage de la valeur de votre philosophie ou de l’enseignement que vous suivez.
Le plus grave défaut des humains, celui qui met le plus d’obstacles à leur évolution, c’est la croyance indéracinable en l’infaillibilité de leurs raisonnements et de leurs points de vue.
Si vous vous sentez abandonné, c’est que vous-même vous n’aimez plus.
Rien ne peut vous justifier de vous laisser aller à des états négatifs. Mais, direz-vous, je suis dans cet état parce que les gens m’ont trompé, ils m’ont trahi, ce n’est pas moi qui… Si, c’est vous : vous raisonnez mal, personne ne vous force à être dans cet état. Même si des gens ont voulu vous nuire, vous n’êtes pas obligé de subir passivement leur méchanceté et d’ajouter encore à cet inconvénient le malheur de perdre votre amour et de vous dessécher.
Il existe des réponses à tout ce que la tristesse et le découragement peuvent objecter. Encore faut-il accepter de regarder autrement les choses, de raisonner autrement : devant chaque événement, chaque situation, arrêtez-vous un moment pour considérer les deux aspects : négatif mais aussi positif.
Avoir peur, c’est donner du pouvoir à ce dont on a peur, c’est lui préparer des conditions pour nuire.
Être mécontent, c’est avouer que l’on ne veut pas avoir une vision claire de la réalité. Il faut au moins avoir l’honnêteté de voir les deux côtés.
Celui qui n’est pas habité par l’idée de l’amour, du travail désintéressé, risque de tomber dans le découragement et l’amertume.
Il est permis de s’attrister, mais seulement des insuccès ou des malheurs des autres, pas de ses propres désirs et ambitions inassouvis.
Il ne faut pas se priver de joies ni de plaisirs, mais seulement connaître leur nature et les remplacer par des joies et des plaisirs meilleurs, plus purs, plus nobles et plus bénéfiques.
Quand vous éprouvez un désir, posez-vous des questions sur sa nature, sa qualité. Demandez-vous comment vous allez vous y prendre pour le réaliser, mais aussi ce que vous ferez quand vous l’aurez réalisé.
Moins on contrôle ses pensées, ses désirs, ses caprices, plus on devient esclave. Vous dites que vous voulez être libre de satisfaire tous vos désirs ? Bien, mais sachez d’avance que c’est le chemin direct vers l’esclavage. Vous serez esclave de vous-même.
Ne perdez jamais le désir de progresser. Si vous tombez, ce n’est pas grave, à condition que vous fassiez chaque fois l’effort de vous relever.
Celui qui n’a pas étudié les rapports entre ses désirs et les lois de la vie, qui ne s’est pas demandé ce que ces désirs donneront en se réalisant, s’expose à de grandes désillusions.
Le sage est celui qui arrive à percer le voile des apparences pour découvrir la réalité ; une fois qu’il a découvert cette réalité, une fois qu’il l’a contemplée, il décide de donner, ou de ne pas donner, une issue à son désir.
Toutes les conditions de notre succès et de notre bonheur sont là, mais souvent nous ne voulons pas le reconnaître. Pourquoi ? Parce que les événements se présentent rarement comme nous les imaginions ou les attendions.
Tous les besoins sont des impulsions, des forces magnifiques ; ils n’ont en soi rien de mauvais ; ils deviennent mauvais quand il n’y a pas l’autre facteur, la sagesse, qui intervient pour dire son mot.
Le pouvoir de l’homme de cheminer vers un mieux-être réside dans ses efforts répétés chaque jour.
C’est la maîtrise de ces petites choses qui vous donnera la possibilité de maîtriser les grandes.
Tous les humains veulent le bonheur, mais ils ne savent pas comment l’obtenir et n’imaginent même pas qu’il y a pour cela un travail à faire, une discipline à suivre.
Quand on se laisse gouverner par ce qui est agréable, la suite est le plus souvent désagréable.
Seul un sage peut posséder tout l’or du monde sans jamais faire de mal : parce qu’il est maître et de lui-même et de l’or.
La patience est une qualité qui doit accompagner toutes les autres. Il faut être sage et patient, être généreux et patient, être fort et patient, sinon toutes ces qualités que sont la sagesse, la générosité, la force, etc., perdent rapidement de leur pouvoir.
Quoi que vous obteniez extérieurement, vous n’aurez jamais la plénitude, car la plénitude ne se trouve que dans l’effort personnel, l’effort de la volonté, de la pensée, de l’imagination.
S’il n’apprend pas à se dominer, à se maîtriser, l’homme supprime toutes ses possibilités de devenir fort, puissant, intelligent.
La patience travaille avec le temps. Avec le temps, tout ce que vous avez vécu, même les moments les plus difficiles, peuvent devenir une source d’enrichissement et de joie.
La patience est une manifestation de la force. Celui qui est fort ne se laisse pas entamer par le comportement des gens de son entourage, tandis que le faible ne supporte rien, la moindre contrariété le met hors de lui.
Nous faisons des progrès grâce à ce qui nous résiste.
Quand la tourmente sera passée, vous vous rendrez compte que ces épreuves, qui auraient pu vous faire perdre courage, vous ont au contraire renforcé.
Tous les jours la vie nous présente des problèmes à résoudre et nous devons nous y efforcer en cherchant les solutions en nous-mêmes. Ceux qui se contentent de contourner les problèmes ou de les fuir, la vie les rattrapera plus loin et ils auront de plus en plus de peine à affronter les difficultés, car ils n’auront pas appris au fur et à mesure la leçon du jour.
Vous souhaitez qu’on vous révèle une méthode qui vous donnerait la possibilité de résoudre tous les problèmes, d’affronter toutes les situations, comme une clé qui ouvre toutes les portes ? Mais voilà qu’une telle méthode n’existe pas.
Il ne sert donc à rien de lutter contre le mal en pensant qu’on pourra un jour l’anéantir. Il faut seulement apprendre comment utiliser les forces du mal (les difficultés et les épreuves) pour les transformer en énergies constructives.
Parce que les conséquences de leurs façons de penser et d’agir ne sont pas immédiates, les humains discernent rarement ce qui a causé leurs malheurs.
Celui qui ne se révolte pas contre les difficultés et les épreuves, mais au contraire les accepte en s’efforçant de les comprendre et d’en tirer des leçons, celui-là libère les puissances de son âme et de son esprit. Après un certain temps, il se rend compte que ces épreuves ont produit quelque chose de magnifique en lui.
Parce qu’on les a déçues, on leur a fait du mal, combien de personnes décident de fermer définitivement leur cœur aux autres ! Eh bien, voilà la plus mauvaise décision ! Quoi que vous ayez à souffrir, ne cessez jamais d’aimer. Car l’amour en vous est une source, et si vous décidez de l’empêcher de couler, c’est d’abord vous qui allez vous dessécher.
Beaucoup d’épreuves de la vie sont plus imaginaires que réelles.
L’inquiétude, l’agitation créent les plus mauvaises conditions pour l’activité de la pensée. C’est pourquoi, lorsque vous avez un problème important à résoudre, commencez par vous apaiser. Faites le silence en vous et essayez de vous élever le plus haut possible, car c’est en haut que se trouve la lumière. Lorsque vous sentez que vous avez réussi à atteindre une sorte de sommet, posez la question qui vous préoccupe et attendez.
Que les choses soient claires : un enseignement htuel vous donne des connaissances, des méthodes, il vous découvre des horizons insoupçonnés, mais il ne vous met pas à l’abri des épreuves.
Ne vous imaginez pas que le Ciel, émerveillé de vous voir devenu membre d’une Église ou de quelque mouvement spirituel, va venir vous faciliter l’existence et vous épargner les épreuves.
De temps à autre, au cours de la journée, pensez à jeter un regard en vous-même. Et si vous constatez une nervosité, une fébrilité, arrêtez-vous tout de suite, sinon cet état va se prolonger indéfiniment et se refléter négativement sur tout ce que vous ferez. Une fois que vous vous êtes arrêté, concentrez-vous quelques secondes pour vous apaiser.
Vous donnez encore trop de place à la théorie et pas assez à la mise en pratique. Vous devez enfin vous décider à appliquer les vérités de la Science initiatique.
Les gens qui veulent devenir des chefs, des présidents, des champions de ceci ou de cela, sont obligés de dépasser certaines limites, alors évidemment ils perdent leur santé et leur équilibre.
Quand on ne veut rien voir de la réalité autour de soi, quand on refuse de tenir compte de tous les éléments d’une situation, on ne peut qu’échouer. La détermination est une chose, et l’obstination en est une autre.
L’être humain ne doit pas non plus s’abandonner complètement à l’attraction du monde supérieur. Il a pour mission de travailler sur la terre avec les moyens du Ciel, et, pour cela, trouver comment maintenir l’équilibre entre la terre et le Ciel, la matière et l’esprit.
La vie est une corde raide, et si on ne sait pas ajouter un peu quelque chose ici, enlever un peu là, pour maintenir en équilibre les deux plateaux du coeur et de l’intellect, si on néglige un côté au profit de l’autre, on introduit le déséquilibre, et cela se manifeste ou par des pensées ténébreuses, ou par des sentiments hostiles, ou par une activité destructrice, ou encore par la maladie. Chaque minute nous devons penser à équilibrer les deux plateaux de notre balance intérieure.
Le jour où les humains auront appris à aimer sans attendre d’être aimés, ils seront libres et ils pourront faire beaucoup avec cette liberté.
Tout ce que l’on fait peut être une occasion de donner, c’est-à-dire de se montrer plus large dans sa compréhension, plus désintéressé dans ses relations avec les autres, en s’efforçant d’aimer plutôt que d’être aimé.
Les humains ont besoin d’être aimés, ils ont besoin d’établir de bonnes relations entre eux, mais on dirait qu’ils font tout pour se repousser mutuellement : ils restent fermés, sombres, lourds. Comment peut-on être aimé quand on se montre tellement antipathique ? Pour être aimé, chacun doit apprendre à vivre une vie poétique afin d’apporter aux autres la chaleur et la lumière.
Si vous attendez toujours qu’on pense à vous, qu’on vous comprenne, qu’on vous aide, qu’on vous aime, vous ne serez jamais heureux. Voulez-vous être heureux ? Ne demandez pas d’être aimé, mais aimez, vous, jour et nuit, et vous serez sans arrêt dans le bonheur.
Tous ceux qui ont tellement besoin de l’attention et de l’affection des autres, qui s’imaginent que le monde entier doit tourner autour d’eux, se préparent une existence de déceptions et de souffrances. Pour être heureux, il faut se mettre au service des autres.
La plupart des gens ne sont capables que de faire entendre des plaintes et des récriminations : il leur manque ceci, on leur doit cela, on ne les aime pas, on ne pense pas à eux, les autres sont mal intentionnés. Mais pourquoi ne se rendent-ils pas compte qu’avec leur égoïsme et leurs exigences injustifiées, ils sont en train de décourager tout leur entourage.
Le sens de la vie, c’est aimer et être aimé. Quand vous aimez les autres d’un amour désintéressé, vous êtes pour eux comme une source qui leur apporte la vie. Et ceux qui vous aiment vous apportent aussi une vie abondante.
Chez un être d’une grande spiritualité, ce n’est pas la perfection des traits qui est la plus remarquable ; quels que soient ses traits, sa beauté est dans sa lumière, dans tout ce qui émane de lui.
Ne considérez jamais l’affection des êtres comme quelque chose qui vous est dû et dont vous pouvez user librement.
D’accord, c’est un très grand malheur de ne pas être aimé. Mais le plus grand malheur, c’est de ne pas pouvoir soi-même aimer. Celui qui n’aime pas signe son arrêt de mort.
Aimer et être aimé, donner de l’amour et en recevoir, voilà ce dont les humains ont le plus besoin. Et la vérité, c’est qu’ils ont encore plus besoin d’aimer que d’être aimés. Oui, aimer, car c’est leur amour qui les vivifie, qui les inspire. Aimer est la plus grande source de bénédictions. C’est pourquoi n’empêchez jamais votre cœur d’aimer.
Ne vous préoccupez pas de savoir si l’être que vous aimez est aussi celui qui vous aime. Pourquoi ? Parce que l’amour circule, il va de l’un à l’autre ; on le reçoit, on doit le donner. Ce que vous donnez à un être que vous aimez, il le donne à son tour, et ainsi se forme une chaîne, un courant qui part de vous et vous revient à travers des milliers d’hommes et de femmes.
Combien de gens se plaignent de la solitude ! Pourtant il y a là autour d’eux une quatité de personnes, mais ils se sentent seuls. En réalité, c’est leur attitude qui les isole : ils ne savent pas s’ouvrir, ils ne savent pas aimer, ils ne savent pas dire deux mots d’encouragement ou de consolation, ils ne savent pas donner ; ils attendent toujours que ce soit les autres qui viennent vers eux.
Certaines personnes présentent toujours le même visage figé, inexpressif… Comment ne se rendent-elles pas compte à quel point il est désagréable pour les autres d’avoir sous les yeux quelqu’un chez qui on ne
sent jamais rien de nouveau, de vivant, d’animé ?
Nous avons reçu gratuitement, nous devons donner gratuitement.
Notre cœur doit être rempli d’amour pour les humains qui sont tous nos frères ; nous devons penser à eux et les aider sans attendre la moindre récompense. Pourquoi ? Parce que nous avons déjà la récompense ; c’est cette dilatation intérieure, cette chaleur, cette inspiration qui nous comblent lorsque nous aimons.
Au contraire, celui qui a travaillé pour acquérir des richesses spirituelles sait que personne ne peut les lui prendre, et il est toujours prêt à les partager, parce qu’il sent qu’en cherchant à en faire bénéficier les autres, c’est lui qui s’enrichit.
En développant la bonté, la patience, la générosité, l’abnégation, non seulement vous sentirez que vous vous épanouissez, mais à cause de votre rayonnement, vous serez un jour apprécié et aimé de tous.
Celui qui prend s’appauvrit et celui qui donne s’enrichit. Parce que donner, c’est éveiller en soi des forces inconnues qui sommeillaient quelque part dans les profondeurs.
Vous ne savez pas combien votre vie peut devenir riche et pleine ; mais à une condition : que vous appreniez à vous ouvrir, à donner, à devenir plus fraternel, plus généreux.
Nous ne possédons vraiment que ce que nous sommes capables de donner.
Apprenez à faire le bien sans rien dire, sans vouloir qu’on sache que c’est vous qui l’avez fait. Ainsi, non seulement vous éprouverez une joie secrète, mais vous éveillerez chez les autres quelque chose de bon.
L’amour est cette capacité d’arracher de nous-même ce qui nous est le plus cher afin de le donner.
Pour apporter le bonheur aux autres, il faut surtout remplir son cœur d’amour.
L’harmonie est à la base de tous les succès.
Quand on n’est pas harmonieux, quand on est agité, crispé, ou irrité, on a beau insister pour avoir au moins une qualité, rien à faire : tout ce que l’on a de mauvais en soi est là pour mordre, pour piquer, pour frapper, pour désagréger.
Être en bonne harmonie avec soi-même, c’est contribuer à une meilleure harmonie dans le monde entier. Car si vous tenez vraiment à votre perfectionnement, à votre épanouissement, à votre salut définitif, vous devez travailler sur l’harmonie, c’est-à-dire harmoniser votre être avec toutes les forces de l’univers.
On se demande parfois d’où vient cette expression de sérénité qui caractérise les traits de certains sages. Tout simplement, de ce qu’ils sont parvenus à vaincre la peur de perdre quoi que ce soit.
Chaque jour, consacrez au moins quelques minutes à introduire en vous l’harmonie. Fermez les yeux en vous efforçant de dégager votre pensée des soucis quotidiens.
L’harmonie est la base du bien-être, et si l’on ne vit pas dans l’harmonie, on ne peut pas se sentir bien, même si aucun événement particulier n’est venu nous troubler.
L’harmonie est la clé qui vous ouvre les portes de la région du silence : harmonie dans le plan physique, harmonie dans les sentiments, harmonie dans les pensées.
Comme on ne peut donner aux autres que ce qu’on possède déjà soi-même, cherchez d’abord à créer en vous l’harmonie et la lumière puis, quand vous sentez que vous avez réussi à rendre cette harmonie et cette lumière réelles en vous, projetez-les dans l’espace.
Au lieu de vous arrêter sur ce qui vous manque, apprenez à vous réjouir pour toutes les inépuisables richesses de la vie qui vous sont offertes et vous deviendrez vous-même plus vivant.
Faites cette expérience : pendant au moins une semaine essayez, en toute occasion, de vous conduire avec maîtrise, sagesse, bonté, générosité. Après ces quelques jours, vous sentirez que vous avez acquis la possibilité d’affronter l’existence dans de meilleures conditions. Dès que vous arrivez à améliorer votre comportement, vous êtes habité par une force nouvelle qui soutient.
L’harmonie est le plus grand de tous les biens.
Il faut commencer par former quelque chose d’idéal dans le monde de l’esprit, car ensuite cette perfection descend peu à peu dans la matière psychique de l’homme pour s’y concrétiser.
En réalité toute activité peut être bénéfique, mais à condition d’être bien accroché à un haut idéal.
Vous ne trouverez le sens de la vie qu’en vous mettant au service d’un idéal sublime.
Celui qui ne cherche pas à nourrir en lui un idéal spirituel est incapable de mobiliser et orienter ses énergies dans la bonne direction, et toute sa vie va se dérouler dans le désordre.
Celui qui est réellement porté par un haut idéal ne se décourage jamais. La seule présence en lui de ce haut idéal qui le nourrit et qui le guide, le rend heureux. Il sait, il sent qu’il marche sur le bon chemin, que rien jamais n’entravera sa progression et cela lui suffit même si, sur ce chemin, il lui arrive de faire des faux pas, ce qui est inévitable.
Vouloir gagner beaucoup d’argent n’est pas mauvais, mais tout dépend de votre but, de votre idéal, de ce que vous voulez réaliser dans votre vie.
Si vous travaillez pour une idée, même si on ne vous dit pas merci, même si on ne reconnaît pas ce que vous faites, vous vous sentirez toujours dans la plénitude.
L’idéal est ce qui compte le plus chez un artiste, parce que c’est toujours l’idéal qui se reflète dans une œuvre. Même dans une œuvre imparfaite, tous ceux qui ont un haut idéal introduisent nécessairement quelque chose de bon et de beau.
Nous devons être unis par notre idéal.
Pourquoi demander quelque chose qui pourra se réaliser en quelques mois, en quelques années ? Mettez-vous à la recherche de ce qui est le plus lointain et le plus irréalisable ; la perfection, l’immensité, l’éternité, et en chemin vous trouverez tout le reste ; la connaissance, la richesse, la puissance, l’amour. .. Vous les aurez sans même les demander.
Personne n’a le droit d’influencer négativement les autres en leur mettant des limites, en leur disant qu’ils n’arriveront jamais à réaliser leurs bons projets. Il faut toujours encourager les êtres à travailler, à faire des efforts.
C’est à vous de projeter toujours plus de lumière et d’amour, d’embaumer de vos émanations l’atmosphère autour de vous.
Si vous ne possédez pas vous-même les qualités que vous voulez éveiller chez elles, quoi que vous fassiez, vous n’arriverez pas à les influencer.
Laissez tout le monde tranquille, occupez-vous seulement de vous améliorer vous-même. Seul votre exemple montrera aux autres qu’ils se trompent ou qu’ils se conduisent mal. Oui, votre exemple. C’est en travaillant sur soi-même que l’on travaille sur les autres ; ils s’aperçoivent que vous possédez des qualités qu’ils ne possèdent pas et, parce qu’ils désirent posséder eux-mêmes ces qualités, ils sont poussés à vous imiter et à s’améliorer.
Il y a beaucoup de choses à connaître avant de chercher à transformer les autres. Car si eux-mêmes n’en éprouvent pas le besoin, s’ils n’ont pas compris l’importance d’une philosophie et d’une discipline spirituelles, il n’y a rien à faire, il faut les laisser. Leur attitude prouve seulement qu’ils sont très jeunes encore et qu’ils ont besoin d’expériences, de leçons.
Ne croyez pas qu’il est si facile d’aller se mêler des faiblesses des humains ; il faut des années et des années travailler sur soi-même avant d’en être capable.
L’évolution de chacun contribue à l’évolution de tous. Plus vous avancez, plus vous entraînez les autres avec vous.
S’il vous arrive de rencontrer quelqu’un qui vous communique le goût de vivre et de faire le bien, si après avoir parlé avec lui ou l’avoir seulement écouté, vous vous sentez plein de courage et d’espoir, sachez que cela est infiniment plus précieux que si vous aviez acquis n’importe quel savoir intellectuel, car celui-ci, trop souvent, vous dessèche et vous épuise.
Se promener avec ses soucis, ses chagrins inscrits sur le visage est un manque d’amour, c’est un fardeau que l’on place sur les épaules des autres. Vous trouvez que le monde n’est pas assez triste ? Pourquoi lui ajouter votre propre tristesse.
Et l’évolution d’un être se mesure aussi à sa capacité de tenir compte des autres en s’efforçant d’avoir sur eux une influence bénéfique.
Au nom de la liberté, de leur liberté, combien de gens déclarent qu’ils n’acceptent aucune influence ! Mais ce dont ces ignorants ne se doutent pas, c’est que l’influence est une loi de la vie : tout ce qu’ils mangent, respirent, touchent, goûtent, écoutent, regardent, lisent, ne cesse de les influencer. Et souvent, s’ils peuvent se croire tellement libres, c’est tout simplement qu’ils ne savent pas sous quelles influences ils agissent.
Vous voulez faire naître de bonnes choses chez les êtres ? Manifestez-leur votre confiance. Oui, en faisant confiance à quelqu’un, vous l’encouragez dans la voie du bien, car vous éveillez en lui quelque chose qui n’avait peut-être pas eu jusque-là l’occasion de se manifester.
Parmi ceux à qui vous ferez confiance, il s’en trouvera toujours quelques-uns pour vous décevoir. Mais dites-vous que tout n’est pas perdu, car cette confiance que vous leur avez faite portera ses fruits plus tard.
La méfiance enferme les êtres dans leurs défauts, leurs limitations, alors que la confiance peut les libérer.
Il est facile et peu noble de trouver les défauts de quelqu’un.
En ne cessant de souligner les défauts des autres, les humains ne se rendent pas compte qu’ils entrent en contact avec leurs défauts et se font donc du mal à eux-mêmes.
Que les humains sont imparfaits, c’est évident, mais l’attitude qui consiste à les critiquer sans cesse n’est pas du tout pédagogique.
Au moment où vous allez vous prononcer au sujet d’une personne, demandez-vous ce que vous savez de sa situation. Avant de la critiquer, de l’accuser, pour quelques minutes au moins faites l’effort de vous mettre à sa place ; à ce moment-là, vous vous rendrez peut-être compte que, si vous étiez dans sa situation, vous vous conduiriez dix fois plus mal qu’elle.
Ne vous imaginez pas arriver à améliorer quelqu’un en soulignant sans arrêt ses imperfections, en le traitant d’incapable, de menteur, de malhonnête, car à ce moment-là, il ne fait plus d’efforts. Puisque vous vous êtes déjà formé sur lui une opinion définitive, pourquoi ferait-il des efforts ?
Vous avez plus de chances d’améliorer une situation si vous vous concentrez davantage sur le bien que sur le mal. Alors, plutôt que de critiquer ce qui est défectueux chez les êtres, arrêtez-vous sur les bonnes choses en eux pour voir comment elles peuvent encore être améliorées.
Avant d’émettre une critique sur quelqu’un, commencez par porter un regard lucide sur vous-même. Pourquoi ? Parce qu’on n’a le droit de critiquer une faiblesse chez les autres que si on a réussi à la vaincre en soi.
Évitez de critiquer les autres, surtout si vous n’êtes pas sûr des faits que vous rapportez, car les paroles ne restent jamais sans conséquences. Si vous calomniez quelqu’un, vous éveillez le mal soit en lui, soit en vous, soit en celui qui vous écoute.
Chaque fois que vous portez un jugement négatif sur quelqu’un, vous êtes vous-même jugé. Par qui ? Par votre conscience, votre tribunal intérieur. Une voix s’élève en vous pour vous demander ; « Et toi qui te prononces ainsi, es-tu si sûr que d’une manière ou d’une autre tu n’as pas ce même défaut ? »
Si les défauts de certaines personnes vous dérangent tellement, voilà une raison de plus pour développer l’indulgence, la patience, en posant sur eux un bon regard.
Ce n’est généralement pas les gens de bien qui soulignent le plus la malhonnêteté, l’injustice, la méchanceté chez les autres et se montrent les plus méfiants. Au contraire, ce sont souvent ceux qui ont ces défauts qui ne cessent de les repérer partout.
Une nature vicieuse a toujours tendance à porter ses regards sur ce qui est mauvais et vicieux comme elle.
Quand vous rencontrez des gens qui ne vous parlent que des défauts des autres, sachez que c’est surtout d’eux-mêmes qu’ils vous parlent.
Tous ceux qui se laissent aller à déverser leur colère ou leur haine sur les autres, doivent savoir qu’avant d’atteindre ces « autres », ces sentiments les traversent d’abord eux-mêmes et les empoisonnent.
(La charpente de l’univers, 2000)
Quelle joie nous pouvons ressentir devant la beauté de la nature, le lever du soleil, le ciel étoilé ! Et pourtant ils ne sont pas matériellement à nous. Le plus important n’est donc pas la possession, mais la faculté de se réjouir.
N’attendez pas que les autres vous apportent la vie, qu’ils vous apportent l’amour, qu’ils vous apportent la joie : c’est vous d’abord qui devez ouvrir en vous les sources de la vie, de l’amour et de la joie.
Vous ne trouverez jamais de vraie joie en dehors de la joie que vous donnez aux autres.
Il y a des activités qui ne procurent aucun plaisir, mais qui, comme le dévouement et le sacrifice, sont des sources de joie pure.
En prononçant le mot merci, c’est comme une source de lumière, de paix et de joie que vous faites jaillir dans votre âme.
Alors, au lieu d’attendre de posséder quelque chose ou quelqu’un pour vous réjouir, faites le contraire : réjouissez-vous de la simple existence des êtres et des choses car, dans cette joie qu’ils vous donnent, vous avez la sensation qu’ils vous appartiennent.
Quoi qu’il arrive, vous devez être convaincu qu’il brille en vous une étincelle que rien ni personne ne peut éteindre ou même obscurcir.
Quand la cause de votre joie, de votre épanouissement est au-dedans de vous, rien ni personne ne peut vous en priver.
La liberté dépend du degré d’évolution.
Vous vous croyez libre parce que vous n’êtes pas en prison ou esclave quelque part. Oui, mais intérieurement n’êtes-vous pas obligé de servir des tyrans ? Si vous vous analysez, vous verrez que tous les choix que vous croyez avoir faits librement sont en réalité dictés par certains désirs, certaines passions qui dominent en vous et auxquels vous ne pouvez pas résister. Ce n’est donc qu’une liberté trompeuse.
On ne trouve la véritable liberté que si on sait comment, combien et quand se limiter.
Cherchez la sagesse, l’amour, la vérité, la justice, la bonté, car alors, où que vous soyez, quelles que soient les conditions, vous vous sentirez libre.
Il faut peu de chose pour assurer la vie matérielle. Et pourtant, les humains sont tellement occupés à se créer de nouveaux besoins qu’il ne leur reste plus de temps pour penser à leur vie intérieure.
Il suffit de très peu de biens matériels pour assurer son existence et trouver le bonheur, mais à condition de comprendre qu’il y a un travail à faire pour orienter ses besoins vers le monde psychique et, au-delà, vers le monde spirituel où les possibilités sont infinies.
Même si de nos jours la réussite sociale et matérielle apparaît de plus en plus comme la seule garantie de sécurité, ce n’est surtout pas cela que vous devez mettre à la première place. Un jour ou l’autre, vous serez obligé d’admettre que cette sécurité était une illusion et qu’en la recherchant à tout prix vous avez perdu beaucoup de temps et d’énergies.
Tous ceux qui ne pensent qu’à augmenter leur compte en banque, leur influence sociale, leur pouvoir sur les autres, ne font en réalité que se limiter intérieurement.
Il faut sortir de soi-même et cesser de raisonner comme tous ceux qui ne cherchent qu’à asservir les forces de la nature à leur profit, et qui, de toute façon, n’en sont pas plus heureux pour cela. Même quand ils y réussissent, même quand ils ont tout, le confort, la facilité, les richesses, l’opulence, ils ne deviennent pas plus heureux, au contraire, la crainte, l’angoisse, les tourments, les souffrances sont toujours là, et leur état ne fait qu’empirer.
Ceux qui refusent de prendre en considération ces besoins de leur âme, éprouveront toujours au fond d’eux-mêmes une sorte d’insatisfaction. Même avec la fortune et au milieu des honneurs, des succès, de la gloire, ils auront toujours la sensation qu’il leur manque quelque chose.
Le jour où vous prendrez conscience que tout ce dont vous avez besoin est déjà en votre possession, vous découvrirez combien vous êtes riche.
Quand on voit des gens descendre de plus en plus vers leurs racines, c’est-à-dire donner la première place aux instincts, aux convoitises, on peut dire qu’ils marchent vers l’hiver, spirituellement parlant. Et au fur et à mesure qu’ils deviennent plus obscurs, moins vivants, leur entourage commence à s’écarter d’eux. Mais comme ils sont les derniers à comprendre pourquoi, ils ne font rien pour réagir, ils se contentent de se plaindre.
Vous pouvez proposer au cœur toutes les richesses, tous les pouvoirs et même tous les secrets de l’univers, il vous dira : Non, ce n’est pas ce qu’il me faut, donnez-moi l’amour, je veux être aimé, mais surtout je veux aimer !
Combien aiment de n’importe quelle façon, n’importe qui, n’importe quand et ensuite disent que l’amour apporte tous les malheurs.
Il ne suffit pas d’aimer les êtres, vous devez vous demander comment vous les aimez.
Chacun de vous doit résoudre le problème comment se comporter envers les autres, et non pas comment les autres se comportent envers lui.
Quand vous commencerez à comprendre vraiment, avec tout votre être, ce que c’est de vivre avec amour, votre existence entière sera transformée. L’amour jaillira en vous sans arrêt.
N’attendez pas que ce soient les autres qui vous apportent la vie, qui vous apportent l’amour, qui vous apportent la joie.
Pour celui qui sait le comprendre et le manifester, l’amour représente une puissance extraordinaire.
C’est en cherchant à perfectionner votre façon d’aimer que vous arriverez un jour à puiser cet amour qui est répandu partout dans l’univers.
Si vous voulez aider les êtres, sachez que l’amour ne suffit pas, il faut que la sagesse vienne aussi dire son mot.
Vous n’avez qu’une question à vous poser pour juger de la qualité de votre amour : est-ce que grâce à lui, l’être que vous aimez s’épanouit ?
Vous trouvez normal que les autres manifestent la sagesse, la bonté, l’honnêteté, et vous vous indignez s’ils ne le font pas… Mais vous, comment vous conduisez-vous ?
Les échanges les plus puissants, les plus bénéfiques ne sont pas nécessairement ceux que l’on fait en se rapprochant physiquement. On peut mettre beaucoup d’amour et de lumière dans un geste de la main et le regard qui l’accompagne.
La meilleure façon d’être utile aux autres, c’est de découvrir leurs qualités, leurs vertus, leurs richesses spirituelles et de se concentrer sur elles : il s’éveille alors en eux quelque chose de bon qu’ils éprouvent le besoin de développer.
Être capable d’élargir chaque jour le cercle de ses préoccupations et de ses activités, c’est cela évoluer.
Il est bien de vouloir aider les autres, mais il faut d’abord se développer soi-même, comprendre qu’on ne peut les aider qu’en fonction de ses capacités et de ses connaissances et ne pas vouloir faire ce qu’on ignore avant de l’avoir appris.
Veillez scrupuleusement aux moindres mots que vous prononcez, car chacun de ces mots laisse des traces.
Vous ne pouvez ouvrir les cœurs et les âmes qu’en répandant la lumière et la chaleur.
Savoir aimer est la chose la plus grandiose.
(La pédagogie initiatique, 1980)
L’être humain n’a que très peu de pouvoir sur le monde extérieur, c’est entendu, mais sur son monde intérieur il est tout-puissant.
Donner un sens à sa vie est la récompense d’un travail intérieur, patient, incessant que l’homme a entrepris de faire sur lui-même.
Seules vos réalisations intérieures peuvent vous combler, parce qu’elles seules ont des racines en vous.
On ne peut rien trouver extérieurement que l’on n’ait au préalable trouvé intérieurement, c’est une loi.
À celui qui ne voit pas d’issue à l’extérieur, il reste toujours la possibilité de chercher une issue en lui-même en travaillant sans relâche par la pensée, l’imagination, la volonté.
La souffrance donne à l’homme la possibilité de descendre en lui-même pour réfléchir.
La patience, la vraie, s’accompagne d’une sensation de force et de paix, elle suppose donc que vous ayez fait préalablement un grand travail intérieur. Il faut avoir acquis beaucoup de sagesse pour être enfin patient.
S’il est si difficile de trouver le bonheur, c’est parce qu’on l’attend. On attend de rencontrer le grand amour, on attend de rencontrer le succès, la fortune, la gloire, et s’ils ne se présentent pas, on est malheureux. En réalité, le bonheur n’est pas quelque chose qui vient ou ne vient pas, comme ça, de l’extérieur, mais un état de conscience qui dépend d’une bonne compréhension des choses.
À quoi cela vous servira de pouvoir aller et venir librement, si vous transportez des pensées, des sentiments et des désirs qui vous ligotent ?
Il ne suffit pas d’avoir de temps à autre un moment d’inspiration, de lumière, pour donner un sens à sa vie ; il faut aussi apprendre à faire durer ce moment afin qu’il devienne un état de conscience permanent.
Mais travaillez sur l’idée d’aimer, de faire le bien, de pardonner et d’apporter partout l’harmonie… Il arrivera un moment où cette idée deviendra si puissante qu’elle imprégnera toutes vos cellules.
La paix est un état de conscience supérieur que nous ne pouvons atteindre qu’en travaillant à rendre nos pensées et nos sentiments plus désintéressés et plus généreux.
Celui qui a passé des années à entretenir des pensées et des sentiments désordonnés ne pourra pas tout redresser en quelques jours. Il devra travailler pendant très longtemps aussi avant d’obtenir des résultats.
Devenir riche avant d’être sage, c’est la meilleure façon de se faire haïr des autres.
Imaginez que vous traciez un sillon et que dans ce sillon vous fassiez couler de l’eau. Ce sillon, c’est la sagesse qui vous indique la bonne direction, le chemin à suivre ; et l’eau, c’est l’amour qui vous soutient tout au long de ce chemin.
Il faut apprendre à harmoniser les deux courants en soi-même : savoir quand il est souhaitable de manifester l’amour et quand la sagesse.
Dans la sagesse, la vraie sagesse, il y a aussi de l’amour ; le cœur et l’intellect travaillent ensemble.
Une intelligence qui n’arrive pas à comprendre que l’amour surpasse toutes choses, que tout doit être pour l’amour, avec l’amour à cause de l’amour, ce n’est pas encore une intelligence.
Pour agir chaque jour correctement, il est important de surveiller la place que l’on accorde au sentiment et celle que l’on accorde à la pensée. Observez-vous ; dans combien de cas ce sont les sentiments, les passions, les instincts qui commandent, et la pensée reste en retrait, elle laisse faire ; ou bien, si elle intervient, c’est pour fournir aux passions les moyens d’arriver à leurs fins. Eh bien, cela s’appelle vivre dans l’anarchie.
Développer tant de capacités et de talents, entreprendre tellement de réalisations grandioses, explorer l’univers depuis le fond des mers jusqu’aux étoiles, quels avantages les humains en retireront-ils, finalement, si tout cela doit être continuellement menacé de destruction parce qu’ils ne savent pas vivre ensemble ?
Rencontrez les gens, fréquentez-les, travaillez avec eux, mais ne comptez pas sur la stabilité de votre relation, parce qu’un jour ou l’autre vous serez obligé de constater que les choses ne se passent pas tout à fait comme vous l’aviez cru et espéré.
Ce dont vous avez vraiment besoin, les autres ne peuvent pas vous l’apporter, c’est vous qui devez travailler à l’acquérir. Ce dont vous avez vraiment besoin, c’est de devenir plus raisonnable, plus fort, plus patient, plus éclairé.
Les relations avec votre entourage, voilà le problème le plus important que vous avez tous les jours à résoudre. Alors, travaillez sur vous-même afin de développer les qualités psychiques et morales qui vous permettront de mieux comprendre et accepter les autres. Car c’est cela, l’essentiel : apprendre à vivre avec tous les autres, et pas seulement avec sa famille, ses amis, ses voisins, ses proches, ses collègues de travail, etc.
Les humains sont comme ils sont, il n’est pas sage d’attendre d’eux plus qu’ils ne peuvent vous donner, et encore moins sage de leur reprocher de ne pas vous le donner.
Il est parfois impossible de ne pas se sentir exaspéré par le comportement de certaines personnes, surtout si on doit les rencontrer souvent. Mais au lieu d’exploser ou de se ronger, il vaut mieux chercher à comprendre pourquoi elles agissent comme elles le font, et même à les aider.
Il vous arrive par moment de penser : ”Moi, pas question que je cède à qui que ce soit, personne ne me marchera sur les pieds, et celui qui s’opposera à moi, il verra ce qu’il verra !” Eh bien, cette décision ne peut pas rester sans conséquence sur votre caractère, vos activités, les relations que vous aurez avec les autres.
Si vous vous présentez toujours de la même façon, en racontant les mêmes choses, les autres se fatigueront et se détourneront de vous. Sachez-vous renouveler et tous vous aimeront, parce qu’il émanera de vous quelque chose d’expressif, de vivant, de jaillissant qui leur fera du bien.
Au lieu d’attendre indéfiniment que les autres vous rendent service, qu’ils vous donnent des marques de confiance, de respect, d’amitié, d’amour, et surtout au lieu de vous chagriner si cela n’arrive pas, commencez, vous, à leur manifester tous ces bons sentiments.
Il faut s’habituer à jeter un regard dans les profondeurs des êtres au lieu de s’arrêter sur leurs manifestations superficielles, visibles, qui peuvent nous tromper énormément
Si je trouve les autres tellement difficiles à supporter, c’est que je manque d’amour et de sagesse.
Préoccupez-vous avant tout d’être lucide sur vous-même et de vous conduire toujours avec honnêteté et désintéressement. Ensuite, dites-vous que ce que vous êtes, votre dignité, votre honneur, ne dépendent ni du regard ni du jugement que les autres portent sur vous.
Tout le monde dans la vie cherche quelqu’un afin de ne pas rester seul.
(Les deux arbres du paradis, 1956)
L’être humain est venu sur la terre pour faire un travail, et d’abord un travail sur lui-même, afin de se dépasser, de se surpasser.
L’ambiance dans laquelle vivent les êtres contribue beaucoup à faire ressortir leurs bons ou leurs mauvais côtés.
Le ciel semble souvent nous brimer en nous imposant des limites, des contraintes, c’est pour éveiller en nous la volonté de vaincre et de nous libérer.
L’espérance n’est pas une vague aspiration à une existence plus facile, plus agréable, mais une sagesse qui sait utiliser le passé et le présent pour se projeter dans l’avenir et agir sur lui.
Il n’y a rien de plus nocif pour la vie spirituelle que de ne pas voir clair en soi.
La transformation des êtres n’est possible que par un travail quotidien. Si quelqu’un vous dit : Prenez cette formule, ces pentacles, ces procédés magiques, ils vous sauveront immédiatement, ce sont des mensonges d’une créature qui a intérêt à vous tromper.
Tant que vous pensez que ce sont les conditions extérieures, matérielles, qui sont déterminantes et que vous ne faites rien pour vous renforcer et vous améliorer vous-même, vous devez savoir que tous les malheurs vous attendent.
Combien de fois les gens parlent sans réfléchir, sans peser leurs mots ! Ils ressemblent aux enfants qui s’amusent avec des allumettes : ils mettent le feu sur leur passage. Ensuite, ils auront beau s’excuser : Oh, je ne voulais pas dire ça, je regrette, c’est trop tard, bientôt on ne voit plus que des tas de cendres.
Le bruit comme le silence sont des langages. Le silence peut exprimer l’arrêt de tout mouvement, l’absence de vie, mais il est aussi le langage de la perfection. Quant au bruit, il est l’expression de la vie, mais cette vie est souvent désordonnée et elle a besoin d’être maîtrisée, élaborée.
Seul celui qui, grâce à la connaissance des vérités spirituelles, a su mettre de l’ordre en lui-même, réalise le vrai silence.
Le silence est la condition absolue pour pouvoir entendre la véritable parole, les véritables révélations. Dans le silence vous sentez peu à peu des messages du monde spirituel vous parvenir, une voix qui cherche à vous prévenir, vous conseiller, vous diriger, vous protéger.
La vie spirituelle nécessite la plus grande humilité. Il faut travailler, c’est tout, en gardant le silence sur ce que l’on cherche à réaliser et encore plus sur ce que l’on est arrivé à réaliser.
L’homme n’est jamais suffisamment conscient des dégâts qu’il peut faire par la parole. Si on devait chercher l’origine des malentendus, des discordes, des conflits entre les humains, on constaterait que, dans la majorité des cas, elle se trouve dans la parole : quelqu’un a parlé à tort et à travers, sans but déterminé, pour le plaisir de parler.
Le silence intérieur est un état de conscience au sein duquel quelque chose de mystérieux, de profond, commence à se révéler.
Le silence est l’expression de la paix, de l’harmonie, de la perfection, et il apporte les meilleures conditions pour l’activité psychique et spirituelle.
Ne vous faites pas d’illusion, jamais la vie ne se conformera à vos désirs et à vos besoins ; c’est à vous d’adopter la bonne attitude qui vous permettra de trouver la solution à vos difficultés, les remèdes à vos souffrances.
Rie n’arrive pour rien, tout a un sens, mais c’est à vous de le trouver. Au moment où vous éprouvez une souffrance de quelque nature que ce soit, que votre pensée ne reste pas fixée sur elle, ligotée à elle !
La souffrance est pénible, évidemment, et il est normal que nous cherchions à l’éviter. Mais si nous ne souffrions pas, nous ne prendrions jamais nous-mêmes la décision de nous transformer. Et comme de toute façon il est impossible d’échapper à la souffrance, au lieu de nous révolter contre elle, nous devons comprendre son utilité, car elle est un feu qui brûle les impuretés.
Une des propriétés de la souffrance est d’éveiller dans l’être humain des qualités qui n’apparaîtraient jamais dans d’autres conditions… Il n’est évidemment pas question ici de certaines douleurs insupportables qui nécessitent la prise de médicaments, mais de ces malaises qui apparaissent si fréquemment dans la vie quotidienne.
La meilleure médecine est de placer les êtres dans des conditions qui renforcent les systèmes de défense de leur organisme, c’est-à-dire, tout simplement, qui renforcent la vie en eux.
Ce sont les expériences, et surtout les expériences malheureuses, qui instruisent les humains. Pas un n’est épargné. Alors, voilà pour chacun le vrai travail ; s’arrêter sur chaque expérience de la vie quotidienne et en tirer des leçons, afin de pouvoir aller toujours plus loin dans la voie de la sagesse, de l’équilibre, de la paix.
Aimer les êtres, c’est comprendre leurs difficultés et agir avec délicatesse afin d’alléger leurs souffrances.
Chaque vérité est comme une graine que l’on sème et, à partir de cette graine, c’est tout un arbre qui va commencer à croître.
Tous les efforts que vous faites pour améliorer votre vie physique, matérielle, ne vous rendront pas tellement heureux si vous ne vous efforcez pas, d’abord, de connaître et d’accepter les vérités qui amélioreront votre vie intérieure.
Pour découvrir la vérité, il faut chercher au-delà des apparences.
Ce que nous appelons la vérité est toujours notre vérité. C’est pourquoi il existe une vérité vivante, riche, pour celui qui est capable de sentir les choses au-delà des apparences, et une vérité pauvre pour celui qui ne sent rien.
La seule liberté qu’il vaut la peine de conquérir est la liberté intérieure : c’est elle qui vous permettra de découvrir les vérités essentielles dont vous avez besoin pour vous orienter et être soutenu dans la vie.
Celui qui est dans le vrai se distingue par toutes sortes de qualités, mais surtout par sa bonté, sa noblesse, son désintéressement.
Les vérités spirituelles enrichissent seulement celui qui a une intelligence pour comprendre l’usage qu’il doit en faire, un cœur pour les aimer et souhaiter les vivifier en lui, et par-dessus tout une volonté, une ténacité pour persévérer dans le travail. Aux autres elles n’apportent rien ; elles sont même dangereuses pour eux.
L’amour et la sagesse s’unissent pour donner naissance à la vérité.
Celui qui veut réussir dans la vie doit posséder certaines capacités et bien travailler. Mais cela ne suffit pas encore. Pour savoir quelle direction prendre, avec qui s’associer, etc., il doit aussi avoir du discernement. Et comment acquérir le discernement ? En étant désintéressé. Oui, car le désintéressement donne à l’homme la faculté d’y voir clair.
La vie telle que chacun la voit est en grande partie le reflet de ce qu’il est lui-même.
Ne gâchez pas votre vie, ne la gâchez pour rien au monde, car rien, comme valeur, ne peut se comparer à la vie.
Les événements de la vie quotidienne nous inspirent des sentiments, des émotions qu’il faut apprendre à considérer comme une matière sur laquelle nous pouvons travailler.
Votre vie n’est pas tellement difficile à cause de malheurs et de catastrophes (qui n’arrivent que rarement d’ailleurs). Elle est difficile parce que vous vous faites des montagnes avec des riens.
Cette vie que nous avons reçue, il dépend de nous de la renforcer, de la rendre plus belle, plus subtile, plus spirituelle. La vie a une infinité de degrés. Celui qui reste dans les degrés inférieurs ne peut entrer en communication qu’avec les réalités qui sont à son niveau.
L’essentiel, c’est la vie, et il faut donc la protéger, la purifier, la sanctifier, éliminer ce qui l’entrave ou la bloque, parce qu’ensuite grâce à elle on obtient la santé, la force, la beauté, la puissance l’intelligence.
Quand Dieu a créé le monde, c'est Lui qui a donné le plan de la création et Ses serviteurs, les Anges et les Archanges, sont venus pour le réaliser.
Omraam Mikhaël Aïvanhov ; La charpente de l'univers (2000)
Dieu a inventé le mariage pour donner du fil à retordre aux humains.
Omraam Mikhaël Aïvanhov ; La charpente de l'univers (2000)
Les humains sont extraordinaires : Ils veulent l'amour, ils veulent la paix, ils veulent la joie, ils veulent la richesse, et ils s'arrangent pour n'attirer que l'hostilité, la bagarre, les chagrins et la ruine. Ils ne savent pas travailler. Quand vous voulez quelque chose, il ne faut pas attendre qu'on vienne vous le donner, c'est vous qui devez commencer à donner. Vous voulez qu'on vous aime ? Aimez, c'est tout. Celui qui aime suscite dans l'univers des forces de même nature, et ces forces reviendront un jour vers lui. Même s'il veut leur échapper, il ne pourra pas : Tout le monde l'aimera !
Omraam Mikhaël Aïvanhov ; La charpente de l'univers (2000)
Très peu de gens sont capables de discernement ! Quand ils sont dans une situation déplorable il leur est impossible de comprendre comment ils en sont arrivés là. – D'ailleurs, le principal argument est en général toujours le même : Ce sont les autres qui sont fautifs. Oui, ce sont les autres qui ne les comprennent pas, qui ne les aident pas, qui leur veulent du mal. Eux, bien sûr, sont impeccables. Jamais ils n'admettront qu'il y a eu à un moment quelque chose dans leur tête ou dans leur cœur qui leur a fait faire fausse route. Ils s'obstinent dans cette voie en trouvant chaque fois de nouveaux arguments, de nouvelles raisons pour se justifier, sans se rendre compte que le monde qu'ils fabriquent dans leur tête n'a aucun rapport avec la réalité. Et c'est ainsi que beaucoup ont fini par sombrer dans la folie.
Omraam Mikhaël Aïvanhov ; La charpente de l'univers (2000)
Le bien produit toujours du bien et le mal produit du mal. Faites le bien, vous le rencontrerez même si vous ne voulez pas. Et si vous commencez par rencontrer le mal parce qu'il y a des gens bornés ou mal intentionnés, ce n'est pas ce qui doit tellement vous préoccuper, car ce mal est passager et la justice divine viendra un jour vous rétablir dans vos droits ; elle tiendra compte de tout ce que vous avez souffert en faisant le bien et votre récompense en sera d'autant plus grande.
Omraam Mikhaël Aïvanhov ; Le verseau et l'avènement de l'âge d'or (1981)
Tous ceux qui se laissent aller à déverser leur colère ou leur haine sur les autres, doivent savoir qu'avant d'atteindre ces « autres », ces sentiments les traversent d'abord eux-mêmes et les empoisonnent. Vous voulez « empoisonner » quelqu'un ?... Allez-y, mais c'est vous qui serez empoisonné avant lui.
Omraam Mikhaël Aïvanhov ; La charpente de l'univers (2000)
On ne cueille pas des cerises sur un pommier.
Omraam Mikhaël Aïvanhov ; La charpente de l'univers (2000)
Qui plante un figuier ne récoltera pas des raisins.
Omraam Mikhaël Aïvanhov ; La charpente de l'univers (2000)
Qui travaille trop s'épuise, et qui ne travaille pas s'ankylose.
Omraam Mikhaël Aïvanhov ; La charpente de l'univers (2000)
On récolte ce qu'on a semé ou planté. Cette loi est absolument véridique dans le plan physique et elle est tout aussi véridique dans les autres plans. Cela veut dire que si vous vous manifestez avec égoïsme, violence, cruauté, ce sont comme des graines que vous semez, et un jour, vous-même vous récolterez l'égoïsme, la violence et la cruauté de la part des autres.
Omraam Mikhaël Aïvanhov ; La charpente de l'univers (2000)
Dieu a mis la terre, l'eau, l'air, le feu à notre disposition et nous devons apprendre à les considérer et à les utiliser avec respect, car ils ne sont pas uniquement des substances matérielles ; ce sont des entités très puissantes, très vastes et habitées par d'innombrables êtres vivants.
Omraam Mikhaël Aïvanhov ; Zémia, la terre (1976)
L'amour du prochain enseigné par Jésus, et qui découle de cette vérité que les humains sont fils et filles d'un même Père, a permis à l'idée de fraternité de se frayer un chemin.
Omraam Mikhaël Aïvanhov ; Qu'est-ce qu'un fils de Dieu ? (2012)
Être adulte ou être enfant n'est pas une question d'âge mais une question d'attitude.
Omraam Mikhaël Aïvanhov ; Qu'est-ce qu'un maître spirituel ? (1982)
L'amour est un microbe virulent qui fait de grands ravages parmi les êtres.
Omraam Mikhaël Aïvanhov ; Amour, sagesse, vérité (1946)
Le meilleur remède à la peur, c'est l'amour : si vous aimez, la peur disparaît.
Omraam Mikhaël Aïvanhov ; Les méditations quotidiennes (1976)
L'art véritable, c'est de faire de son existence et de son être entier une œuvre d'art.
Omraam Mikhaël Aïvanhov ; Les méditations quotidiennes (1976)
Toujours plaindre quelqu'un est le meilleur moyen d'augmenter sa faiblesse et sa paresse.
Omraam Mikhaël Aïvanhov ; Qu'est-ce qu'un maître spirituel ? (1982)
Les humains ne veulent pas se voir tels qu'ils sont, ils préfèrent vivre dans leurs illusions.
Omraam Mikhaël Aïvanhov ; Qu'est-ce qu'un maître spirituel ? (1982)
On ne peut rien trouver extérieurement que l'on n'ait au préalable trouvé intérieurement, c'est une loi.
Omraam Mikhaël Aïvanhov ; Les méditations quotidiennes (1976)
L'enfant doit être conçu dans l'amour et nourri dans l'amour.
Omraam Mikhaël Aïvanhov ; Une éducation qui commence avant la naissance (1981)
Devenir riche avant d'être sage, c'est la meilleure façon de se faire haïr des autres.
Omraam Mikhaël Aïvanhov ; La nouvelle religion (1978)
Dis-moi comment tu manges, et je te dirai qui tu es.
Omraam Mikhaël Aïvanhov ; Amour, sagesse, vérité (1946)
La solitude est la plus terrible des souffrances qui puisse éprouver l'homme au cours de sa vie.
Omraam Mikhaël Aïvanhov ; Les deux arbres du paradis (1956)
Le bonheur, c'est d'aimer à l'infini.
Omraam Mikhaël Aïvanhov ; La nouvelle religion (1978)
Mieux vaut être illettré mais heureux et vivre une vie de plénitude, que d'être savant, bien placé dans la société, mais triste, inquiet, angoissé.
Omraam Mikhaël Aïvanhov ; Le verseau et l'avènement de l'âge d'or (1979)
L'amour et la sagesse s'unissent pour donner naissance à la vérité.
Omraam Mikhaël Aïvanhov ; Qu'est-ce qu'un maître spirituel (1982)
Savoir aimer est la chose la plus grandiose.
Omraam Mikhaël Aïvanhov ; La pédagogie initiatique (1980)
Être tout le temps avec les autres, c'est être incapable de vivre seul.
Omraam Mikhaël Aïvanhov ; L'égrégore de la Colombe ou le règne de la paix (1982)
Vivre, c'est être toujours rayonnant, lumineux, expressif, c'est faire jaillir de soi la vie.
Omraam Mikhaël Aïvanhov ; Vie et travail à l'école divine, II (1980)
L'action est toujours l'enfant de l'intellect et du cœur.
Omraam Mikhaël Aïvanhov ; L'homme à la conquête de sa destinée (1981)